Centresde thermalisme/thalasso acceptant les sclérosés en plaques: - Centre HELIO MARIN - Voie Jura - 06220 VALLAURIS - .00 - Centre de Rééducation Fonctionnelle et de Thalassothérapie - Le Grand Large - 42 av du
Nous vous proposons de découvrir un extrait de l'ouvrage La sclérose en plaques - Clinique et thérapeutiquePlan de l'ouvrage Chapitre 1 - Signes et symptômes de la sclérose en 2 - Diagnostic positif de la sclérose en 3 - Diagnostics différentiels de la sclérose en plaquesChapitre 4 - Thérapeutiques et prise en charge de la sclérose en le chapitre 4, nous vous proposons en accès libre la section en charge de la fatigueS. Pittion-VouyovitchLa fatigue est un symptôme très fréquent au cours de la sclérose en plaques, entraînant un retentissement sur les activités de la vie quotidienne au niveau personnel, familial, social et professionnel. Elle est rapportée par les patients dans 75 à 90 % des cas selon les études [7,18,20] .Améliorer l’état de fatigue est un objectif important pour les patients atteints de SEP. Depuis les années 1980-1990, de nombreux essais thérapeutiques ont été réalisés et se heurtent à plusieurs obstacles du fait des caractéristiques multidimensionnelles de la fatigue, d’une physiopathologie non élucidée à ce jour, des difficultés d’évaluation et des intrications avec d’autres symptômes. Tout d’abord, il est important d’éliminer les autres étiologies de la fatigue une cause iatrogène, un syndrome infectieux, l’exposition à des températures élevées phénomène d’Uhthoff, un syndrome anxiodépressif ou des troubles du aborderons les traitements pharmacologiques et non pharmacologiques, ces derniers regroupant essentiellement l’exercice physique et les mesures éducationnelles. Il n’existe pas de consensus pour l’évaluation de la fatigue, néanmoins les échelles de mesure les plus utilisées sont la fatigue severity scale FSS [11] et la modified fatigue impact scale MFIS [20] , version abrégée de la fatigue impact scale FIS [7] .Sophie Pittion-Vouyovitch, praticien hospitalier, Service de neurologie, Hôpital central, CHU de Nancy, NancyTraitements pharmacologiquesActuellement, aucune molécule n’a d’autorisation de mise sur le marché dans l’indication de la fatigue. L’amantadine, utilisé comme agent antiviral et dans la maladie de Parkinson, a été le premier traitement évalué dans la fatigue au cours de la SEP. Son mécanisme d’action n’est pas clair mais son effet sur la fatigue pourrait être lié à ses propriétés dopaminergiques [5] . Les premières études contrôlées randomisées évaluant l’efficacité de l’amantadine versus placebo dans les années 1980-1990 retrouvaient un effet bénéfique modeste mais statistiquement significatif de l’amantadine à la pososlogie 100 mg/2 fois par jour [3,10,24,30] . Une revue de la littérature Cochrane publiée en 2007 évoquait un niveau de preuve insuffisant pour confirmer son efficacité dans le traitement de la fatigue au cours de la SEP [21] .Deux autres travaux plus récents ont été publiés une étude randomisée en double aveugle en crossover évaluant l’efficacité de l’acide acétyl salicylique et de l’amantadine a montré une amélioration significative des scores de fatigue FSS dans les deux groupes, mais l’absence de groupe placebo rend difficile l’interprétation des résultats [26] ; un autre essai thérapeutique contrôlé mais en simple aveugle a retrouvé une amélioration des scores de la MFIS chez les patients traités par amantadine comparé au placebo [12] .Les résultats de ces études sont à interpréter avec prudence compte tenu d’un faible nombre de patients 10 à 93, d’un nombre parfois élevé de perdus de vue et un manque de données et de qualité sur le plan méthodologique. Des essais thérapeutiques plus rigoureux sont nécessaires pour confirmer ou non l’efficacité de cette l’amantadine reste actuellement le traitement le plus couramment utilisé. Elle est prescrite à la posologie de 200 mg par jour en deux prises, matin et midi. Les effets indésirables sont peu fréquents et modérés nausées, vertiges, hallucinations, hyperactivité, anxiété, insomnie, œdèmes des membres inférieurs et réversibles à l’arrêt du modafinil, substance adrénergique d’action centrale utilisée dans le traitement de la narcolepsie, a nourri