basdorking leur permettra de mettre des bas de contention sans l’aide d’une tierce personne, tout pour ce qui est de l’entretien de l’enfile bas dorking, il vous suffira schĂ©ma : comment mettre des bas de contention. quelques astuces pour vous aider Ă  enfiler votre vĂȘtement. en cas d’enfilage difficile de vos bas ou collant, Dans cet article, je vous propose une vision Ă  360° sur la pose facile des bas de compression veineuse sans les filer. Cet article est trĂšs complet
 et donc relativement long. Si vous voulez aller directement Ă  la rĂ©ponse Ă  votre question, voici le sommaire des diffĂ©rents points aborder. Savoir mettre des bas de contention mĂȘme des classes 4 Sommaire de l’article sur les maniĂšres de mettre des bas de contention sans les filer Par qui poser des bas de contention ? Comment poser des bas de contention ? Quand poser des bas de contention ? Comment mettre des bas de contention classe 4 ? Mettre un bas de contention avec un enfile-bas Comment retirer des bas de contention ? Pour soigner l’insuffisance veineuse et les problĂšmes de circulation sanguine, les bas de contention sont prescrits, car ils sont considĂ©rĂ©s comme un traitement de rĂ©fĂ©rence. Leur prescription est faite par un mĂ©decin ou une sage-femme et doit correspondre Ă  un objectif de soins prĂ©cis soigner les jambes ou prĂ©venir de la thrombose veineuse, notamment aprĂšs une opĂ©ration. Seulement, leur action est de compresser les membres pour Ă©viter la dilation des veines et, pour cette raison, il peut ĂȘtre particuliĂšrement difficile de les mettre, surtout pour les classes 3 et 4. Dans cet article, je vais passer par Ă©tapes ce qu’il faut savoir pour bien poser les bas mĂ©dicaux mĂȘme les bas de classe 4 aussi appelĂ©s bas de compression ou, plus de maniĂšre plus poĂ©tique bas Ă  varices ». Comme vous le verrez, je consacre un dĂ©veloppement particulier, Ă  la pose des bas de contention de classe 4 et Ă  l’utilisation d’un enfile-bas. mettre des bas de compression le matin Les bas de contention peuvent ĂȘtre posĂ©s par la personne qui les porte. C’est d’ailleurs souvent le cas pour des traitements de longue durĂ©e. Dans certains cas, une aide-soignante ou un infirmier peut les poser. C’est souvent le cas pour les bas de contention de classe III et IV ou dans des situations particuliĂšres comme dans les suites post-opĂ©ratoires, en cas d’alitement, en cas de problĂšme de dos. En cas de cancer, le risque de phlĂ©bite est particuliĂšrement augmentĂ© du fait de la maladie en elle-mĂȘme, des traitements contre le cancer et de la rĂ©duction de l’activitĂ© physique. Il est donc trĂšs important d’échanger avec ses mĂ©decins pour avoir leur avis sur le port des bas de contention, la classe qui pourrait vous correspondre et sur la prise Ă©ventuelle d’anticoagulant. À domicile, pour qu’un infirmier vienne poser des bas de contention, il faut avoir une prescription. Cette prescription est nĂ©cessaire pour avoir une prise en charge financiĂšre. Cependant, dans certains territoires, il est parfois difficile de trouver des infirmiers qui se dĂ©placent pour cet acte isolĂ©. Ce n’est pas assez rentable ». Si c’est votre cas, sachez qu’un enfile-bas de contention est parfois bien utile pour les mettre sans trop d’effort. J’aborderai ce point, dans la suite de cet article. En revanche, ce qui est vrai pour bas de contention, ne l’est pas pour les bandes de contention, il vaut mieux qu’elles soient posĂ©es exclusivement par une personne qualifiĂ©e, souvent un infirmier. Il faut maĂźtriser la technique de pose que le bĂ©nĂ©fice thĂ©rapeutique soit rĂ©el. Comment poser des bas de contention ? Comment mettre des bas de contention Pour mettre un bas de contention, il est conseillĂ© d’abord de mettre des gants en latex fins pour Ă©viter de filer les bas de contention. Cela permet de bien agripper les bas et collants de contention. L’utilisation des bas de soie est aussi possible pour faire glisser facilement les bas de compression et Ă©viter les superpositions. Le tout est de trouver ce qui vous convient le mieux. Une fois que vous ĂȘtes Ă©quipĂ©, il faut retourner le bas de contention complĂštement sur lui-mĂȘme. Ensuite, l’idĂ©al est de s’allonger confortablement et de replier ses jambes pour rendre le pied accessible. En position assise, l’utilisation d’un marche pied est aussi utile pour ne pas Ă  avoir Ă  trop se pencher. Puis, vous passez dans le bas, les orteils et le talon. C’est l’étape la plus difficile. En effet, quand les bas de compression se percent ou se dĂ©chirent, c’est souvent lors du passage du talon. Une fois le talon passĂ©, il faut remonter le bas de contention par de larges mouvements sur le mollet et sur toute la jambe. Enfin, il faut masser pour bien rĂ©partir la force de compression sur l’ensemble de la jambe. Il ne doit pas y avoir de pli, car cela entraĂźne une superposition des couches de compression qui sont un problĂšme rĂ©current les bas de contention coupent » la jambe, ou, plus exactement la cisaillent. Pour les bandes de contention, il existe deux techniques de pose celles des spires en spirale ou celle en chevron. Mettre des bas de contention facilement Quand poser des bas de contention ? Il existe deux maniĂšres de rĂ©pondre Ă  cette question Ă  quel moment de la journĂ©e mettre les bas de contention et dans quelles circonstances les poser ? Par ailleurs, il peut ĂȘtre aussi utile de savoir combien de temps mettre les bas de contention par jour ? Quand poser des bas de contention dans la journĂ©e ? Il est souvent conseillĂ© de mettre des bas de contention au lever, ce qui n’est pas toujours simple en fonction des habitudes de vie. Vous trouverez dans Ma mĂ©thode infaillible pour la contention idĂ©ale au meilleur prix, des indications pour adapter cet impĂ©ratif Ă  votre quotidien. Mon livre est disponible sur Amazon. En complĂ©ment sur la pose des bas de contention, voici une vidĂ©o pour mettre un bas de contention sans enfile bas vous trouverez des vidĂ©os pour mettre des bas avec des enfiles-bas dans la suite de cet article. Elle a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e par la Fondation Sainte Elizabeth et est trĂšs didactique Dans quelles situations mettre des bas de contention ? Comme nous l’avons vu, il y a des situations qui nĂ©cessitent de mettre en place un traitement contre les problĂšmes de circulation du sang. C’est le cas, des traitements contre le cancer, mais aussi des soins post-opĂ©ratoires. Les femmes enceintes sont particuliĂšrement sujettes aux problĂšmes liĂ©s Ă  l’insuffisance veineuse. En effet, le rĂŽle des hormones va avoir un impact rĂ©el sur la circulation du sang. L’accouchement, surtout par cĂ©sarienne, et le post-partum sont Ă©galement une pĂ©riode Ă  risque pour la phlĂ©bite. Comment mettre des bas de contention classe 4 ? Si votre mĂ©decin vous a prescrit des bas ou chaussettes de contention classe 4, c’est qu’il est important pour vous et votre santĂ© de limiter l’évolution de l’insuffisance veineuse dont vous souffrez. Il a diagnostiquĂ© une insuffisance veineuse majeure, il faut donc agir. Dans quels cas les bas de contention classe 4 sont-ils indiquĂ©s ? Les bas de contention en classe IV ou force 4 sont prescrits en cas d’insuffisance veineuse chronique sĂ©vĂšre constatĂ©e. Ils sont Ă©galement indiquĂ©s pour soigner un ƓdĂšme postphlĂ©bitique et post-traumatique aprĂšs ulcĂšre des jambes. Les bas de contention de classe 4 sont Ă©galement prescrits lors d’un syndrome post-phlĂ©bitique sĂ©vĂšre et de la prĂ©sence de varices secondaires. Enfiler des bas de contention classe 4 facilement ? Un enfile-bas peut ĂȘtre nĂ©cessaire La compression en classe 4 est donc extrĂȘmement forte. C’est la classe maximum. Ainsi, l’enfilage et la pose des bas Ă  varices de force 4 n’est pas toujours aisĂ©. C’est la mauvaise nouvelle. La bonne nouvelle c’est qu’il peut ĂȘtre facilitĂ©. En effet, dans ce cas-lĂ , l’aide d’un enfile-bas solide et simple pourra vous ĂȘtre bien utile. Il existe beaucoup de modĂšles diffĂ©rents et certains sont particuliĂšrement adaptĂ©s pour les patients souffrant de problĂšmes de dos, d’arthrose aux mains ou autres. Pour pouvoir essayer diffĂ©rents modĂšles, aller dans une pharmacie orthĂ©siste il y en a partout en France comme vous le verrez dans mon annuaire gratuit, spĂ©cialisĂ©e qui prendra le temps d’étudier votre besoin est vivement indiquĂ©. En tout cas, moi, je le conseille vivement. Le service et les conseils n’ont rien Ă  voir avec ce qui existe dans les pharmacies de quartier classiques. Pour enfiler des bas de contention classe 4, il est possible de superposer les forces de compression Sachez Ă©galement, que la Haute AutoritĂ© de SantĂ© indique la possibilitĂ© de porter des bas de contention classe 1 et par-dessus une paire de classe 3. La superposition est une bonne astuce pour arriver Ă  mettre des bas de contention de classe 4. Avec des bas de contention de classes infĂ©rieures, la pose est plus facile et la force de contention est respectĂ©e. Avoir deux Ă©paisseurs de bas sur les jambes n’est pas forcĂ©ment le plus agrĂ©able Ă  porter, cela Ă©tant, les textiles utilisĂ©s pour les bas de compression sont des fibres techniques qui laissent passer l’air. Certains fabricants utilisent des fibres de bas de contention spĂ©cifiques pour l’étĂ© ou l’hiver. LĂ  Ă©galement, un spĂ©cialiste en orthopĂ©die saura vous aiguiller dans votre choix en fonction de votre pathologie et votre besoin. Le remboursement de l’Assurance Maladie en cas de superposition des classes de contention pour obtenir une classe 4 Si vous optez pour la superposition avec une classe I et une classe III, il faut que le mĂ©decin l’indique clairement sur l’ordonnance pour ĂȘtre remboursĂ© par l’Assurance Maladie. Sans cette prĂ©cision, les caisses d’Assurance Maladie refusent le remboursement. Par ailleurs, pensez Ă  contacter votre caisse pour savoir si un quota de remboursement sur les bas de compression est appliquĂ© au niveau local. Intervention d’une infirmiere pour la pose de bas de contention classe 4 Si vous avez une prescription mĂ©dicale, une infirmiere peut Ă©galement passer Ă  votre domicile pour vous aider Ă  les mettre. Mais souvent, il est difficile de trouver des professionnels disponibles surtout dans les grandes agglomĂ©rations. Mettre un bas de contention avec un enfile-bas L’utilitĂ© d’un enfile-bas de contention est rĂ©elle. Comme nous l’avons vu, de par leurs propriĂ©tĂ©s de contention, les bas, collants et chaussettes ne sont pas forcĂ©ment simples Ă  enfiler, le passage du talon pouvant s’avĂ©rer particuliĂšrement dĂ©licat. Selon moi, mettre un bas de contention, ce n’est pas trĂšs compliquĂ© mais il faut avoir le coup de main. Pour soi-mĂȘme ou pour poser des bas de contention Ă  un tiers, comme une personne ĂągĂ©e ou alitĂ©e, il existe des accessoires nommĂ©s enfile-bas » qui sont trĂšs diffĂ©rents les uns des autres. Voici toutes les informations pour bien choisir votre enfile-bas qui vous aideront concrĂštement Ă  mettre parfaitement vos bas de compression. Les solutions Ă  un enfilage des bas de contention difficile Tout d’abord, si vous avez de rĂ©elles difficultĂ©s Ă  enfiler vos bas, un petit tour chez le pharmacien spĂ©cialisĂ© ou un magasin d’orthopĂ©die peut ĂȘtre indiquĂ©. D’une part, cela fait partie de ses missions de vous montrer et vous expliquer comment les mettre les bas de compression pour qu’ils soient bien positionnĂ©s et donc qu’ils agissent correctement sur votre circulation sanguine. D’autre part, si vous avez de grandes difficultĂ©s pour les mettre cela peut s’expliquer par le fait que le modĂšle ne vous convient pas il faut donc changer de gamme et / ou de marque. À taille Ă©quivalente, ce ne sont pas les mĂȘmes produits. Il se peut aussi que les bas de contention achetĂ©s ne soient pas Ă  votre taille. Il faut donc vĂ©rifier vos mesures. Pour avoir des conseils de qualitĂ©, aller chez un pharmacien orthopĂ©diste qualifiĂ© est vivement conseillĂ©. Mon annuaire des spĂ©cialistes des bas de contention rĂ©pertorie plus de 1095 professionnels de qualitĂ©. Il est en consultation gratuite. Vous trouverez forcĂ©ment un spĂ©cialiste de la contention mĂ©dicale prĂšs de chez vous. Une fois que la taille, le modĂšle et la maniĂšre de poser les bas de contention auront Ă©tĂ© vĂ©rifiĂ©s, avec un peu d’entraĂźnement, vos bas, collants et chaussettes devraient s’enfiler sans trop de problĂšmes. L’utilitĂ© des enfile-bas de contention est rĂ©elle dans certaines circonstances Selon moi, un enfile-bas de contention est trĂšs utile voire indispensable dans certaines circonstances, car il permet de prĂ©server son autonomie pour mettre ses chaussettes et collants. Rester autonome est souvent une question difficile quand on sort d’une opĂ©ration, ou si vous n’avez plus 20 ans depuis longtemps. De plus, si votre forme physique n’est pas au beau fixe pour diffĂ©rentes raisons problĂšmes de dos, d’articulation, mal au ventre, arthrose, etc., ou si la contention est trĂšs forte classe 3, 4, selon moi, il ne faut pas hĂ©siter Ă  s’équiper d’un enfile-bas qui vous facilitera la vie. Il existe de nombreux modĂšles plus ou moins attrayants, plus ou moins intuitifs. LĂ  comme toujours, il faut les essayer pour choisir celui qui vous convient le mieux et pour cela, il vaut mieux aller dans une pharmacie spĂ©cialisĂ©e en orthopĂ©die. Vous pourrez aussi regarder les diffĂ©rentes vidĂ©os des fabricants disponibles sur internet. Mes tests d’enfile-bas pour mettre facilement les bas, collants et chaussettes de contention Depuis le temps que je parle des bas de contention, j’ai eu l’occasion de tester plusieurs enfiles-bas. Tous les fabricants de textile de contention proposent des enfile-bas. Il y a donc un large choix d’accessoires pour vous aider concrĂštement Ă  mettre les bas de compression mĂ©dicale. Pour ma part, j’en ai essayĂ© trois qui m’ont convaincue le Magnide qui fait partie de la gamme de chez Arion, le Varitec et l’Easy Slide Care de Sigvaris qui ressemble au modĂšle Magnide. Un enfile-bas de contention de voyage et qui sert partout le Arion Avec le dernier nĂ© de chez Arion, les bas se placent sans difficultĂ©. Dans les enfile-bas de contention, le dernier nĂ© est la gamme de chez Arion. La gamme est large et je l’ai testĂ©e. Parmi tous les produits disponibles, il y en a deux accessoires pour les chaussettes et bas mĂ©dicaux que je retiendrai principalement Enfile bas compression de voyage L’enfile-bas Magnide d’Arion Les gants pour agripper les collants, chaussettes et bas mĂ©dicaux Et voici les raisons de ce choix L’enfile-bas nommĂ© Magnide il sert Ă  tous types de bas pieds ouverts ou fermĂ©s, est plat et donc peut se mettre dans une valise, car trĂšs peu encombrant. Il semble rĂ©sistant. Le tissu ressemble Ă  de la toile de parachute tout en Ă©tant relativement agrĂ©able au toucher. Il permet de mettre les bas tout seuls comme vous le verrez dans la vidĂ©o qui suit. Elle n’est pas en français, mais les images sont assez parlantes Les gants qui accrochent bien les bas toujours toujours dans la gamme nommĂ©e Magnide. Concernant les gants pour mettre les chaussettes, bas et collants mĂ©dicaux, il y a finalement deux approches. La premiĂšre, vous prĂ©fĂ©rez ceux qui accrochent bien le bas. Ils permettent une bonne prise. Les gants Magnide sont dans cet esprit. La seconde, ceux qui permettent de faire glisser le bas. Dans ce cas-lĂ , des gants fins de mĂ©nage sont largement suffisants. Pour le savoir, encore une fois, l’idĂ©al est de faire des tests. Comment Ă©largir le bas de contention avec un enfile-bas ? Par ailleurs, l’entreprise idĂ©e 22 propose un enfile bas qui permet, Ă  l’aide d’une petite manivelle, d’élargir le bas pour enfiler le pied facilement. Je n’ai pas testĂ© ce modĂšle, mais je trouve tout de mĂȘme le procĂ©dĂ© intĂ©ressant. Voici une vidĂ©o explicative de ce mĂ©canisme par son crĂ©ateur Si vous prĂ©fĂ©rez des modĂšles plus classiques d’enfile-bas, avec une armature rigide, privilĂ©giez les enfile-bas en fer et n’achetez pas leurs homologues en plastique. Les enfile-bas en fer sont plus chers, mais beaucoup plus solides. Comment retirer des bas de contention ? Le retrait des bas de contention est beaucoup plus simple que de les mettre. Pour se faire, il suffit d’attraper le haut du bas et de le faire rouler jusqu’à la pointe du pied. Le passage du talon est, comme pour l’enfilage, un point dĂ©licat qui peut facilement endommager le bas de contention. Voici une vidĂ©o qui explique comment retirer un bas de compression veineuse facilement CrĂ©dits photo Fotolia et c Laetitia LORNIAC Jevous invite Ă  prendre connaissance de cette rĂ©ponse concernant la pose ou dĂ©pose de bas de contention. Je vous souhaite une bonne journĂ©e. Nom de l'auteur Tiphaine Date 6 janvier 2021 il y a plus d'un an rĂ©ponse r. Ce post vous a-t-il Ă©tĂ© utile ? Non ce post ne m'a pas Ă©tĂ© utile (26) Oui ce post m'a Ă©tĂ© utile (2) 7%. 7% des internautes ont trouvĂ© cette rĂ©ponse SommaireDĂ©finition qu'est-ce qu'une phlĂ©bite ?Thrombose veineuse superficielleThrombose veineuse profondeLa phlĂ©bite est-elle frĂ©quente ?Les symptĂŽmes de la phlĂ©bite caillot de sangLes causes et les facteurs de risque de la phlĂ©biteQuelles sont les personnes Ă  risque ?Thrombose moins de risques Ă  se faire vacciner qu'en ayant le coronavirusCombien de temps dure une phlĂ©bite ?Qui, quand consulter ?Évolution et complications de la phlĂ©biteDiagnostic quels examens et analyses sont nĂ©cessaires en cas de phlĂ©bite ?Quels traitements pour une phlĂ©bite ?Comment prĂ©venir une phlĂ©bite ?Les indications de la compressionLa compression doit ĂȘtre adaptĂ©e Ă  l’état veineuxSites d’informations et associations sur la phlĂ©biteDĂ©finition qu'est-ce qu'une phlĂ©bite ?Une phlĂ©bite correspond Ă  la formation d'un caillot sanguin, appelĂ© thrombus d'oĂč le nom de thrombose, qui survient au niveau d'une veine et qui l'obstrue. Une phlĂ©bite peut se former au niveau de n'importe quelle veine de l'organisme. Elle est cependant gĂ©nĂ©ralement situĂ©e au niveau des membres infĂ©rieurs mais elle peut se situer au niveau des membres supĂ©rieurs, les symptĂŽmes seront les mĂȘmes mollet, cuisse, jambe...En principe bĂ©nigne , elle doit nĂ©anmoins vous inciter Ă  consulter rapidement un mĂ©decin. En effet, au cours d’une phlĂ©bite, le caillot peut migrer vers des membres infĂ©rieurs pour se diriger vers la circulation pulmonaire et provoquer une embolie pulmonaire. Cette derniĂšre peut ĂȘtre d'un caillot de sang thrombus© Creative Commons© CC / Persian Poet Gal - Licence CC BY le docteur Ariel Toledano, mĂ©decin vasculaire, il est un peu dĂ©suet d’évoquer la phlĂ©bite. Aujourd’hui, le terme le plus couramment utilisĂ© est "thrombose veineuse". Il ajoute qu’il ne faut pas diffĂ©rencier la thrombose veineuse de l’embolie pulmonaire. En effet, si la premiĂšre n’est pas soignĂ©e, mal diagnostiquĂ©e ou pas prise Ă  temps par une Ă©quipe mĂ©dicale, elle peut dĂ©boucher sur une embolie rĂ©seau veineux des membres infĂ©rieurs bassin, cuisses, genoux compte un rĂ©seau profond et un rĂ©seau rĂ©seau profond passe dans les muscles et draine le sang pauvre en oxygĂšne en direction du cƓur. Ce rĂ©seau reprĂ©sente la quasi-totalitĂ© des veines des membres infĂ©rieurs. On parle de phlĂ©bite rĂ©seau superficiel, quant Ă  lui, a pour rĂŽle principal l’alimentation de la peau. Il est souvent le siĂšge de varices. C’est un rĂ©seau qualifiĂ© de secondaire qui se dĂ©verse ensuite dans le rĂ©seau profond. On parle de phlĂ©bite veineuse superficielleLa thrombose veineuse superficielle ou phlĂ©bite superficielle paraphlĂ©bite est caractĂ©risĂ©e par la prĂ©sence d’un caillot sanguin ou thrombus au niveau d’une veine superficielle. Cette phlĂ©bite est le plus gĂ©nĂ©ralement bĂ©nigne. Elle peut se compliquer si le caillot rejoint le rĂ©seau de veines profondes et causer alors une embolie pulmonaire. Mais sans ce phĂ©nomĂšne, le risque d’embolie reste phlĂ©bite superficielle implique souvent des symptĂŽmes locaux dermatologiques allant jusqu’à l’ulcĂšre variqueux perte de substance de la peau sur une zone plus ou moins Ă©tendue correspondant Ă  la zone privĂ©e de sang.Thrombose veineuse profondeLorsque le caillot se loge dans ce rĂ©seau veineux profond, on parle de thrombose veineuse profonde ou phlĂ©bite profonde. Elle est plus grave que la prĂ©cĂ©dente. En effet, le caillot peut facilement se dĂ©crocher et migrer vers les artĂšres pulmonaires, causant une embolie phlĂ©bite est-elle frĂ©quente ?L’embolie pulmonaire, qui peut survenir suite Ă  une phlĂ©bite, est la troisiĂšme cause de mortalitĂ© aprĂšs les maladies cardio-vasculaires et les cancers. En 2004, cette maladie veineuse a entrainĂ© 370 000 dĂ©cĂšs sur un ensemble de six pays europĂ©ens, selon une Ă©tude pré­sentĂ©e dans le Thromb Haemost, datĂ©e de symptĂŽmes de la phlĂ©bite caillot de sangPhlĂ©bite superficielleDans le cas d’une thrombophlĂ©bite ou thrombose veineuse superficielle paraphlĂ©biteLa veine atteinte est rouge et chaude formant un "cordon" veineux dur, tumĂ©fiĂ© et douloureux. La phlĂ©bite superficielle se traduit par une inflammation de la paroi de la veine ainsi que son obstruction par un caillot. Cette inflammation peut s'Ă©tendre Ă  la zone de peau environnante. La veine est souvent visible puisqu’il s’agit d’une veine de surface. Si la veine n'est pas totalement bouchĂ©e, les symptĂŽmes peuvent ĂȘtre veine atteinte est douloureuse ou sensible au toucher. Parfois, la zone atteinte enfle lĂ©gĂšrement oedĂšme local.PhlĂ©bite profondeDans le cas d'une thrombophlĂ©bite ou thrombose veineuse profonde, on retrouve Une douleur au mollet ou Ă  la cuisse, qui peut se propager dans toute la jambe. Il peut aussi s’agir d’un engourdissement ou de crampes, gĂȘnant la essoufflement et une sensation de gĂȘne durcissement et un gonflement ƓdĂšme du mollet, parfois jusqu'Ă  la cuisse ou mĂȘme de la jambe peau est dure, bleuĂątre/violette dans la rĂ©gion de la veine atteinteUne sensation de chaleur la peau est plus chaude au toucher et une lĂ©gĂšre fiĂšvre 38°C.Une accĂ©lĂ©ration anormale du cƓur, les battements dĂ©passent les 100 battements par minute tachycardieDes douleurs toux irritative avec parfois crachat cite quant Ă  lui les rougeurs, ƓdĂšmes, douleurs au niveau de la jambe ou du mollet. Ces symptĂŽmes vont ĂȘtre typiquement associĂ©s Ă  la thrombose veineuse et doivent amener Ă  consulter. "Ces signes ne sont malheureusement pas systĂ©matiquement prĂ©sents, ni trĂšs spĂ©cifiques. La phlĂ©bite peut mĂȘme ĂȘtre asymptomatique", ajoute l'Inserm. Les signes avant-coureurs d'une phlĂ©bite7 signes pour reconnaĂźtre une phlĂ©bite Vous avez quelques kilos en trop, les jambes lourdes ou marchez peu ? Vous prĂ©sentez des risques de phlĂ©bite ! FrĂ©quente, la phlĂ©bite peut conduire Ă  l'embolie pulmonaire, mortelle. Le point sur ses facteurs de risque, et comment...Les causes et les facteurs de risque de la phlĂ©biteLes thromboses veineuses profondes ou superficielles proviennent de la formation de caillots de sang au niveau des membres infĂ©rieurs, gĂ©nĂ©ralement le mollet. Principalement, il s’agit de thrombose veineuse profonde abrĂ©gĂ© en TVP.Parmi les situations Ă  risque, on peut citer les actes chirurgicaux, les traumatismes sĂ©vĂšres, grossesses, post-partum, ou encore l'immobilisation prolongĂ©e