quelques espoirs au début des années 2000. Cette molécule a fait l’objet de plusieurs études, avec des résultats controversés et finalement pas de niveau de preuve suffisante. Une étude en ouvert en crossover a évalué l’efficacité du modafinil à 200 et 400 mg versus placebo 72 patients. Les résultats demeuraient encourageants puisqu’il apparaissait une amélioration significative des scores de fatigue pour les trois échelles utilisées FSS, MFIS, échelle visuelle analogique seulement avec le modafinil 200 mg [22] .En revanche deux essais thérapeutiques randomisés en double aveugle versus placebo, réalisés selon une méthodologie rigoureuse, n’ont pas montré d’efficacité du modafinil. L’étude française a inclus 115 patients avec un suivi de cinq semaines. Dans le groupe traité par modafinil, la posologie était de 200 mg par jour la première semaine puis 400 mg par jour en fonction de la tolérance. Le critère de jugement était l’échelle de fatigue MFIS [27] . L’étude allemande effectuée sur une période de huit semaines a inclus 121 patients ; la posologie du modafinil était de 200 mg par jour et l’échelle d’évaluation était la FSS [16] . Les effets indésirables les plus fréquents sont les céphalées, les nausées, l’irritabilité, l’anxiété et l’ L-carnitine intervient dans le métabolisme énergétique cellulaire et une carence pourrait induire un état de fatigue par diminution de la production d’énergie via l’oxydation des acides gras. Une étude randomisée en double aveugle en crossover a comparé l’efficacité de l’acétyl-Lcarnitine 2 g par jour à l’amantadine 200 mg par jour dans une population de 36 patients 30 ont terminé l’étude et a été montré un effet bénéfique modeste sur la fatigue critère de jugement principal score de la FSS de l’acétyl-L-carnitine comparé à l’amantadine p = 0,039, mais ces résultats sont à interpréter avec prudence du fait du faible nombre de patients et de l’absence de groupe placebo [31] . À l’ECTRIMS 2014, Ouallet et al. ont présenté un essai thérapeutique français multicentrique de type crossover randomisé en double aveugle, évaluant l’efficacité de la L-carnitine versus placebo selon une méthodologie rigoureuse ; 59 patients ont été randomisés dans l’un des deux groupes et 57 ont été analysés en intention de traiter. L’étude a duré neuf mois répartis en deux périodes de traitement de trois mois séparé d’une période de washout de trois mois. Il n’a pas été montré d’efficacité de la L-carnitine avec les échelles de fatigue MFIS critère de jugement principal, FSS et l’échelle visuelle analogique critères secondaires [19] .La 4-aminopyridine et 3,4-diamonopyridine, bloqueurs de canaux potassiques, n’ont pas montré d’amélioration significative sur la fatigue au cours de la sclérose en plaques [25] . Une étude multicentrique française randomisée en double aveugle évaluant l’efficacité de la 3,4-diaminopyridine n’a pas montré d’efficacité de cette molécule sur la fatigue. Les résultats n’ont pas été a fait l’objet d’une étude randomisée en double aveugle en crossover à la posologie de 1 300 mg versus placebo chez 29 patients pendant 14 semaines. Il a été montré une efficacité modeste [33] , mais ces résultats n’ont pas été confirmés par la suite [34] .Les antidépresseurs inhibiteurs de la recapture de la sérotonine n’ont pas prouvé leur efficacité dans le traitement de la fatigue [23] .Traitements non pharmacologiquesCes 15 dernières années, de nombreuses publications traitant de stratégies non pharmacologiques – l’exercice physique et les interventions à visée éducationnelle – ont vu le physique et le réentraînement à l’effort semblent apporter un bénéfice faible mais significatif sur la fatigue des patients atteints de SEP, seulement à court terme [1,9] . Cependant, l’effet varie considérablement entre les groupes de patients et il n’existe pas de programmes standardisés. Ceux proposés sont variés exercice aérobique sur cycloergomètre, marche sur tapis roulant, exercices en milieu aquatique, rééducation vestibulaire, renforcement musculaire, revue de la littérature Cochrane publiée en 2015 concernant l’effet de l’exercice physique sur la fatigue au cours de la sclérose en plaques a retrouvé un bénéfice modéré mais significatif en faveur de l’exercice physique comparé à un groupe contrôle SMD [ standardized means of difference ] –0,53 ; IC 95 % 0,73-0,33 ; p < 0,01 [9] . Il s’agit le plus souvent de programmes d’endurance seuls ou associés à du renforcement musculaire. La durée est variable selon les études, de deux semaines à six mois, à la fréquence d’une à cinq fois par semaine. La majorité des auteurs proposent des exercices sur cycloergomètre ou des activités de marche sur tapis roulant. La plupart incluent des patients avec une EDSS inférieure à 6,5. Les échelles d’évaluation utilisées sont la FSS, la MFIS, mais également d’autres échelles de fatigue spécifiques ou non de la SEP et, dans certains cas, la dimension fatigue d’un résultats bénéfiques en faveur de l’exercice physique doivent être interprétés avec prudence en raison de l’hétérogénéité des programmes proposés en termes d’intervention, de conditions de réalisation, de fréquence, de durée et des instruments de mesure de la fatigue utilisés. De plus, dans certains cas, la fatigue ne représente pas le critère de jugement principal mais est un critère secondaire. Le nombre de patient inclus est le plus souvent faible, avec un handicap très travaux ont été réalisés ces dernières années évaluant le yoga dans des études randomisées versus des groupes contrôles avec ou sans exercice physique. La durée des programmes variait de huit semaines à six mois à la fréquence d’une à deux séances par semaine de 60 à 90 minutes chacune. Les résultats semblent en faveur d’un effet bénéfique à court terme sur la fatigue comparable aux programmes d’exercices physiques [4] . Mais des études plus rigoureuses sur le plan méthodologique sont nécessaires pour confirmer un effet regard du phénomème d’Uhthoff traduisant une aggravation transitoire des symptômes, dont la fatigue lors d’une élévation de la température ambiante ou corporelle, des techniques de refroidissement – douches ou bains froids, vestes rafraichissantes, cryothérapie… – sont utilisées pour améliorer la fatigue [25,26] , mais peu d’études ont été publiées. Des travaux plus robustes sont nécessaires pour prouver une efficacité sur la fatigue, ce d’autant plus que certaines techniques comme la cryothérapie sont onéreuses pour le interventions éducationnelles incluent les programmes de conservation de l’énergie et les programmes de conservation de l’énergie consistent à planifier la journée en classant les activités, qu’elles soient professionnelles, domestiques ou de loisirs, par ordre de priorités pour pouvoir les réaliser lorsque le niveau d’énergie est maximal et privilégier des temps de repos. Certaines activités doivent être modifiées et peuvent nécessiter l’utilisation d’aides techniques afi n de préserver de l’énergie ; de même, l’environnement doit être adapté. Mathiowetz et al. ont montré, dans une étude randomisée en crossover chez 169 patients, des résultats significatifs sur les dimensions physique et sociale de l’échelle multidimensionnelle FIS [13] . Le suivi à un an montre un maintien du bénéfice, avec même une amélioration au niveau des scores des trois dimensions de la FIS cognitive, physique et sociale [14] . Un programme d’éducation sur la gestion de la fatigue dispensée par téléconférence chez 181 patients dans un essai contrôlé en crossover retrouve également une amélioration significative des scores de la FIS sur les trois dimensions ; en revanche, les résultats ne sont pas significatifs avec l’échelle FSS [6] . Néanmoins, cette technique a ses limites, les patients ne pouvant pas toujours adapter leurs activités en raison des contraintes professionnelles, familiales, psychothérapies comportent plusieurs approches – thérapie cognitivocomportementale, thérapie fondée sur la pleine conscience – et pourraient être bénéfiques sur la fatigue [8,17,32] . Une étude randomisée a évalué l’effi cacité de la méditation en pleine conscience chez 150 patients 76 dans le groupe traité versus 74 dans le groupe témoin et montre une amélioration significative des scores de fatigue MFIS [8] . Une étude pilote randomisée contrôlé évaluant un programme de thérapie cognitivocomportementale sur internet d’une durée de huit semaines incluant 40 patients 23 dans le groupe traité versus 17 dans le groupe