 Ces situations peuvent provoquer une stagnation du sang dans les actes chirurgicauxLa formation de caillots sanguins dans les veines profondes dans les jambes peut Ă©galement ĂȘtre due Ă  l’inactivitĂ© qui suit une intervention chirurgicale ou une position couchĂ©e trop longue Ă  cause d’un plĂątre servant Ă  traiter une fracture. Le risque encouru aprĂšs une intervention chirurgicale dĂ©pend du type d’intervention subie par le patient, mais aussi de son chirurgie gĂ©nĂ©rale, les risques postopĂ©ratoires s’élĂšvent Ă  24 %. Ils sont variables selon la chirurgie pratiquĂ©e. Par exemple, les risques aprĂšs une chirurgie colorectale sont plus Ă©levĂ©s 35 % qu’aprĂšs une chirurgie gynĂ©cologique 18 %.En chirurgie orthopĂ©dique, lorsqu’un patient se fait poser une prothĂšse totale de hanche ou du genou, le risque de thrombose est Ă©valuĂ© entre 40 et 70 %.En neurochirurgie le risque de thrombose veineuse profonde varie entre 20 et 50 % en l’absence de prophylaxie e processus actif ou passif ayant pour but de prĂ©venir l'apparition, la propagation ou l'aggravation d'une maladie.La grossesse et post-partumLa grossesse est une situation Ă  risque de maladie veineuse thromboembolique MVTE, car elle favorise la stagnation du sang. La phlĂ©bite est environ cinq fois plus fré­quente chez la femme enceinte que dans la population gĂ©nĂ©rale. L’incidence de la thrombose veineuse profonde est d’envi­ron 1/1000 traitements contraception hormonale, corticoĂŻdes...Certains traitements mĂ©dicamenteux augmentent Ă©galement le risque de thrombose chimiothĂ©rapies ;La contraception oestroprogestative ;Les anti-oestrogĂšnes TamoxifĂšne ;Les traitements pour hyperstimulation ovarienne ;Les traitements hormonaux substitutifs THS Ă  base d’oestrogĂšnes ;Les thrombopĂ©nies induites par l’hĂ©parine HNF et HBPM peuvent ĂȘtre Ă  l’origine de la survenue d’un accident thrombotique veineux noter La prise de pilules contraceptives de troisiĂšme et de quatriĂšme gĂ©nĂ©ration qui contiennent un progestatif augmente le risque de thrombose veineuse phlĂ©bite profonde.L'immobilisation prolongĂ©eL’immobilisation prolongĂ©e long voyage sans bouger les jambes en avion, voiture ou train, qu’elle soit en position assise ou allongĂ©e, est un facteur de risque reconnu. Plusieurs situations d’immobilitĂ© prolongĂ©e sont donc Ă  risque paralysie, port d’un plĂątre, voyage en avion durant plus de 4 heures, voyages en train ou en voiture en position immobile durant plusieurs heures. Il est conseillĂ© lors des longs voyages de porter des bas de contention de maniĂšre prĂ©ventive. Et ce, que la personne ait ou non des antĂ©cĂ©dents ou des facteurs de risque. La formation d’un caillot peut se faire chez n’importe traumatisme au niveau de la veineLa phlĂ©bite ou thrombophlĂ©bite peut ĂȘtre due Ă  un traumatisme au niveau de la veine, provoquĂ©e par un choc, la pose d’un cathĂ©ter ou l’administration de mĂ©dicaments irritants sous intraveineuse Ă  l’hĂŽpital. Lorsqu’une veine subit un traumatisme, l’organisme dĂ©clenche une rĂ©action inflammatoire locale qui entraĂźne une douleur, une rougeur et un ƓdĂšme. Un caillot de sang peut se constituer dans la veine tabagismeLe tabac entraĂźne une inflammation chronique, favorisant la coagulation consommation en excĂšs de selIl est en effet recommandĂ© de limiter l'apport en sel qui favorise la rĂ©tention d'eau et altĂšre la circulation sanguine. On limite la charcuterie, le fromage, les soupes toutes prĂȘtes et tous les aliments industriels dont le sel assure la manque d'hydratationUne bonne hydratation permet de maintenir la fluiditĂ© du sang et d'Ă©viter qu'il devienne trop concentrĂ©, car plus le sang est Ă©pais, plus le risque de formation de caillots augmente. Il est donc recommandĂ© de boire 1,5L d'eau par tĂ©lĂ©travail Depuis la dĂ©but de la pandĂ©mie causĂ©e par la Covid-19, le tĂ©lĂ©travail s'est largement dĂ©mocratisĂ©. Le cardiologue François CarrĂ© vient d'expliquer Ă  nos confrĂšres de Top SantĂ© que le tĂ©lĂ©travail pouvait favoriser la formation d’un caillot de sang dans une est simple ce serait liĂ© Ă  "la position assise, avec les jambes croisĂ©es sous le fauteuil", explique le Pr CarrĂ©. En effet, Ă  la maison, on bouge naturellement moins qu’au travail. "On sait que les gens sĂ©dentaires, et surtout les gens en surpoids parce qu’ils ont une circulation veineuse altĂ©rĂ©e, font plus de phlĂ©bites que les gens actifs".L'insuffisance veineuse L'insuffisance veineuse chronique favorise la survenue des phlĂ©bites superficielles ou paraphlĂ©bites sensation de jambes lourdes, varices...Plus rarement, il peut s’agir d’une anomalie gĂ©nĂ©tique de la elle est causĂ©e par une infection bactĂ©rienne de la veine par un staphylocoque micro-organisme prĂ©sent sur la peau.Les varices sont en cause dans 90% des thrombophlĂ©bites systĂšme circulatoire sanguin© Creative CommonsCrĂ©dit Mariana Ruiz Villarreal, mai 2009 © CC Licence domaine publiqueQuelles sont les personnes Ă  risque ?La phlĂ©bite est une maladie qui peut provenir de plusieurs facteurs et certaines personnes ont plus de risques que d’autres. Certains facteurs sont dits permanents. C’est-Ă -dire qu’ils sont propres au patient et que le mĂ©decin ne pourra influer sur eux. Il doit cependant les prendre en compte lors de la recherche de son c'est un facteur qui augmente Ă©normĂ©ment le risque de thrombose veineuse. Plus on est ĂągĂ© et plus le risque de thrombus est important. Le rapport un cas pour dix mille avant 40 ans et un pour mille une fois cet Ăąge franchi. Il est Ă  noter que chez les personnes ĂągĂ©es 75 ans et + le risque augmente Ă  un cas pour cent. Ce type d’accident veineux est extrĂȘmement rare chez les personnes qui ont dĂ©jĂ  souffert de phlĂ©bite les antĂ©cĂ©dents de thrombose constituent un facteur de risque majeur, surtout si aucune cause n’a Ă©tĂ© personnes dont un membre de la famille a dĂ©jĂ  souffert de phlĂ©bite ou d’embolie pulmonaireLes personnes qui souffrent d’insuffisance veineuse ou qui ont des varicesLes personnes souffrant d’obĂ©sitĂ© l’obĂ©sitĂ© majore en moyenne de 1,5 Ă  2 fois le risque de thrombose veineuse post-opĂ©ratoire. Elle est due Ă  une immobilisation plus importante avec une reprise de la marche plus femmes enceintes le risque de phlĂ©bite est important pour les femmes enceintes, surtout en fin de grossesse et juste aprĂšs l’ personnes en surpoids Le surpoids augmente le risque de souffrir de caillots sanguinsLes personnes ayant une alimentation trop sucrĂ©e Pour garder un sang fluide et des artĂšres "propres", il est important d'Ă©viter de consommer des aliments ultra-transformĂ©s plats prĂ©parĂ©s, fast-food, etc, trop riches en graisses saturĂ©es charcuteries, viennoiseries, fritures, etc et en sucres rapides bonbons, sodas, etc.Les personnes atteintes d’une maladie de coagulation du sang thrombophilie ou d’une maladie inflammatoire colite ulcĂ©reuse, lupus, maladie de Behçet.... Au cours des colites type maladie de Crohn et rectocolite hĂ©morragique -RCH, le risque de thrombose veineuse est 2 Ă  3 fois supĂ©rieur par rapport Ă  la population personnes atteintes d’un cancer un cancer est retrouvĂ© chez 10 Ă  20 % des patients ayant une thrombose veineuse. La survenue d’une thrombose, apparemment idiopathique sans cause connue, peut prĂ©cĂ©der parfois de quelques annĂ©es le diagnostic de cancer. De plus, certains mĂ©dicaments utilisĂ©s en chimiothĂ©rapie accroissent le risque de caillots de personnes souffrant de maladies cardiovasculaires comme l’insuffisance cardiaque le cƓur a du mal Ă  bien faire circuler le sang causant une personnes ayant subi une intervention chirurgicale importante certaines doivent rester alitĂ©es plusieurs jours par exemple, une chirurgie Ă  la hanche et d'autres doivent porter un moins de risques Ă  se faire vacciner qu'en ayant le coronavirusC'est un nouvel argument pour la vaccination. Le risque d'avoir des caillots sanguins est beaucoup moins Ă©levĂ© aprĂšs s'ĂȘtre fait vacciner contre le coronavirus qu'en contractant le virus. C'est ce qu'il ressort de la plus large Ă©tude publiĂ©e Ă  ce jour sur les effets secondaires liĂ©s au vaccin contre le une Ă©tude britannique publiĂ©e ce vendredi 27 aoĂ»t dans le British Medical Journal BMJ, il existe un "risque accru" de dĂ©velopper un caillot sanguin aprĂšs s'ĂȘtre fait vacciner contre le coronavirus, mais ce risque est "beaucoup plus faible que celui associĂ© Ă  l'infection par le SRAS-Cov-2".En effet, comme le rapporte l'AFP, notamment reprise par La Provence, qui relaie l'Ă©tude, le risque de dĂ©velopper une thrombose veineuse est presque 200 fois plus Ă©levĂ© en contractant le Covid 12 614 cas supplĂ©mentaires sur 10 millions qu'en se faisant vacciner avec AstraZeneca 66 cas supplĂ©mentaires.Combien de temps dure une phlĂ©bite ?La durĂ©e du traitement varie en fonction de la localisation de la thrombose TVP et des circonstances mois pour une TVP des veines surales, c’est-Ă -dire des mollets ;6 mois pour une TVP proximale ;6 mois en cas de TVP surale plus embolie pulmonaire ;6 mois en cas de TVP proximale avec embolie ;DĂ©finitif en cas de TVP quand consulter ?La thrombose veineuse reprĂ©sente une urgence mĂ©dicale relative. Il faut agir dĂšs les premiers signes et consulter son mĂ©decin le plus rapidement possible. Il pourra ainsi agir en consĂ©quence, dĂšs le diagnostic posĂ© et Ă©viter au patient l'embolie pulmonaire qui pourrait lui ĂȘtre est un mĂ©decin apte Ă  traiter les maladies qui concernent les vaisseaux sanguins. Celui qui s’occupe du systĂšme veineux se nomme une opĂ©ration chirurgicale de plus grande ampleur a besoin d’ĂȘtre faite, on aura recours Ă  un chirurgien vasculaire. DĂšs les premiers symptĂŽmes d’une thrombose veineuse, le patient doit contacter un mĂ©decin, voire les urgences. Les complications d’une thrombose veineuse peuvent ĂȘtre fatales, il faut donc agir le plus rapidement mĂ©decin vasculaire est la spĂ©cialitĂ© qui analyse le fonctionnement des vaisseaux sanguins. Il a pour mission d’établir un diagnostic, parfois avec l’aide d’un appareil Doppler, chargĂ© de mesurer les flux sanguins. Il pourra, Ă  la suite de ce diagnostic, proposer un traitement adaptĂ© au et complications de la phlĂ©biteL'embolie pulmonaireUne thrombose veineuse profonde qui n’aurait pas Ă©tĂ© prise Ă  temps peut dĂ©boucher sur une embolie pulmonaire. L’embolie pulmonaire dĂ©signe l’obstruction d’une artĂšre pulmonaire ou de l’une de ses branches par un caillot de sang. Elle provoque une altĂ©ration des Ă©changes gazeux risquant d’altĂ©rer l’oxygĂ©nation caillot se forme lors de la phlĂ©bite et se dĂ©tache de la paroi de la veine pour remonter vers le cƓur dans le sens de la circulation veineuse. En se contractant, le ventricule droit propulse le caillot dans les artĂšres pulmonaires. En cheminant vers des conduits de plus en plus fins, il finit par rester bloquĂ©. Dans le cas d’une embolie, il est primordial d’agir le plus rapidement syndrome post-phlĂ©bitiquePrĂšs de 20 Ă  50 % des phlĂ©bites provoquent un syndrome post-phlĂ©bitique malgrĂ© les une veine profonde est touchĂ©e, des symptĂŽmes d’insuffisance veineuse peuvent survenir gonflement persistant des jambes oedĂšme, varices et des ulcĂšres aux jambes, exposant Ă  de nouvelles phlĂ©bites ou Ă  l’apparition d’ulcĂšres cutanĂ©s aux chevilles notamment. Cependant, la prise en charge prĂ©coce d’une phlĂ©bite avec port d’une contention veineuse permet d’éviter ces noter comme la phlĂ©bite touche souvent une seule jambe, ce syndrome est habituellement risque de rĂ©cidiveUne thrombose veineuse profonde TVP peut rĂ©cidiver durant l’annĂ©e du premier Ă©pisode en raison des lĂ©sions que la premiĂšre phlĂ©bite peut engendrer Ă  la paroi vasculaired'un traitement anticoagulant insuffisantDiagnostic quels examens et analyses sont nĂ©cessaires en cas de phlĂ©bite ?L'Ă©cho-dopplerL’écho-doppler ou l’échographie-doppler sert Ă  observer la circulation du sang dans certains vaisseaux du corps. Il combine une Ă©chographie pour visualiser correctement les vaisseaux et la fonction doppler qui permet d’observer la façon dont s’écoule le sang dans ces existe des Ă©cho-doppler artĂ©riel pour visualiser une artĂšre spĂ©cifique ou Ă©cho-doppler veineux pour visualiser les veines. Le mĂ©decin prescrit gĂ©nĂ©ralement des Ă©cho-doppler pour visualiser d’éventuelles obstructions des artĂšres ou pour estimer le fonctionnement des valves cardiaques structures souples qui sĂ©parent les cavitĂ©s cardiaques. Pour les membres infĂ©rieurs, on s’en sert pour vĂ©rifier l’état de la circulation dans les artĂšres et les veines des jambes et des se dĂ©roule comme une Ă©chographie, Ă  l’aide d’une sonde placĂ©e sur la peau au contact de la zone Ă  explorer. Le mĂ©decin enduit la peau d’un gel qui amĂ©liore la qualitĂ© de l’image et aide au dĂ©placement de la sonde. Les ondes de l’échographie pĂ©nĂštrent dans l’organisme et rebondissent sur les vaisseaux pour pouvoir les visualiser. Les ultrasons traversent le flux sanguin et dĂ©terminent la vitesse et le sens de l’écoulement. Ils permettent Ă©galement de dĂ©terminer si le flux sanguin est homogĂšne ou examen permet de dĂ©terminer les diffĂ©rentes anomalies dans les vaisseaux sanguins. Dans un cas de suspicion de phlĂ©bite, il permet de vĂ©rifier s’il y a des caillots dans les veines. Ce qui pourrait mener plus tard Ă  une embolie pulmonaire si le caillot se dĂ©tache pour migrer vers les artĂšres D-dimĂšresLe mĂ©decin peut faire un examen D-dimĂšres pour valider son diagnostic. Les D-dimĂšres sont issus de la dĂ©gradation de la fibrine, une protĂ©ine impliquĂ©e dans la coagulation sanguine. Quand le sang coagule, certains de ses constituants se fixent les uns aux autres, notamment Ă  l’aide de la la coagulation sanguine est excessive, elle peut ĂȘtre associĂ©e Ă  la formation de caillots sanguins pouvant avoir comme consĂ©quence une thrombose veineuse profonde, voire une embolie pulmonaire. Si c’est le cas, un mĂ©canisme se met en place pour dĂ©grader la fibrine en excĂšs et la rĂ©duire en fragments, certains d’entre eux Ă©tant les D-dimĂšres. Leur prĂ©sence peut tĂ©moigner de la formation d’un caillot examen est rĂ©alisĂ© par une simple prise de sang. Le dosage de D-dimĂšres permet de dĂ©celer la prĂ©sence d’un caillot dans le sang. Si le taux de D-dimĂšres est Ă©levĂ©, c’est qu’il y a une suspicion de la prĂ©sence d’un caillot indiquant une potentielle thrombose veineuse profonde, voire une embolie pulmonaire. Cet examen est confirmĂ© par l’ traitements pour une phlĂ©bite ?Soigner la phlĂ©bite superficielleUne phlĂ©bite superficielle est un traitement local. Sauf si elle est situĂ©e Ă  proximitĂ© d’une veine profonde. On peut dans ce cas aller jusqu’à l’injection d’anticoagulants par voie injectable Arixtra. Il faut en plus porter les bas de contention pour phlĂ©bite prescrits par le noter les bas de contention pour phlĂ©bite ils permettent de diminuer les symptĂŽmes en particulier l’ƓdĂšme induit par l’obstruction de la veine. La contention est recommandĂ©e pour une durĂ©e d’au moins 3 mois, mais dure le plus souvent 6 une phlĂ©bite profondeLe traitement des thromboses veineuses profondes a pour objectif de prĂ©venir l’embolie pulmonaire et la survenue d’une maladie post-phlĂ©bitique. Le traitement repose sur la prise d’un anticoagulant et le port de bas de contention pour existe plusieurs catĂ©gories de mĂ©dicaments antithrombotiques, les principaux sont Les anti-vitamines K AVKCes antivitamines K agissent en occupant la place de la vitamine K dans des rĂ©actions indispensables Ă  la synthĂšse de certains facteurs de la coagulation. Leur but est d’éclaircir le sang pour empĂȘcher la formation de anticoagulants oraux directs AODLes anticoagulants oraux directs ont l'avantage thĂ©orique, par rapport aux antivitamines K de ne pas requĂ©rir de contrĂŽle sanguin rĂ©gulier, d'avoir peu d'interactions mĂ©dicamenteuses, d'avoir un dĂ©lai d'action court et de ne pas nĂ©cessiter de rĂ©gime aux antivitamines K, les anticoagulants oraux directs ne peuvent pas ĂȘtre donnĂ©s en cas d’insuffisance rĂ©nale ou de valve cardiaque mĂ©canique, contrairement aux antivitamines prĂ©venir la formation de caillots de sang Évitez les pĂ©riodes d’immobilitĂ© comme en avion par exemple. N’hĂ©sitez pas Ă  bouger plusieurs fois, surtout si le voyage dure quelques Ă  Ă©lever vos jambes le plus possible et Ă  porter des bas de contention si les femmes, la prise de contraceptifs oraux pilules augmente le risque de thrombophlĂ©bite, qui est encore plus Ă©levĂ© si elles fument. Si vous prĂ©sentez un facteur de risque, votre mĂ©decin vous prescrira un autre contraceptif stĂ©rilet, prĂ©servatif
 et vous incitera Ă  arrĂȘter de indications de la compressionEn prĂ©vention des phlĂ©bites chez les personnes alitĂ©es, les mĂ©decins prescrivent des bas de contention avant une intervention chirurgicale ou pour un long trajet en avion. Les collants, bas et chaussettes de compression sont gĂ©nĂ©ralement prescrits en cas d’insuffisance veineuse superficielle et/ou lors de prĂ©sence d’oedĂšme. Ces outils thĂ©rapeutiques sont Ă©galement utilisĂ©s en cas de thrombose veineuse avĂ©rĂ©e et de maniĂšre prĂ©ventive, en post chirurgie, en prĂ©vention et traitement de la thrombo-embolique, pour Ă©viter les sĂ©quelles d’une phlĂ©bite ainsi qu’en cas d’ulcĂšre. “La compression va rĂ©duire la pression du flux sanguin et amĂ©liorer le retour veineux” note le mĂ©decin compression doit ĂȘtre adaptĂ©e Ă  l’état veineuxLe docteur Toledano nous explique qu’il existe plusieurs types de compression. Avant de prescrire le plus adaptĂ©, un examen approfondi doit ĂȘtre rĂ©alisĂ© par un mĂ©decin vasculaire, un phlĂ©bologue ou un angiologue. “Le choix de la contention doit ĂȘtre adaptĂ© Ă  l’état veineux du patient et de son problĂšme initial” ajoute le existe 4 degrĂ©s de compression, de la force 1 Ă  4. Ces produits ne sont disponibles que sur prescription mĂ©dicale. En revanche, il existe des gammes de maintien collants et bas que l’on peut trouver en pharmacie et grande surface qui ont un lĂ©ger effet sur la les situations Ă  haut risque de phlĂ©bite, telle aprĂšs une intervention chirurgicale lourde ou lorsqu’on porte un plĂątre pendant plusieurs semaines, il est nĂ©cessaire de prendre des anticoagulants, des mĂ©dicaments fluidifiant le femmes Ă  risque ne doivent pas prendre d’oestroprogestatifs pilule contraceptive ou autres traitements hormonaux comme les traitements de la mĂ©nopause.Peut-on Ă©viter la phlĂ©bite ?RĂ©ponse du Dr Ariel Toledano, mĂ©decin vasculaire "Il faut faire du sport rĂ©guliĂšrement, et lutter contre l’immobilitĂ©. Et si une personne sait que dans sa famille, il y a dĂ©jĂ  eu des thromboses veineuses profondes, elle ne doit pas hĂ©siter Ă  surveiller. Par exemple, lors des grossesses, ne pas hĂ©siter Ă  mettre des bas de contention. Quand on sait qu’on a une hĂ©rĂ©ditĂ©, on va ĂȘtre plus Ă  l’écoute de ce type de problĂšme et consulter".Les exercices Ă  faire debout pour l'Ă©viter Que vous fassiez un long trajet en avion ou que vous soyez simplement chez vous, pensez Ă  marcher toutes les deux heures, c’est un minimum. Allez vous promener une demi-heure autour de votre maison, faites un peu de jardinage, dĂ©ambulez un peu dans l’allĂ©e du train, ou allez simplement chercher un verre d’eau toutes les occasions sont bonnes pour se dĂ©gourdir les ailleurs, quelques exercices peuvent renforcer les bienfaits de la marche, et ainsi amĂ©liorer la santĂ© de vos vaisseaux de genouxRĂ©alisez des mouvements de marche sur place, en montant bien vos genoux, de façon Ă  ce qu’ils forment un angle droit avec le sol, pendant environ une sur les pointesDebout, pieds parallĂšles, hissez-vous sur la pointe des pieds puis reposez doucement vos talons sur le sol. RĂ©pĂ©tez l’exercice une vingtaine de debout, levez la jambe droite de maniĂšre Ă  le mettre perpendiculaire au sol. Poussez le pied vers le bas, orteils tendus, de maniĂšre Ă  l’étirer, puis remontez vos orteils vers le haut en flĂ©chissant la cheville. Alternez ce mouvement 10 fois, puis faites de mĂȘme avec la jambe gauche. Pour conserver votre Ă©quilibre, vous pouvez poser la main sur le dossier d’une d’informations et associations sur la phlĂ©bite L enfile bas Sigvaris Rolly souple et rĂ©volutionnaire, propose une technique bien particuliĂšre pour enfiler et pour retirer tout type de compression : chaussettes, bas, collants et manchon. TrĂšs compact et transportable, il est Ă©galement lavable Ă  l’eau et au savon. Utilisable seul ou par tiers, il change la vie de ceux qui ont pris le pli.

Cht du 15/09/2011 Les rĂ©ponses Ă  vos questions avec les Drs GĂ©rard Cohen-Solal et Olivier Hartung, chirurgiens vasculaires. Les rĂ©ponses du Dr GĂ©rard Cohen-Solal, chirurgien vasculaire Pourquoi y a-t-il davantage de phlĂ©bites des membres infĂ©rieurs que des membres supĂ©rieurs ? En raison de la stase veineuse dans les membres inferieurs. Ma fille de 6 ans 1/2 a une veine qui part de la cuisse droite jusqu'Ă  la cheville qui est gonflĂ©e et qui aprĂšs trop de marche lui fait mal avec une sensation de chaleur. Est-ce que cela peut ĂȘtre un caillot ? Je m'inquiĂšte ? Ce n'est pas un caillot mais peut ĂȘtre une varice il faut faire effectuer un Ă©cho Doppler veineux. Peut-on garder les bas de contention la nuit ? Il vaut mieux Ă©viter cela. Quels sont les signes de l'embolie pulmonaire ? Une violente douleur dans la poitrine et difficultĂ© respiratoire puis ensuite crachat sanglant. Mon fils de 29 ans a eu une embolie pulmonaire dĂ©but aoĂ»t. Il vit aux USA et les mĂ©decins ont tĂątonnĂ© avant de trouver car rien ne pouvait laisser prĂ©voir cet accident. On doit lui refaire des examens pour savoir s'il s'agit d'une maladie auto-immune de la coagulation, personne dans la famille n'a eu cela. A la naissance mon fils, il avait Ă©tĂ© transfusĂ©, le sang reçu pourrait-il en ĂȘtre la cause ? Non le sang transfuse ne peut ĂȘtre en cause mais il faut rechercher une anomalie gĂ©nĂ©tique de la coagulation. AprĂšs une phlĂ©bite est-on astreinte Ă  un surveillance Ă  vie ? Non si la veine est redevenue normale et si on a trouve la cause Ă  la phlĂ©bite. J'ai une fracture du pied et une phlĂ©bite, comment mettre mes bas de contention ? Vous ne pouvez pas, il vaut mieux mettre des bandes Ă©lastiques. AprĂšs 2 phlĂ©bites dans le passĂ©, je porte des bas de contention et aimerais savoir quel sport vous me conseillez afin d'entretenir mon rĂ©seau sanguin et Ă©viter une rĂ©cidive ? VĂ©lo, natation course Ă  pied avec la contention. Mon mari 52 ans, est sujet depuis 2 ans Ă  des crampes quasiment tous les jours Ă  l'intĂ©rieur comme Ă  l'extĂ©rieur des cuisses, jambes et mollets. Cela peut-il avoir un rapport avec une phlĂ©bite qu'il a faite en 1996, suite Ă  une fracture du calcanĂ©um ? C'est peu probable surtout si c'est bilatĂ©ral. Recherchez une cause musculaire. Une phlĂ©bite, c'est une mauvaise circulation du sang ? Non c'est un caillot dans une veine qui entraine une inflammation mĂȘme si le sang circule bien. J'ai Ă©tĂ© opĂ©rĂ© vendredi d'une ligamentoplastie du LCA, je suis sous anticoagulant depuis samedi et depuis hier, j'ai des douleurs trĂšs aigues dans le muscle