témoin avec un support téléphonique montre des résultats encourageants, avec une amélioration significative des scores de fatigue à dix semaines [17] . Un programme mixte associant thérapie cognitivocomportementale et conservation de l’énergie FACETS fatigue applying cognitive behavioural and energy effectiveness techniques to lifestyle a été testé dans une étude randomisée versus un groupe contrôle incluant 164 patients atteints. Le programme comprenait six séances hebdomadaires de 90 minutes environ. Il était montré un effet bénéfique modeste sur la sévérité de la fatigue fatigue assessment instrument à un mois, quatre mois et un an après l’intervention [28,29] .Ces techniques psychothérapiques nécessitent une adhérence active du patient et donc une motivation ; elles semblent en faveur d’un bénéfice modéré à court terme mais se heurtent à des biais notamment de sélection des patients, et nécessitent d’autres travaux afin de développer des interventions efficaces sur le long gestion de la fatigue est un problème majeur pour le patient au cours de la sclérose en plaques. La fatigue, souvent mal comprise par l’entourage, peut entraîner une perte de confiance en soi, un sentiment de culpabilité. Le médecin doit en parler de façon systématique si la fatigue n’est pas évoquée spontanément par le patient afin de déculpabiliser celui-ci et tenter lui redonner confiance. Des conseils sont indiqués comme le fractionnement des activités au cours de la journée et le fait de privilégier des temps de repos dans la mesure du possible. Les molécules testées sont restées décevantes, et les mesures thérapeutiques doivent s’orienter actuellement plutôt verqu’il ait montré une efficacité modérée sur la fatigue, semble le traitement pouvant apporter le plus de bénéfices. Des programmes de réentraînement à l’effort sont réalisés dans les centres de médecine physique et réadaptation fonctionnelle. Des programmes d’éducation thérapeutique se développent au sein des réseaux de santé et des services hospitaliers impliqués dans la prise en charge des patients atteints de sclérose en plaques, et proposent des séances sur la gestion de la fatigue.© 2017 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Diagnostic Test de sclérose en plaques Le diagnostic de SEP se fait en trois étapes. Sur la base de l'entretien d'anamnèse, le médecin peut déjà exprimer la suspicion d'une maladie inflammatoire du système nerveux central. Par la suite, des examens de laboratoire et des images IRM sont utilisés pour exclure d'autres maladies, appelées
Affection neurologique dégénérative, la sclérose en plaques requiert une prise en charge médicale mais également rééducative afin de ralentir les pertes motrices et l'altération de différentes fonctions musculaires liées à une immobilisation prolongée. En cela, la kinésithérapie s'avère particulièrement efficace. Traitement de la sclérose en plaques une prise en charge spécifique Les personnes atteintes de sclérose en plaques nécessitent un traitement particulier et adapté au stade d'évolution de la maladie. Les séances de kinésithérapie poursuivent généralement le double but de soulager les symptômes fonctionnels induits par l'atteinte neurologique et de freiner l'évolution de la dégénérescence. Ainsi, le choix des exercices sera décidé en fonction du handicap et des objectifs fixés par le praticien, en accord avec son de la sclérose en plaques que faut-il rééduquer ?La kinésithérapie s'inscrit pleinement dans le protocole de soins du patient. Cette discipline est particulièrement indiquée dans un cadre rééducatif de troubles de la marche et de l'équilibre. Tout le travail des kinésithérapeutes consiste à trouver le juste dosage entre les périodes d'effort et les phases de repos. En effet, les patients atteints de sclérose en plaques souffrent d'une fatigue souvent invalidante qui nécessite une réadaptation mesurée à l'effort physique. Ces séances doivent également permettre la prise en charge des troubles génito-sphinctériens et de pallier une perte d'autonomie progressive. Notre NewsletterRecevez encore plus d'infos santé en vous abonnant à la quotidienne de adresse mail est collectée par pour vous permettre de recevoir nos actualités. En savoir plus.
Lebut de cette étude est de déterminer s’il eiste une charge de rééducation optimale pour diminuer la fatigue chez le sujet sclérosé en plaques. PLAN DE RÉDACTION : La première partie epose le contete de l’étude : précisions sur la rééducation et la charge de rééducation, définition de la fatigue dans la SEP et exploration de la littérature et des recommandations sur la
Des Centres de ressources et de compétences verront le jour à partir de septembre dans certains CHU afin de mieux prendre en charge les patients. Ils devaient être mis en place en septembre 2016, ce sera finalement pour septembre 2017. Des Centres de ressources et de compétences sclérose en plaques CRC Sep seront installés dans 23 CHU français dès la rentrée. Leur objectif regrouper les forces vives qui travaillent sur la maladie, notamment sur trois volets la prise en charge médicale diagnostic, traitements etc., médico-sociale psychologue, assistante sociale etc. et la recherche», explique le Pr Thibault Moreau, neurologue au CHU de Dijon et président du comité scientifique de la fondation Arsep, pour l’aide à la recherche sur la sclérose en plaques. Plus de personnes sont concernées par cette maladie auto-immune en France. Ces CRC devront a minima être composés d’un médecin neurologue et d’un infirmier spécialisé dans la SEP, mais ils pourront également inclure tout professionnel ayant une compétence SEP psychologue, neuropsychologie, etc.. La sclérose en plaques entraîne la dégénérescence du système nerveux central cerveau et moelle épinière, et se traduit par des poussées de symptômes variés qui peuvent concerner les fonctions sensitives fourmillements, touché anormal, etc., motrices, visuelles et cognitives. À plus ou moins long terme, ces troubles peuvent progresser vers un handicap irréversible. Éviter les zones blanches» L’objectif de ces centres est notamment d’harmoniser les pratiques entre les différentes régions. À l’heure actuelle, les patients sont pris en charge dans le cadre de réseaux SEP» locaux performants mais non coordonnés au niveau national. La France est déjà très bien organisée en ce qui concerne la sclérose en plaques, grâce à l’enthousiasme et à la mobilisation des médecins», souligne le Pr Thibault Moreau. Mais nous pensons que la création de ces centres va favoriser l’accès aux soins des patients et éviter les zones blanches de la prise en charge. Il faut que, désormais, quel que soit le lieu d’habitation, chaque patient ait accès à la même prise en charge de la maladie.»Que l’enthousiasme continue» Les centres auront également pour mission de développer la recherche. La France dispose déjà d’un logiciel, EDMUS European Database for Multiple Sclerosis, né à Lyon pour recenser les données des patients atteints de SEP. Environ deux tiers des patients ont leurs données inscrites dans cette base», souligne le Pr Moreau. L’utilisation de ce logiciel sera un prérequis pour ces CRC. Devenir un CRC-SEP pour les CHU induira plus ou moins de changements selon les structures et les territoires certaines régions, comme la Lorraine par exemple, sont déjà très bien organisées. Dans d’autres CHU, la mise en place entraînera une vraie réflexion, et nécessitera peut-être de nouveaux postes de médecins. Pour le Pr Thibault Moreau, il faut que l’enthousiasme de ces dix dernières années continue. Et pérenniser tout ce qui a bien fonctionné dans ce domaine.» Du côté des patients, l’Association française de sclérosés en plaques Afsep profite de la journée mondiale contre cette maladie en ce 31 mai pour demander aux autorités que la SEP soit faite Grande cause nationale 2018.