du mollet quand je me mets debout. Est-il possible de faire une phlĂ©bite en Ă©tant sous anti-coagulant ? Oui faites faire un Ă©cho doppler au moindre doute. Doit-on enlever ses bas de contention en Ă©tant allongĂ©e et pour dormir ? Oui. Une pĂ©riphlĂ©bite peut-elle entraĂźner des varices ? Non c'est l'inverse, la pĂ©riphlĂ©bite se dĂ©veloppe sur des veines variqueuses. A la suite d'un violent choc sur un nƓud variqueux et la formation d'une boule douloureuse, faut-il craindre une phlĂ©bite ? Oui tout traumatisme peut entrainer une phlĂ©bite. Un Ă©veinage de la grande saphĂšne est prĂ©vu, je prĂ©fĂšre un traitement par mĂ©dicament ou mieux l'acupuncture. Est-ce possible ? Non si la veine est trĂšs abimĂ©e, il faut la traiter chirurgicalement. PhlĂ©bite il y a 1 an. Veine fĂ©morale bouchĂ©e et fibrosĂ©e. Puis-je avoir recours Ă  la chirurgie vasculaire ? Oui peut-ĂȘtre il faut consulter en centre spĂ©cialisĂ©. Merci pour votre prĂ©cision sur le sang transfusĂ©, une recherche gĂ©nĂ©tique va ĂȘtre faite, il a un frĂšre de 2 ans plus ĂągĂ©. Est-ce utile qu'ensuite son frĂšre fasse la recherche aussi ? Oui. Une hygiĂšne de vie ou une alimentation spĂ©cifique peut-elle aider Ă  renforcer le systĂšme veineux ? Oui surtout la marche. Comment est-ce que la grossesse peut entraĂźner une phlĂ©bite ? Par quel mĂ©canisme ? Par compression dans le petit bassin qui gĂšne le retour veineux. Pourquoi est-il prĂ©fĂ©rable de s'allonger pour mettre les bas de contention aprĂšs la douche du matin ? Pour mettre la contention quand les jambes sont le moins enflĂ©es. Le traitement anticoagulant est-il dangereux ? Le tĂ©moin de l'Ă©mission parlait de milliers de mort ? Dangereux si mal surveillĂ© sinon non. Suite Ă  de la radiothĂ©rapie ma mĂšre a un lymphoedome sur la cuisse, depuis quelques mois il est apparu une phlĂ©bite du membres infĂ©rieur que faire ? Pour info j'ai un cancer du sein avec mĂ©tastases, myasthĂ©nie, diabĂšte et insuffisance cardiaque. Il lui faut une contention Ă©lastique permanente et un drainage lymphatique. Pour le moment mon fils prend de la Coumadine en attendant des investigations approfondies, est-ce un anticoagulant dangereux ? Non si bien surveillĂ©. Je voudrais savoir comment Ă©valuer un traitement anticoagulant au long cours ? Dosage TP et INR. Y a-t-il une alternative aux bas de contention quand on vit comme moi dans un pays chaud ? Les chaussettes suffisent en gĂ©nĂ©ral. Quels sont les centres spĂ©cialisĂ©s en chirurgie vasculaire aprĂšs une phlĂ©bite ? HĂŽpital nord Marseille et clinique du grand large Ă  Decines 69. PhlĂ©bite membre supĂ©rieur gauche et diagnostic facteur 5 de Leiden le traitement anticoagulant est-il Ă  vie ? Oui. Un pontage d'une veine du bras est-il une grosse chirurgie ? C'est pour mon fils a qui il manque un segment veineux ? Non la chirurgie se fait sous anesthĂ©sie du bras. J'ai des douleurs vives dans le mollet droit quand je suis debout, mais par contre, je n'ai rien du tout dĂšs que je me couche ou que je mets ma jambe Ă  l'horizontale. Est-ce un des signes d'une phlĂ©bite ? Pour info, j'ai Ă©tĂ© opĂ©rĂ© vendredi du genou et je pose trĂšs peu mon pied par terre, je suis sous anticoagulant. Faites faire un Ă©cho doppler veineux. Je vais me faire opĂ©rer des 2 jambes la semaine prochaines pour des varices assez grosses mais non douloureuses. Je mets dĂ©jĂ  des bas. Suis-je plus sujette au phlĂ©bites ? Pas spĂ©cialement si on traite correctement vos varices. J'ai 65 ans et suis hypertendu avec un problĂšme de varices stade 4 et peut-ĂȘtre un caillot. Je suis sous traitement contre l'ostĂ©oporose du type Actonel, y a-t-il risque de phlĂ©bite ? Oui pour les varices. Pourquoi le sport est-il interdit dans les phlĂ©bites ? Le caillot peut migrer et faire une embolie pulmonaire. Quels sont les risques prĂ©cis du traitement anticoagulant ? HĂ©morragie si dosage inadĂ©quat. J'ai fait 5 phlĂ©bites. L'examen Ă  trouvĂ© un dĂ©ficit en protĂ©ines S. Est-ce la cause de ces phlĂ©bites ? Je suis sous anticoagulant Ă  vie et porte des bas de contention. Oui il faut continuer les anticoagulants Ă  vie. Est-ce qu'une fistule thrombosĂ©e peut provoquer une embolie pulmonaire et est-il possible de la dĂ©boucher plus d'un an aprĂšs la thrombose ? Non aux 2 questions. Le repos strict allongĂ© est-il nĂ©cessaire et pour combien de temps, aprĂšs le diagnostic d'une phlĂ©bite ? Cela dĂ©pend de l'extension de la phlĂ©bite mais en cas de localisation au mollet seulement 8 j suffisent. Une mauvaise circulation peut-elle ĂȘtre la cause de douleur permanente des membres infĂ©rieurs surtout inguinale et aux mollets ? Non. J'ai 31 ans et je me suis fait faire une opĂ©ration du genou droit le 18/08/2011. Depuis une petite semaine, j'ai mal au mollet, peut-il s'agir d'une phlĂ©bites dĂ©butante ? Ou peut-ĂȘtre Ă  cause de la rééducation que je fais ? Dans le doute, il vaut mieux faire un Doppler veineux. Que pensez-vous des veinotoniques Ă  prendre en Ă©tĂ© ? L'action a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ©e seulement en cas de poussĂ©e variqueuse inflammatoire. Est-ce moi ou mon mĂ©decin qui doit prendre contact avec les spĂ©cialistes de la chirurgie vasculaire ? Parlez en Ă  votre mĂ©decin qui vous adressera. Je suis sous Evista pour l'ostĂ©oporose et depuis quelque temps j'ai des douleurs dans les jambes effet secondaire du mĂ©dicament. Est-ce que je risque une phlĂ©bite ? Non pas dĂ©montrĂ©. Les fourmillements aux orteils sont-il dĂ» Ă  la mauvaise circulation sanguine ? Non. J'ai 45 ans en juillet. J'ai fait une embolie pulmonaire bilatĂ©rale massive, je suis maintenant traitĂ©e avec un anticoagulant oral plus hĂ©parine. Actuellement, j'ai encore un caillot dans la veine poplitĂ©e. Je regardais votre Ă©mission quand vous avez parlĂ© de ModĂšne, j'aurais voulu savoir le nom de l'angiologue italien vu que j'habite Ă  30 kms de ModĂšne. Pr Oscar Maletti. J'ai des veinules disgracieuses en quantitĂ© sur les cuisses est-ce vecteur de phlĂ©bites ? Non. Est-ce que la suite opĂ©ratoire d'une opĂ©ration des varices est douloureuse ? Peut-on revivre normalement tout de suite sachant que j'ai un bĂ©bĂ© de 20 mois ? Douleurs pendant 21 j au maximum. Mon fils de 24 ans fait des phlĂ©bites depuis l'Ăąge de 17 ans dĂ» au facteur 5. Quel est son avenir ? Anticoagulants Ă  vie. En enlevant la veine concernĂ©e par une phlĂ©bite, peut-il y avoir une mauvaise vascularisation du territoire qu'elle irriguait ? Non. Les drainages lymphatiques sont-ils efficaces ? Oui. Ma fille de 16 ans a une thrombose de la veine iliaque complĂšte, peut-elle ĂȘtre opĂ©rĂ©e ? Sans doute consultez. Quelle est la deuxiĂšme Ă©quipe chirurgicale française Ă  faire ce type d'interventions s'il vous plait ? Clinique grand large 69 Dr NICOLINI. Suite au diagnostic d'embolie pulmonaire, on m'a trouvĂ© des phlĂ©bites dans les 2 mollets dont une veine dilatĂ©e Ă  plus de 1 cm avec des caillots. Pensez-vous que cette veine va se dĂ©boucher ? Dois-je porter les bas de contention aussi la nuit ? La veine se dĂ©bouche dans 75% des cas et pas de contention la nuit. Ma mĂšre, mes tantes, mes oncles ont tous fait une phlĂ©bite suivie d'une embolie pulmonaire Ă  cause d'un dĂ©ficit en protĂ©ine C et d'une mutation du facteur 2 de la coagulation. J'ai le mĂȘme problĂšme de coagulation, des D-dimĂšres trĂšs Ă©levĂ©s pendant les grossesses mais je n'ai jamais fait de phlĂ©bite. Avec l'Ăąge suis-je plus Ă  risque d'en faire une ? Oui il y a un risque parlez-en au gynĂ©co. Mon fils, 39 ans, a un thrombus dans une artĂšre entre l'estomac et la rate causes ? Traitements ? Intervention chirurgie ? RĂ©cidive ? Faire un bilan artĂ©riel dans un service spĂ©cialisĂ©. Je me fais opĂ©rer des varices vendredi 23/09. Pourrais-je conduire le lundi sachant que je travaille et m'occuper normalement des mes 3 enfants ? Oui si une seule jambe opĂ©rĂ©e sinon prudence. AprĂšs une thrombose en 1995 pendant une grossesse, on me diagnostiquĂ© un problĂšme de coagulation et un soupçon de lupus en 2007. Je prends du KardĂ©gic 75 depuis mais cela me provoque des rĂšgles hĂ©morragiques. Dois-je quand mĂȘme continuer le KardĂ©gic Ă  vie ou y a t-il une autre solution ? Oui continuer le KardĂ©gic malgrĂ© le risque hĂ©morragique. AprĂšs ma phlĂ©bite sur veine profonde, j'ai toujours le pied gauche gonflĂ©. Est-ce que l'opĂ©ration montrĂ©e dans l'Ă©mission est la solution ? Il faut faire un bilan complet phleboscanner. PhlĂ©bite non dĂ©tectĂ©e pendant 2 mois. J'ai Ă©normĂ©ment souffert ! Sous anticoagulant pendant 1 an car veine cave et fĂ©morale bouchĂ©es. J'ai des douleurs dans la jambe et des varices. Dois-je ĂȘtre opĂ©rĂ©e ? On ne doit pas ĂȘtre opĂ©rĂ©e il n'y a pas d'obligation mais on peut l'ĂȘtre pour ĂȘtre amĂ©liorĂ©. Les appareils presso-masseur ou les massages sont-ils contre-indiquĂ© en cas de phlĂ©bite ou varice ? Contre indiquĂ© si phlĂ©bite pas pour les varices. 52 ans embolie pulmonaire sans cause apparente de phlĂ©bite. L'hĂŽpital m'a trouvĂ© un problĂšme de coagulation . Je suis asthmatique comment ĂȘtre sure que ce n'est pas Ă  nouveau une embolie quand j'ai une douleur dorsale ou du mal Ă  respirer sans cause apparente ? Si asthme, c'est rĂ©versible sous Ventoline. Ablation des deux saphĂšnes Ă  19 ans puis des interventions rĂ©guliĂšres en ambulatoires pendant de longues annĂ©es, mes varices se sont dĂ©placĂ©es le long de mes membres inferieurs j'ai 62 ans. Je n'ai jamais fait de phlĂ©bites mais dois-je me faire suivre de prĂšs pour cette insuffisance vasculaire qui me suit depuis mon plus jeune Ăąge ? Une fois par an suffit. J'ai 68 ans dĂ©jĂ  3 phlĂ©bites et 1 embolie pulmonaire. Je suis sous KardĂ©gic est-ce suffisant ? J'ai Ă©tĂ© opĂ©rĂ©e aussi d'un anĂ©vrisme Ă  65 ans ? Il vous faudrait aussi une contention Ă©lastique Ă  vie. J'ai eu une phlĂ©bite en 1975. On m'a opĂ©rĂ© la veine fĂ©morale avec succĂšs et depuis plus de complication. En 2004, j'ai fait une rĂ©cidive sur la mĂȘme jambe avec 1 an de traitement anticoagulant et des collants de contention. A l'arrĂȘt du traitement, j'ai fait encore une rechute. Je suis donc sous Previscan avec une INR non stable et pas moyen de trouver la cause de ma phlĂ©bite. Essayez peut-ĂȘtre changer d'anticoagulant ou laisser sous injection. Je suis enceinte de 5 mois 1/2 et j'ai une varice qui est apparue sur le mollet droit accompagnĂ©e de tout petits vaisseaux rouges trĂšs fins. J'ai des mi-bas de contention, est-ce que je risque une phlĂ©bite ? Je travaille encore je suis souvent debout et je piĂ©tine tout le temps. Quelles prĂ©cautions particuliĂšres dois-je prendre ? Mettez des bas de contention. Pourquoi ne faut-il pas de contention la nuit ? Inutile car aucune stase d'origine statique debout. J'ai actuellement un sciatique avec une douleur persistante au niveau du mollet dois-je craindre une phlĂ©bite ? Non mais si doute doppler. AprĂšs 2 phlĂ©bites inexpliquĂ©es, mais plus aucune trace au Doppler, anticoagulant Ă  vie et contention. L'un des deux pourrait-il suffire ? Oui contention si pas de problĂšme de coagulation dĂ©tectĂ©. AprĂšs un Ă©veinage saphĂšne puis-je continuer Ă  courir le marathon ? Oui bien sur. J'ai un dĂ©ficit en protĂ©ine c et une mutation du facteur 2 de la coagulation mais jamais fait de phlĂ©bite, je vais sur mes 40 ans. Suis-je plus Ă  risque avec l'Ăąge d'en faire une spontanĂ©e ? Oui il y a un risque. ProblĂšme de retour veineux suite Ă  un long voyage en car non traitĂ©. Trois jours avec retour Ă  la normale. Pouvait-il s'agir d'une phlĂ©bite ? Non car pas de douleur. J'ai eu une phlĂ©bite il y a 15 ans, dois-je me faire suivre mĂ©dicalement ? Non si bien traite et