Résumé La rééducation de la sclérose en plaques est complémentaire des traitements de la maladie, propose des traitements pharmacologiques et non pharmacologiques pour les symptômes fonctionnellement gênants ou à risque de complications médicales, optimise les capacités fonctionnelles des patients et améliore leur qualité de vie.
La sclérose en plaques est la première cause de handicap par maladie neurologique chez les jeunes adultes. Détectée à l’aide d’un examen IRM, elle concerne aujourd’hui 100 000 patients en France. Elle est généralement diagnostiquée entre 25 et 35 ans, touche environ 2500 nouveaux patients chaque année. 3/4 des patients sont des femmes. Qu’en sait-on aujourd’hui et quelles sont les conséquences de cette maladie chez la personne atteinte ? Par quoi se caractérise la sclérose en plaques ? La sclérose en plaques ou SEP est une maladie auto-immune attaquant le système nerveux central, le cerveau et la moëlle épinière. Des cellules immunitaires, les lymphocytes T défaillants, détruisent la myéline, gaine protectrice des neurones. Ce dysfonctionnement provoque une inflammation. La myéline détériorée forme des plaques » de lésions. Selon leur taille et leur localisation, elles perturbent gravement les informations transmises par le système nerveux, provoquant divers symptômes. Cette maladie débute par une forme à poussées dont l’évolution variable est difficilement prévisible. Les recherches actuelles tendent à confirmer le caractère multifactoriel de la sclérose en plaques, avec prédisposition génétique et facteurs environnementaux. Cependant, ce n’est pas une maladie héréditaire. Des virus pourraient également jouer un rôle dans le déclenchement de la sclérose en plaques, mais elle n’est pas contagieuse. Touchant de jeunes adultes, la sclérose en plaques impacte lourdement leur vie privée et professionnelle. Reconnue comme une affection de longue durée, la sécurité sociale garantit sa prise en charge à 100 %. Symptômes et diagnostic de la sclérose en plaques Apparaissant entre 25 et 35 ans, ses conséquences sont plus ou moins lourdes dans le temps. Les symptômes varient selon la localisation des plaques dans le cerveau raideurs des membres, tremblements difficultés à marcher troubles visuels, digestifs, urinaires, sexuels et de la parole picotements, engourdissements, faiblesses et contractions musculaires, douleurs fatigue intense problèmes de mémoire et de concentration La chaleur peut provoquer le phénomène d’Uhthoff, aggravant temporairement ces symptômes. Elle cause un blocage de l’influx nerveux qui cesse quand la température du corps redevient normale. Source infographie – La variété des symptômes doit conduire la personne atteinte à rapidement consulter un neurologue. Il procède à différents examens comprenant un interrogatoire vérifiant le contexte familial et les signes de poussées un contrôle clinique évaluant la gêne des symptômes et leur persistance une IRM du cerveau et de la moëlle épinière pour visualiser les plaques dans le cerveau. Leur type et leur localisation cicatrice ou active confirment les symptômes et permettent de comprendre l’évolution de la maladie. Même si elles ne sont pas toujours réalisées, des analyses de sang et une ponction lombaire peuvent être ordonnées. La ponction lombaire consiste en un prélèvement via une fine aiguille de liquide encéphalo-rachidien au niveau des vertèbres lombaires du patient assis le dos courbé. Ce prélèvement prouve l’inflammation via la présence d’anticorps, et confirme l’élimination d’autres possibilités que la sclérose en plaques. Les différentes formes et évolutions La sclérose en plaques résulte d’une combinaison entre des facteurs génétiques et environnementaux. Elle n’est cependant pas héréditaire. Il existe 3 formes de sclérose en plaques La forme cyclique est la plus fréquente dans 80-85% des cas, notamment en début de maladie récurrente-rémittente poussées et rémissions alternent, les symptômes diminuent puis disparaissent. Les poussées ne sont ni régulières ni nécessairement plus intenses. Elle peut évoluer en forme progressive, sans poussées. La forme progressivement secondaire, survenant de 5 à 20 ans après l’apparition de la maladie pour 50% des patients la maladie progresse par poussées puis d’autres symptômes surviennent. Les rémissions sont partielles, le handicap évolue. La forme progressivement primaire la plus rare, sans poussées, mais des troubles présents dès le début de la maladie s’aggravent, puis d’autres symptômes apparaissent. Evolution sclérose plaques / Source infographie – Quels traitements pour la sclérose en plaques ? La sclérose en plaques affecte la vie personnelle, familiale et professionnelle. Les causes de cette pathologie n’étant pas clairement identifiées, il n’existe pas de traitement menant à la guérison. Les techniques d’imagerie modernes permettent un diagnostic plus précoce. Les consultations d’un neurologue détermineront le traitement médicamenteux et les options thérapeutiques adaptées à chaque cas. Le diagnostic posé, le neurologue, le médecin traitant et d’autres spécialistes interviennent, tels les infirmiers, kinésithérapeutes et orthophonistes, selon la rééducation. Elle se déroule dans des centres spécialisés ou non de la sclérose en plaques. La recherche a produit de nouveaux traitements ralentissant son évolution. Leur prise doit être strictement conforme aux prescriptions du neurologue. Il existe 3 types de traitements Anti-inflammatoire ponctuel à base de corticoïdes pour prévenir et contrôler les poussées, réduire leur durée et intensité. Ciblage des symptômes pour alléger les handicaps et mieux marcher, combattre la fatigue, les raideurs musculaires, les troubles urinaires, la douleur et baisser l’anxiété. Rééducation ciblée et soutien psychologique jouent un rôle important dans le soulagement des patients. Action continue sur la réponse immunitaire dès le début de la maladie. Les différentes molécules existantes modifient ou bloquent cette réponse, ralentissant l’évolution et l’impact de la sclérose en plaques. Disponibles en comprimés ou injections, avec des prises occasionnelles plusieurs fois dans l’année ou régulières et quotidiennes, ils sont prescrits uniquement par le neurologue sur une ordonnance dite pour médicament d’exception ». Même si toute guérison définitive est actuellement impossible, les recherches récentes ont permis des progrès conséquents dans la prise en charge de la sclérose en plaques. Avec une approche pluridisciplinaire, les traitements actuels permettent aux patients de mieux vivre au quotidien durant de nombreuses années.
Scléroseen plaques et rééducation - 01/01/96 [26-472-A-10] Colette Beneton : Médecin de rééducation. Pierre Besson : Moniteur cadre-masseur kinésithérapeute.
La prise en charge thermale de la Sclérose en plaquesLa Sclérose en Plaques SEP est une maladie neurologique inflammatoire auto-immune et dégénérative qui affecte le système nerveux central. En France, c’est la plus fréquente des maladies neurologiques actives de l’adulte jeune. Elle débute généralement entre 20 et 40 ans. La cause de la maladie reste encore mal connue. En raison de la multiplicité de localisation des lésions, les symptômes évoluent d’un patient à l’autre. Les troubles peuvent être visuels, cognitifs, grande fatigue, urinaires, etc. L’impact des symptômes de la Sclérose en Plaques peut affecter la vie personnelle et cure spécifique Sclérose en plaques » se greffe sur la base d’une Cure Thermale en Neurologie pouvant être complétée par des soins en Rhumatologie si double indication thérapeutique. Conventionnée pour 18 jours 72 soins, soit 4 soins par jour, cette cure est prescrite par votre médecin traitant et est prise en charge par l’Assurance Maladie. Activité sportive adaptéeEn complément de votre cure thermale classique NEU, le programme répond à 3 objectifs et se compose de S’informer et échanger• 1 Conférence médicale - 90 mn• 1 bilan initial et 1 bilan final primo curisteS’approprier les bonnes pratiques relaxation, mémoire• 1 Séance de Musicothérapie protocole Musicare - 20 mn• 1 Séance de Musicothérapie protocole Musicare - 20 mn curiste confirmé• 2 Séances de Sophrologie - 1h• 1 Atelier "Mémoire adaptée" - 1h• 1 Atelier "Préhension et rythme" - 1hAméliorer et préserver sa motricité• 2 Séances de Gymnastique adaptée en piscine - 30 mn• 3 Séances d’Activités physiques adaptées - 40 mnUne question ?