cause trouvĂ©e. Existe-t-il un rapport entre vitamine K et phlĂ©bites ? Non. Ce n'est quand mĂȘme pas Ă©vident de porter des bas de contention en Ă©tĂ© et qu'il fait trĂšs chaud. On ne peut pas mettre des chaussures ouvertes type tongs... Peut-on couper le bouts des bas de contention ? Il ne faut pas couper le bas des bas sinon inefficace. Je suis greffĂ© rĂ©nal avec une fistule qui s'est bouchĂ©e, le thrombus avait commencĂ© dans l'avant-bras. Il a commencĂ© Ă  remonter et a Ă©tĂ© stoppĂ© avec des anticoagulants. Est-ce dangereux de la laisser ainsi et est-il possible de retirer la thrombose de la fistule ? Non mais si c'est bouchĂ© il faudra sans doute envisager de refaire une fistule. Combien de temps puis-je attendre entre les premiers symptĂŽmes et une visite mĂ©decin sans prendre trop de risques ? Je ne veux pas dĂ©ranger le docteur pour rien ? Si les signes sont intenses il faut consulter en urgence. A la 1Ăšre opĂ©ration on m'a enlevĂ© la saphĂšne gauche du pied au genou. A la 2Ăšme le caillot Ă©tant trĂšs prĂšs d'une grosse veine on a ligaturĂ© la saphĂšne droite au niveau de l'aine. Je suppose que le retour veineux se fait par une autre veine ? Oui et sans consĂ©quences. Les veinules sont dues Ă  quoi ? Circulation capillaire de la peau. On m'a dĂ©couvert un facteur V de Leiden. Mis Ă  part des bas de contention, je ne ne prends pas de mĂ©dicaments, est-ce normal ? Cela peut suffire. J'ai les jambes en mauvais Ă©tat, beaucoup de veinules apparentes, des plaques violacĂ©es situĂ©es autour des chevilles, et une varice sur la face interne de la jambe gauche. J'ai cessĂ© toutes sclĂ©roses depuis 20 ans environ, je n'avais pas ou peu de rĂ©sultats. Aujourd hui, Ă  mon Ăąge 65 ans que puis-je faire? Tentez le laser. Vous dites qu'il ne faut pas couper le bas des bas de contention, ce que je comprends tout Ă  fait. Mais qu'en est il alors des bas de contention pied ouvert que l'on trouve Ă  la vente ? Ils sont fabriquĂ©s pour avec la couture adĂ©quate donc trĂšs bien. Y a t-il un risque de phlĂ©bite suite Ă  une injection de mousse sur une perforante alors qu'il persiste des douleurs veineuses ? Oui. Peut-on avoir une pĂ©ridurale sous anticoagulant ? Mieux vaut Ă©viter. Comment se dĂ©barrasser de ces veinules sur les cuisses ? SclĂ©roses ou laser. En 2007, j'ai fait une phlĂ©bite suite Ă  une grosse sĂ©ance pour sclĂ©roser mes veines chez le phlĂ©bologue. Plus aucune trace au Doppler un mois aprĂšs et depuis, je fais des contrĂŽles rĂ©guliers tout est normal. Par contre j'ai un trouble de la coagulation Mutation du facteur V. Pensez-vous que le produit injectĂ© puisse en ĂȘtre la cause ? L'association des 2 est la cause de vos phlĂ©bites. Il y a sur le marchĂ© ces derniers temps une sorte de balance sur laquelle on pose les deux pieds et puis elle vibre. Ceci est conçu pour les gens qui ont une mauvaise circulation sanguine, est-ce fiable ou juste du marketing ? A mon avis pas d'intĂ©rĂȘt pour la circulation. Avec la maladie de willebrand y a-t-il un risque de phlĂ©bite ou d'embolie pulmonaire ? Non plutĂŽt risque hĂ©morragique. Les pieds engourdis et une forte douleur derriĂšre le genou au point de ne plus pouvoir marcher lorsque je reste assise trop longtemps est-il possible que ce soit une veine qui commence Ă  se boucher et une future phlĂ©bite ? Non problĂšme postural plutĂŽt. Un mollet souvent douloureux avec un passif de deux phlĂ©bites... Une solution ? Voir le Doppler pour dĂ©terminer que c'est bien une cause veineuse reflux sinon contention et massages. Je vais me faire opĂ©rer des 2 jambes pour des varices. Le chirurgien m'a dit petite incision Ă  la cheville et une autre Ă  l'aine pour les 2 jambes. Puis-je conduire le surlendemain sachant que je serai aprĂšs assise toute la journĂ©e et que j'ai en plus 3 enfants dont je dois m'occuper ? PrĂ©voyez 2 ou 3 j de plus de repos. Ma pilule est sans ƓstrogĂšnes, y a-t-il un risque de phlĂ©bite ? Il y a moins de risque. Ai-je bien compris que la chirurgie vasculaire se fait sur les veines fĂ©morales suite Ă  une phlĂ©bite ? En gĂ©nĂ©ral on recanalise plutĂŽt les veines iliaques mais c'est possible en fĂ©moral. Tous les soirs j'ai trĂšs mal aux jambes mĂȘme si je les soulĂšve que faire ? C'est peut ĂȘtre un syndrome des jambes sans repos. S'il peut s'agir d'une phlĂ©bite, pourquoi la douleur est si peu prĂ©sente et que les signes gĂ©nĂ©raux de la phlĂ©bite ne sont pas prĂ©sents ? J'ai un rendez-vous chez le phlĂ©bologue dans 15 jours, est-ce que je peux attendre ou le risque de phlĂ©bite est trop important ou mĂȘme d'embolie ? Il peut y avoir une phlĂ©bite et mĂȘme une embolie pulmonaire sans signes. La vigne rouge c'est efficace ? Oui. J'ai 34 ans et plein de veinules apparentes sur les cuisses, cela peut-il causer des phlĂ©bites et comment s'en dĂ©barrasser ? Non cela ne peut pas causer de phlĂ©bite mais si c'est disgracieux vous pouvez faire du laser et des sclĂ©roses. Les rĂ©ponses du Dr Olivier Hartung, chirurgien vasculaire Les phlĂ©bites sont-elles rĂ©cidivantes ? Les phlĂ©bites peuvent rĂ©cidiver surtout lorsque le facteur causal n'a pas Ă©tĂ© supprimĂ© ou traitĂ©. La grossesse est-elle contre indiquĂ©e suite a une phlĂ©bite ? La grossesse n'est pas contre indiquĂ©e mais elle doit bĂ©nĂ©ficier d'une prise en charge multidisciplinaire incluant les gynĂ©cologues obstĂ©triciens, les angiologues et les spĂ©cialistes de la coagulation. Comment Ă©viter l'embolie pulmonaire suite Ă  une phlĂ©bite ? Par un traitement adaptĂ© par anticoagulant et contention veineuse Ă©lastique voire par des techniques interventionnelles visant Ă  supprimer le caillot mais dont les indications sont limitĂ©es. J'ai 32 ans, suivie depuis ma premiĂšre phlĂ©bite 16 ans, jamais fumĂ©, jamais pris la pilule. J'en ai fait 5 en tout et une embolie pulmonaire. Les deux derniĂšres thromboses Ă©taient sous AVK. On a changĂ© le PrĂ©viscan pour la Coumadine depuis deux mois. En dehors d'un traitement anticoagulant, n'existe-t-il pas de moyens mĂ©caniques pour prĂ©venir les phlĂ©bites et embolies ? Le taux de rĂ©cidive peut-ĂȘtre diminuĂ© par des techniques visant Ă  dĂ©boucher les sĂ©quelles de phlĂ©bites. Pas de dĂ©ficience protĂ©ine, et toujours thromboses jambe gauche. Que faire ? Les thromboses au membre infĂ©rieur gauche sont souvent dues Ă  un obstacle sur la veine iliaque qui peut ĂȘtre traitĂ©e par voie endovasculaire. La chirurgie vasculaire peut-elle amĂ©liorer les sĂ©quelles d'embolies ? Les sĂ©quelles trĂšs graves d'embolie peuvent-ĂȘtre dans certains cas sĂ©vĂšres et traitĂ©es par chirurgie cardiaque. J'ai fait une phlĂ©bite profonde avec embolie pulmonaire. Mes douleurs de mollet sont revenues avec des varices douloureuses et chaudes. Que faire ? Il faut faire un bilan veineux afin de voir s'il existe des sĂ©quelles au niveau des veines profondes et porter une contention veineuse Ă©lastique. La mise en place des stents exige t-elle un traitement anticoagulant Ă  long terme ? Oui pendant au moins un an. Par la suite leur nĂ©cessitĂ© dĂ©pend de l'existence ou non d'anomalies de la coagulation. Suite Ă  une pneumonie avec pleurĂ©sie, mon fils de 2 ans a eu une embolie septique. Qu'est-ce que c'est ? Il s'agit d'une embolie de caillot infectĂ©. En enlevant les varices, peut-on Ă©viter le risque de phlĂ©bites ? Les varices touchent les veines superficielles et ne sont pas la cause la plus frĂ©quente de phlĂ©bite. Leur traitement supprime un facteur favorisant mais ne supprime pas le risque de phlĂ©bite. J'ai 29 ans, un dĂ©ficit en protĂ©ine C, et j'ai dĂ©jĂ  fait 3 phlĂ©bites. Je suis sous PrĂ©viscan, existe t-il de nouveaux traitements ? Il existe de nouveaux anticoagulants dont l'utilisation n'est pas complĂštement validĂ©e pour les phlĂ©bites mais qui devraient ĂȘtre utilisables dans les annĂ©es Ă  venir. Je souhaiterais savoir si la phlĂ©bite est congĂ©nitale ? La phlĂ©bite n'est pas congĂ©nitale mais peut ĂȘtre favorisĂ©e par des anomalies congĂ©nitales anomalies de la coagulation, stĂ©noses veineuses... C'est une situation courante de faire une embolie septique pour une pneumonie avec pleurĂ©sie ? Assez rare en fait. Les mĂ©dicaments anticoagulant oraux type Previscan sont un excellent traitement mais nĂ©cessitent une surveillance rĂ©guliĂšre et peuvent ĂȘtre la source de complications. Y aura-t-il un jour d'autres traitements ? Les nouveaux traitements en cours de validation devraient permettre de supprimer la surveillance tout en diminuant le risque de complications. Suite Ă  la chirurgie d'un infarctus du myocarde consistant Ă  mettre la veine saphĂšne Ă  la place de l'artĂšre coronaire pontage, y a t-il un risque de thrombose ? Oui ce risque existe mais pour d'autres raisons. Mon mari fait des phlĂ©bites suite une protĂ©ine C activĂ©e facteur V de Leiden hĂ©tĂ©rozygote. Y a t-il des solutions pour le soigner ? Il s'agit d'une anomalie de la coagulation qui ne se guĂ©rit pas mais le risque de rĂ©cidive est Ă  Ă©valuer et un traitement anticoagulant au long cour peut-ĂȘtre nĂ©cessaire. Est-ce-qu'un homme peut avoir des phlĂ©bites et Ă  partir de quel Ăąge ? Oui il n'y a pas moins de risque chez l'homme. Je suis couchĂ© 22h par jour Ă  cause de problĂšmes de dos. Je prends du Kardegic 100. Quels sont mes risques et quoi faire pour Ă©viter des phlĂ©bites ? Le kardegic ne diminue pas le risque de phlĂ©bite. Il faut surtout porter des bas de contention veineuse et discuter un traitement anticoagulant avec votre mĂ©decin. Si je mets des bas de contention aprĂšs avoir pris ma douche le matin, est-ce inefficace ? Ou est-il absolument nĂ©cessaire de les mettre avant de poser le pied par terre ? Il est prĂ©fĂ©rable dans ce cas de vous allonger avant de les mettre. Ayant fait deux embolies pulmonaires en 2000 et Ă©tant depuis ce temps sous anticoagulants contrĂŽlĂ©s, ai-je le risque de rĂ©cidiver ? Je ressens des douleurs et suis essoufflĂ©e Ă  l'effort. Le risque de rĂ©cidive est Ă  Ă©valuer en fonction des facteurs de risque et des anomalies de la coagulation. L'essoufflement est une sĂ©quelle de l'embolie pulmonaire. Ma fille de 6 ans 1/2 a depuis quelques temps une veine qui part de la cuisse droite jusqu Ă  la cheville qui est gonflĂ©e. Quand elle marche longtemps, cela lui fait mal. Elle a comme une sensation de chaleur et ne peut plus trop marcher, est-ce que cela peut ĂȘtre un caillot ? Non mais il peut s'agir d'une pathologie veineuse qui peut nĂ©cessiter un bilan voire un traitement. J'ai un deficit en facteur V. Suis-je plus sujette aux phlĂ©bites ? Oui le risque est accru et des prĂ©cautions sont Ă  prendre en cas de situation Ă  risques longs voyages, hospitalisation... Qu'est-ce qu'un bilan thrombologique ? Cela permet-il de dĂ©pister la maladie ? Un bilan de thrombophilie ou de thrombose est un examen sanguin permettant de rechercher des anomalies de la coagulation. Il n'a d'indication que chez des patients ayant dĂ©jĂ  fait un Ă©pisode de thrombose ou si quelqu'un dans votre famille a une anomalie sĂ©vĂšre connue. Pourriez-vous m'indiquer ce que signifie la recherche d'anticorps anticardiolipides dans une analyse de sang service hĂ©matologie suite Ă  deux phlĂ©bites entre deux cancers, reins et poumons ? Il s'agit de la recherche d'anomalies de la coagulation. Devant une obligation de voyage par bus durant plus de 12h, 1 Ă  2 fois par mois, vous me conseillez quelle prĂ©vention sachant que j'ai 22 ans ? Devrais-je prendre des anticoagulants ? Non ce n'est pas utile. Il faut bien boire et bouger vos chevilles voire marcher si c'est possible et porter des bas de contention. Mon mari a des varices et fait des phlĂ©bites, par contre l'angĂ©iologue