Encentre pour des séjours « loisirs »permettant des vacances ou des périodes de repos pour l’entourage . La rééducation doit être adaptée aux spécificités de la sclérose en plaques qui sont : la fatigue, la fatigabilité, la thermo sensibilité fréquente,
Neurologie Rééducation de la Sclérose en Plaque Le Cabinet prend un seul patient par demi-heure pour une meilleure qualité des soins. Les séances avec prescription médicale sont remboursées par la sécurité sociale et les mutuelles. Rééducation de la Sclérose en Plaque SEP. On parle de Neurologie par une atteinte du Système Nerveux. Il existe le Système Nerveux Central SNC qui est le Cerveaux et la Moëlle Épinière ou Spinale et le Système Nerveux Périphérique SNP. L’atteinte du Système Nerveux Central peut engendrer une perte fonctionnelle qui pourra être rééduquée. Présentation de la Sclérose en Plaque SEP La Sclérose en Plaque SEP une maladie auto-immune, de cause encore inconnue. Il y a une réponse anormale du système immunitaire qui est à l’origine de lésions multiples touchant le système nerveux central SNC. Chaque cas de SEP est un cas différent dont les signes cliniques sont la conséquence de la localisation des plaques de démyélinisation. La myéline est une substance qui sert à isoler et à protéger les fibres nerveuses, comme le fait le plastique autour des fils électriques. La gaine de myéline améliore les propriétés électriques de la fibre nerveuse et permet une vitesse de conduction plus élevée du signal jusqu’à 120 m/s. La SEP touche surtout l’adulte jeune, elle débute en général entre 18 et 45 ans. Les signes cliniques sont variables, mais certains sont bien connus comme un syndrome déficitaire moteur ou sensitif d’installation rapide ou la névrite optique rétrobulbaire. Le diagnostic est affirmé par la multifocalité des signes ainsi que par les poussées. On différencie 4 stades d’invalidité motrice Stade 1 Indépendance totale Stade 2 Signes neurologiques, demi-indépendance Stade 3 Déficits moteurs, cérébelleux, vestibulaires importants avec marche impossible et indépendance au fauteuil Stade 4 État grabataire La Rééducation de la Sclérose en Plaque SEP C’est une liste non exhaustive et qui sera adaptée en fonction de l’avancée de la pathologie du patient. La Rééducation de la Sclérose en Plaques SEP Étirements Exercices d’équilibre et de proprioception Massage des zones douloureuses Renforcement Musculaire doux En fonction des zones atteintes, un travail spécifique de mobilisations sera mis en place Exercices fonctionnels à visée d’amélioration des gestes du quotidien marche, attraper des objets en hauteur… Renseignements PRENDRE RDV Prendre rendez-vous pour les séances de Kiné – Rééducation – Ondes de Choc Téléphonez au 04 67 17 26 33 pas de RDV en ligne Prendre rendez-vous pour les séances d’Ostéopathie avec Arnaud ADRIAN Téléphonez au 06 61 62 62 04 pas de RDV en ligne PRENDRE RDV EN LIGNE pour les séances de Cellu M6, Hypnose Médicale, Massages Relaxants, Remise en Forme – Coaching, DLM et Pressothérapie
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centre de rééducation pour sclérose en plaque