lui rĂ©pond qu'il ne peut pas lui retirer les varices du fait qu'il fait des phlĂ©bites, est-ce le cas ? Si ces varices servent Ă  assurer la vidange du sang, il ne faut pas les retirer. On peut parfois traiter les sĂ©quelles des phlĂ©bites ce qui permettra de diminuer le volume des varices. J'ai des varices pelviennes suite aux accouchements 4 est-ce un facteur de risque pour dĂ©velopper une phlĂ©bite ou une embolie. Y a t-il une solution ? Ce n'est pas un facteur de risque majeur. Ces varices peuvent ĂȘtre traitĂ©es par embolisation la plupart du temps. Ma fille ĂągĂ©e de 19 ans aujourd'hui a fait Ă  14 ans une thrombose des veines cave iliaque et fĂ©morale. Elle est naturellement sous anticoagulant Ă  vie et sous colchicine. Peut-elle ĂȘtre opĂ©rĂ©e ? Cela demande un bilan et une consultation mais il y a de fortes chances qu'on puisse lui proposer un traitement. J'ai une maladie de Crohn depuis plus de 10 ans et j'ai fait une phlĂ©bite importante avec embolie il y a un an. Est-ce liĂ© ? Oui la maladie de Crohn est une maladie inflammatoire qui favorise les phlĂ©bites. Enceinte de 6 mois, j'ai parfois des douleurs dans l'aine gauche. Cela peut-il ĂȘtre un signe de phlĂ©bite je n'ai aucun antĂ©cĂ©dents ? Non il ne s'agit pas d'un signe de phlĂ©bite mais cela peut-ĂȘtre favorisĂ© par un obstacle sur la veine. J'ai fait une phlĂ©bite au 6Ăšme mois de ma grossesse, y a t-il un risque de rĂ©cidive si je prends un avion plus de 10 heures ? Toute personne ayant eu une phlĂ©bite est Ă  risque de rĂ©cidive. Il faut une consultation spĂ©cialisĂ©e afin d'Ă©valuer le risque et de dĂ©cider si un traitement prĂ©ventif est nĂ©cessaire. Mon mari a eu une phlĂ©bite suite Ă  une fracture du calcanĂ©um en 1996. Depuis presque 2 ans, il est sujet Ă  crampes tous les jours, autant Ă  l'intĂ©rieur qu'Ă  l'extĂ©rieur des cuisses, mollets, etc... Y aurait-il un lien entre les deux ? Tout dĂ©pend du site de la phlĂ©bite. si elle Ă©tait situĂ©e sur les veines des jambes il y a peu de chances que cela soit liĂ©. J'ai 23 ans et quelques varices, parfois douloureuses, et je suis sous pilule, le risque de phlĂ©bite est-il plus important dans mon cas ? Si oui, le port de bas de contention peut-il diminuer ce risque ? Les bas diminuent le risque de phlĂ©bite et surtout d'Ă©volution des varices. Le risque est lĂ©gĂšrement plus Ă©levĂ© surtout du fait de la pilule. Mon papa qui a 57 ans a eu des stents il y a 3 ans Ă  1 jambe puis a Ă©tĂ© rĂ©opĂ©rĂ© il y a 1 an pour d'autres stents puis finalement il a eu 1 pontage... Aujourd'hui il souffre toujours et ne peut pas faire de balade Ă  pied ou Ă  vĂ©lo, qu'elle est la prochaine Ă©tape ? Cela sera t-il enfin efficace ? Il ne s'agit pas de problĂšmes veineux mais artĂ©riels. J'ai fait une phlĂ©bite aprĂšs mon 1er accouchement. Dois-je faire un traitement automatiquement aprĂšs le 2Ăšme qui a lieu dans 1 mois et Ă  qui dois-je le demander ? Sage femme ou gynĂ©co ? ll faut un traitement prĂ©ventif par bas de contention voire anticoagulant au moment de l'accouchement et aprĂšs Ă  discuter avec le gynĂ©coloque. Est-ce que tous les cas de phlĂ©bite sont curables ? Toutes les phlĂ©bites peuvent ĂȘtre traitĂ©es par mĂ©dicaments. Les interventions chirurgicales ne sont proposĂ©es que pour des phlĂ©bites touchant les veines iliaques et cave J'ai une douleur au mollet droit depuis prĂšs de 7 ans, qui se dĂ©clenche le plus souvent lors des pĂ©riode de fortes chaleurs. Je n'arrive plus Ă  marcher tellement la douleur est forte, mais au bout de quelques heures elle disparaĂźt. J'aimerais savoir si je dois consulter ou pas, car la plupart du temps je n'ai plus de douleur une fois chez le mĂ©decin ? il faut consulter un angiologue et passer un Doppler. J'ai 26 ans, je suis fumeuse, et prend une contraception. Cela fait plusieurs mois que j'ai une douleur par moment dans le mollet sous forme de crampes localisĂ©e. La dorsi-flexion n'est absolument pas douloureuse, ni la pression. Pensez-vous qu'il pourrait s'agir d'une phlĂ©bite, ou est-ce que la douleur est prĂ©sente depuis trop longtemps ? Il est peu probable qu'il s'agisse d'une phlĂ©bite. Ayant fait 2 phlĂ©bites avec embolie pĂ©riphĂ©rique je suis de la gĂ©nĂ©ration pilule - tabac et ayant un travail debout je porte toujours des bas de contention ce qui est difficile en Ă©tĂ©. Suis-je condamnĂ©e Ă  cette pratique Ă  vie ? Devrais-je suivre un traitement permanent ? La suppression des facteurs de risque surtout la pilule diminue le risque de rĂ©cidive. Il en est de mĂȘme pour les bas. J'ai fait une embolie pulmonaire bilatĂ©rale proximale et distale il y a une semainesuite Ă  une opĂ©ration ! Je suis sous Lovenox 0;8x2 et Sintrom pas encore Ă©quilibrĂ© ! Les docteurs me donnent l'autorisation de marcher mais est-ce que ce n'est pas trop tĂŽt ? Je porte des bas de contention. A priori vous devriez pouvoir marcher mais une Doppler de contrĂŽle est nĂ©cessaire pour vĂ©rifier l'absence d'extension sous traitement. J'ai 33 ans et je dois me faire opĂ©rer la semaine prochaine des 2 jambes pour des varices assez grosses mais qui ne me procurent aucune douleur, et je n'ai pas non plus les jambes qui gonflent. Je mets pratiquement tous les jours des bas de contention, est-ce que je risque malgrĂ© tout de pouvoir faire une phlĂ©bite ? Le risque nul n'existe pas mais il semble que les prĂ©cautions les plus importantes soient prises. A l'Ăąge de 16 ans j'ai eu la jambe droite trĂšs gonflĂ©e. Elle est redevenue normale en revanche suite Ă  un accouchement, j'ai la jambe gauche qui est gonflĂ©e jusqu'au genou. Deux angĂ©iologues n'ont fait que me donner des anticoagulants et des bas de contention mais rien n'y fait, j'ai toujours des douleurs. Il faut passer un Doppler pour voir s'il y a des sĂ©quelles. Il y a 5 ans on m'a dĂ©couvert des varices dans la jambe droite, j'ai pris des anticoagulant mais ça n'a rien changĂ©, depuis j'ai toujours cette sensation dĂ©sagrĂ©able de compression dans le mollet droit et ça se localise au genou, c'est douloureux, qu'est-ce que ça peut-ĂȘtre ? Il faut prendre un avis spĂ©cialisĂ©. Mon fils de 22 ans a fait une phlĂ©bite du bras avec double embolie pulmonaire en dĂ©cembre depuis il est sous anticoagulant, on vient de comprendre pourquoi il lui manque un segment veineux et on parle de pontage, qu'en pensez-vous ? Il est possible qu'un segment de veine soit bouchĂ©. On peut dans certains cas tenter de repasser Ă  travers la veine bouchĂ©e et la stenter aprĂšs traitement chirurgical de la cause. L'absence totale d'un segment veineux est rarissime. Lors de la grossesse, comment diffĂ©rencier l'ƓdĂšme d'une phlĂ©bite ? Les phlĂ©bites se manifestent en gĂ©nĂ©ral par un oedĂšme d'apparition brutale. L'oedĂšme physiologique apparaĂźt progressivement. Quel type de traitement anticoagulant Ă  long terme pourrait-il prendre car il rĂ©siste Ă  tout ce qui est type PrĂ©viscan ? Il faut un avis spĂ©cialisĂ© avec un bilan de coagulation. J'ai fait une phlĂ©bite Ă  8 mois de grossesse. Enceinte Ă  nouveau et atteinte du facteur V de Leiden, je devrais ĂȘtre sous anticoagulant Ă  titre prĂ©ventif. A partir de quel mois de grossesse dois-je commencer ce traitement ? Pourrais-je faire les piqĂ»res dans la cuisse plutĂŽt que dans le ventre ? Ce traitement est Ă  discuter en fonction de plusieurs facteurs et il faut pour dĂ©terminer la date de dĂ©but de votre grossesse et consulter un spĂ©cialiste. J'ai souvent le soir les jambes lourdes et fatiguĂ©es, mais comment savoir s'il s'agit d'un problĂšme veineux ou lymphatique ? Par un Doppler. J'ai eu en 2009 une thrombose veineuse profonde intĂ©rieur de la cuisse avec embolie pulmonaire. Je porte depuis quotidiennement de la contention de classe 3. Au dernier contrĂŽle, on m'a dit que c'Ă©tait toujours thrombosĂ© mais que des veines pĂ©riphĂ©riques s'Ă©taient créées et que dĂ©sormais ça resterait comme ça toujours et que je devrais porter de la contention Ă  vie. Qu'en pensez-vous ? Il peut s'agir d'un cas ou une intervention peut ĂȘtre proposĂ©e pour "rĂ©ouvrir" les veines. J'ai eu une phlĂ©bite aprĂšs une cĂ©sarienne mais qui a Ă©tĂ© dĂ©couverte 2 mois aprĂšs ! J'ai Ă©normĂ©ment souffert et les sĂ©quelles apparemment sont irrĂ©versibles ! J'ai Ă©tĂ© sous anticoagulant pendant un an et le phlĂ©bologue m'a dit que c'Ă©tait tout bouchĂ© douleurs jambes, jambes plus grosses. Dois-je consulter avec le docteur Hartung ? Les sĂ©quelles sur les veines iliaques et caves peuvent ĂȘtre traitĂ©es par le type d'intervention qui a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©. Mon fils de 8 ans a 2 thromboses veine jugulaire et veine ophtalmique qui ne sont pas dĂ©bouchĂ©es aprĂšs 8 mois d'anticoagulant. Peut-il vivre normalement avec cela ? Oui mais il faut rechercher la cause bilan et prĂ©venir les rĂ©cidives. Ma fille de 19 ans a fait une thrombose en mars dernier. A l'examen ce jours, oblitĂ©ration complĂšte de la veine fĂ©morale le tout associĂ© Ă  une thrombose non obstructive au niveau de la veine fĂ©mo-superficielle gauche. Peut-elle ĂȘtre opĂ©rable ? Peut-on encore s'attendre Ă  une amĂ©lioration ? Il faut poursuivre le traitement anticoagulant et le port des bas. Une intervention peut se discuter aprĂšs 9 mois Ă  un an de traitement. Peut-on prendre du kardegic 75mg sans risque tous les jours pour prĂ©venir des phlĂ©bites ou autres maladies cardio-vasculaires ? Pas d'action sur le risque de phlĂ©bite. PhlĂ©bite non dĂ©tectĂ©e durant deux mois, j'ai souffert le martyre ! RĂ©sultat veine cave et fĂ©morale bouchĂ©e, PrĂ©viscan pendant 1 an et sĂ©quelles varices, jambe plus grosse que l'autre. Puis-je ĂȘtre opĂ©rĂ©e ? A priori oui mais il faut un bilan et un avis spĂ©cialisĂ©. J'ai une thrombose veineuse cave iliaque et fĂ©morale, est-ce que je peux ĂȘtre opĂ©rĂ© ? Il faut prendre un rendez-vous et faire un bilan mais d'aprĂšs les renseignements que vous donnez cela pourrait ĂȘtre une bonne indication. Avec un trouble de la coagulation mutation Leiden du Facteur V, puis-je me faire opĂ©rer d'une plastie abdominale ? Ou bien est-ce trĂšs dangereux dĂšs le dĂ©part ? Oui vous pouvez mais il faut prendre des prĂ©cautions anticoagulant, bas de contention, marche prĂ©coce. Je suis stewart sur longs courriers. Est-il judicieux de porter des bas de contention en prĂ©vention, Ă©tant donnĂ© que je n'ai encore aucun problĂšme circulatoire. Ou bien ne faut-il pas en mettre justement tant qu'il n'y a pas de problĂšme ? Je n'ai pas de problĂšme veineux et j'en porte toute l'annĂ©e. Je me fais opĂ©rer des 2 jambes de varices vendredi prochain et le lundi je dois aller au travail et je serai assise toute la journĂ©e. Je dois conduire pour y aller est-ce possible ou il y a un risque ? Tout depend du type d'intervention et du traitement postopĂ©ratoire. HospitalisĂ© Ă  39 ans aprĂšs 2 phlĂ©bites inexpliquĂ©es, le mĂ©decin annonçait anomalie sanguine congĂ©nitale ou cancer. AprĂšs un bilan complet, aucun rĂ©sultat. Y a-t-il d'autres explications possibles Ă  cet Ăąge et sans facteur de risque connu ? Des anomalies veineuses anatomique surtout si la phlĂ©bite est survenue Ă  gauche. La recherche d'anomalie de coagulation peut-elle ĂȘtre hĂ©rĂ©ditaire ? Les anomalies de la coagulation sont souvent hĂ©rĂ©ditaires. Embolie pulmonaire en 2007. D'aprĂšs l'hĂŽpital pas de signe probant de phlĂ©bite. Asthmatique, je panique un peu dĂšs que j'ai un point douloureux dans le dos et un essoufflement non justifiĂ©, quels sont les risques de rĂ©cidives ? Le risque de rĂ©cidive dĂ©pend des facteurs de risque et de l'existence d'anomalies de la coagulation. Que faire pour un essoufflement trĂšs important suite Ă  une embolie il y a 18 mois ? Prendre l'avis d'un cardiologue. J'ai fait une thrombose pendant une grossesse en 1995. Lors de ma 3e grossesse en 2007 mon gynĂ©co a diagnostiquĂ© un anticoagulant circulant et un soupçon de lupus jamais constatĂ© physiquement. Depuis je ne supporte pas le peu de contraception autorisĂ©, et je prends du kardĂ©gic 75 depuis 5 ans quotidiennement ce qui me provoque des rĂšgles hĂ©morragiques. Que faire ? Aucune Ă©tude n'a dĂ©montrĂ© que le kardĂ©gic diminuait le risque de phlĂ©bite. Les douleurs aprĂšs phlĂ©bite sont-elles Ă  vie ? Elles peuvent s'ameliorer ou s'aggraver cela depend surtout du niveau de la phlĂ©bite et des sequelles nĂ©cessitĂ© d'examen echo-doppler. Il y a quelques annĂ©es, j'ai fait une phlĂ©bite. J'ai eu une ablation de la thyroĂŻde, je suis porteuse du facteur leiden V et je suis enceinte de 7 mois, je ne suis pas sous anticoagulant. Y a t-il un risque d'une nouvelle phlĂ©bite ou une embolie pendant ou aprĂšs l'accouchement ? Est-ce qu'une pĂ©ridurale peut-ĂȘtre pratiquĂ©e ? Oui Ă  toutes les questions. Un traitement prĂ©ventif par bas de contention et anticoagulant est nĂ©cessaire. AprĂšs 3 phlĂ©bites et recherche sanguines, il a Ă©tĂ© dĂ©tectĂ© chez moi une mutation du facteur 5 de Leiden hĂ©tĂ©rozygote. Mes phlĂ©bites se font toujours dans les veines profondes de la jambe gauche... depuis la derniĂšre qui montait jusqu Ă  la cuisse cela fait 1 an et trois mois que je suis sous PrĂ©viscan et bas de contention, ma spĂ©cialiste veut arrĂȘter le traitement. Est-ce raisonnable ? Il faut voir si la veine s'est complĂȘtement rĂ©ouverte ou pas et s'il existe un sydrĂŽme de Cockett compression de la veine iliaque gauche. Une intervention peut-ĂȘtre nĂ©cessaire dans ce cas. J'ai 30 ans, j'ai fait une embolie suite Ă  une phlĂ©bite il y a deux ans. Le scĂ©nario retenu est celui de la pilule et de la cigarette. Je suis enceinte de 5 mois, on me demande juste de porter des bas de contention mais je n'ai pas du tout de suivi avec un angĂ©iologue ou un spĂ©cialiste de la coagulation depuis 2 ans. Est-il prĂ©fĂ©rable tout de mĂȘme d'ĂȘtre suivie par ces spĂ©cialistes ? Oui il vaudrait mieux. Une opĂ©ration des varices ablation de la veine rĂ©duit-elle le risque de phlĂ©bite ? Cela rĂ©duit le risque de thrombose des varices mais pas celui de phlĂ©bite de façon gĂ©nĂ©rale. Ma maman avait un souci au niveau de la veine aortique et a fait plusieurs phlĂ©bites dont une avec une embolie pulmonaire 2 ans avant ma naissance. Dois-je faire des examens ? Pas particuliĂšrement sauf si une anomalie grave de la coagulation avait Ă©tĂ© dĂ©tectĂ©e. J'ai trĂšs souvent les 2 jambes violacĂ©es, est-ce liĂ© Ă  la phlĂ©bite ? Que dois-je faire ? Non mais faite un Doppler. J'ai une dĂ©chirure musculaire au mollet pour laquelle on me conseille le repos, comment Ă©viter la phlĂ©bite ? Portez des bas de contention et faites une mobilisation de la cheville. Je fais des phlĂ©bites profondes rĂ©cidivantes depuis septembre 2010. Tous les examens sont nĂ©gatifs les tests de thrombo, scanner, mammo, colo et fibro sont nĂ©gatifs. De plus, je ne fume pas et ne suis pas en surpoids. Y a-t-il forcĂ©ment une raison ? Pas obligatoirement. Atteinte du facteur 5 de Leiden, peut-il muter ? Il s'agit dĂ©jĂ  d'une mutation. J'ai oubliĂ© de dire j'ai aussi un foramen-ovale est-ce que mon embolie peut venir de lĂ  ? Le foramen ovale permĂ©able peut expliquer une embolie artĂ©rielle en mĂȘme temps qu'une embolie pulmonaire mais ne peut pas ĂȘtre la cause d'embolies pulmonaires. Il y a sur le marchĂ© ces derniers temps une sorte de balance sur laquelle on pose les deux pieds et puis elle vibre, ceci est conçu pour les gens qui ont une mauvaise circulation sanguine, est-ce fiable ou juste du marketing ? Je ne connais pas ce systĂšme mais le bĂ©nĂ©fice attendu de ce type de produit est Ă  mon avis extrĂȘmement limitĂ©. Puis-je me faire traiter mes varices au laser du fait que j'ai un problĂšme de coagulation Mutation Leiden du facteur V ? Dans ce cas, le laser n'est-il pas contre indiquĂ© ? Oui vous pouvez ĂȘtre traitĂ©e mais il faut prendre des prĂ©cautions. Je suis sous Previscan depuis 1 an et 3 mois, je n'ai plus l'angoisse de phlĂ©bite. Le maintien sous Previscan Ă  vie est-il dangereux ? Le problĂšme n'est pas de savoir si vous ĂȘtes angoissĂ©e par la rĂ©cidive mais si vous avez des facteurs de risque de rĂ©cidive. Le traitement peut ĂȘtre source d'hĂ©morragies en cas de surdosage. En savoir plus La phlĂ©bite est un trouble cardiovasculaire qui correspond Ă  la formation d'un caillot de sang dans une veine. Ce caillot bloque complĂštement ou partiellement la circulation sanguine dans la veine, comme un bouchon. En fonction du type de veine touchĂ©e, la phlĂ©bite est plus ou moins grave. Dans l'immense majoritĂ© des cas, la phlĂ©bite se forme dans une veine des jambes, mais elle peut apparaĂźtre dans n'importe quelle veine bras, abdomen.... Les phlĂ©bites surviennent souvent Ă  la suite d'une longue immobilisation, par exemple, aprĂšs une chirurgie ou en raison d'un plĂątre. Le port d'une contention veineuse, des anticoagulants ou l'ablation chirurgicale de la partie de la veine touchĂ©e sont les principaux traitements. Sur Dossiers Questions/RĂ©ponses Dans le forum Pour ne manquer aucune info santĂ©, abonnez-vous Ă  notre newsletter !

DĂ©couvrezdĂšs Ă  prĂ©sent tous nos guides pour vous accompagner dans le choix de vos collants, chaussettes ou bas de contention, quelle que soit la marque. Les chaussettes, les collants et les bas de contention sont des dispositifs de compression mĂ©dicale qui nĂ©cessitent de s’adapter parfaitement Ă  vos jambes pour ĂȘtre pleinement efficaces.
Comment mettre ses bas, collants, chaussettes de contention ?Mettre un bas de contention n'est pas si facile qu'il y paraĂźt. Dans certaines situations mĂȘme, selon la classe du bas, il sera impĂ©ratif de se faire aider par un dispositif ou une tierce personne en milieu quelques conseils faciles Ă  de classe 0-2, enfilage manuelPensez Ă  retirer vos bagues qui pourraient griffer le collant et Ă  vĂ©rifier qu’aucun ongle n'accroche »Mettez le bas Ă  l'enversCommencez par enfiler la pointe du pied et positionnez bien le le bas de contention en remontant sur la jambeMassez la jambe pour bien repartir le tissu de gainage. L'opĂ©ration est Ă  peu prĂ©s identique pour enfiler les collants. On reproduira l'opĂ©ration une jambe aprĂšs l'autre. A mi-cuisse, on remontera les deux jambes du collant et on massera ensuite pour la bonne rĂ©partition du classe 3 enfile bas ou enfile collantLa densitĂ© du tissu est telle qu'un ustensile doit venir Ă  votre aide. La plupart des marques proposent donc des enfile bas ou collants. Ce sont des dispositifs qui facilitent grandement votre tĂąche. L'enfile bas ou collant Ă  poignĂ©es va permettre, grĂące aux poignĂ©es latĂ©rales rĂ©tractables, de remonter sans peine le dispositif de contention aux genoux. Ensuite, sans se baisser on remontera le bas ou le collant. D'autres moyens mĂ©caniques existent aussi. Ils sont tous des adjuvants prĂ©cieux Ă  l'enfilage des accessoires de accessoires choisirSĂ©lection de produits de classe 1 et 2 Miss relax 70 d sheer 14,90€ Chaussette microfibre 70d mixte 16,70€ Bas autofix 70d carre 21,95€ Chaussette microfibre 280d 16,70 € Retour Ă  la page d'accueil
Lesbas, mi-bas ou collants de compression (ou de contention) sont composĂ©s d’une matiĂšre trĂšs Ă©lastique. Ils compriment fortement les membres infĂ©rieurs, contribuant Ă  une meilleure circulation du sang dans les veines. Leur port peut ĂȘtre prescrit en cas de varices des jambes ou de jambes lourdes, par exemple
Retour Ă  la page d’accueil du site Un drame encore tabou les contentions Mesures de restriction de libertĂ© MRL chez les personnes ĂągĂ©es en Ă©tablissement et Ă  domicile DerniĂšre mise Ă  jour le 27 juillet 2022 Avertissement DĂ©but de la mise Ă  jour de cette page relative aux contentions le 9 mai 2022. Ceci devrait prendre environ quatre mois. RĂ©sumĂ© vidĂ©o introductif ExposĂ© du 1er juin 2022 sur les contentions aux Ă©tudiants amĂ©ricains du Curry college du Massachusetts. Diapos en pdf Plan Introduction I. Les contentions physiques ou mĂ©caniques elles peuvent ĂȘtre appliquĂ©es au fauteuil ou au lit du rĂ©sident. A. DĂ©finitions des MRL par contentions physiques ou mĂ©caniques B. Indications et modalitĂ©s pratiques d'utilisation des MRL physiques ou mĂ©caniques C. LittĂ©rature professionnelle en langue anglaise glossaire D. Propositions de classification des contentions physiques par l'auteur de ce site E. PrĂ©valence de la contention physique au fauteuil et au lit F. Accidents et incidents de la contention physique au fauteuil et au lit G. ElĂ©ments dĂ©terminant la prise de dĂ©cision le dĂ©fi Ă©thique H. DonnĂ©es de la littĂ©rature concernant la contention physique II. Les contentions architecturales A. DĂ©finition B. ModalitĂ©s pratiques d'utilisation C. Commentaires III. Les contentions pharmacologiques ou mĂ©dicamenteuses utilisent des psychotropes, c'est Ă  dire des mĂ©dicaments psychoactifs A. DĂ©finition B. Quels mĂ©dicaments sont employĂ©s ? D. DonnĂ©es de la littĂ©rature concernant la contention pharmacologique IV. Les contentions psychologiques A. DĂ©finition B. ModalitĂ©s pratiques d'utilisation C. Commentaires V. Les alternatives VI. Les contentions une situation anormale qui se prolonge Conclusion RĂ©fĂ©rences Introduction Dans les pays dĂ©mocratiques qui se font fort d'assurer la libre circulation des personnes, les contentions ou mesures de restriction de libertĂ© MRL, quelles que soient leur forme, posent d'Ă©normes problĂšmes, inavouĂ©s et encore inavouables. Leur application, jugĂ©e potentiellement violente, apparaĂźt de plus en plus comme un manque de respect et un dĂ©faut de reconnaissance de la dignitĂ© des personnes soignĂ©es. La notion de dignitĂ© est liĂ©e Ă  la contention dans le rĂ©fĂ©rentiel de l'HAS de 2021 pour la certification des Ă©tablissements. Autre exemple, il existe une contradiction entre la charte des personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes et le principe des contentions. Les articles 1 et 3 du texte mios Ă  jour en 1996 stipulent en effet Article I - Choix de vie Toute personne ĂągĂ©e dĂ©pendante garde la libertĂ© de choisir son mode de vie. Elle doit pouvoir profiter de l’autonomie permise par ses capacitĂ©s physiques et mentales, mĂȘme au prix d’un certain risque. Il faut l’informer de ce risque et en prĂ©venir l’entourage. La famille et les intervenants doivent respecter le plus possible son dĂ©sir profond. Article III - Une vie sociale malgrĂ© les handicaps extrait Toute personne ĂągĂ©e dĂ©pendante doit conserver la libertĂ© de communiquer, de se dĂ©placer et de participer Ă  la vie de la sociĂ©tĂ©. Les urbanistes doivent prendre en compte le vieillissement de la population pour l’amĂ©nagement de la citĂ©. Les lieux publics et les transports en commun doivent ĂȘtre amĂ©nagĂ©s pour ĂȘtre accessibles aux personnes ĂągĂ©es, ainsi qu’à tout handicapĂ© et faciliter leur participation Ă  la vie sociale et culturelle. La vie quotidienne doit prendre en compte le rythme et les difficultĂ©s des personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes, que ce soit en institution ou au domicile. Toute personne ĂągĂ©e doit ĂȘtre informĂ©e de façon claire et prĂ©cise sur ses droits sociaux et sur l’évolution de la lĂ©gislation qui la concerne. Autrement dit, "la contention est une solution difficilement acceptable et pose des problĂšmes Ă©thiques". L'infirmiere et les soins palliatifs Prendre soin Ă©thique et pratiques De maniĂšre plus gĂ©nĂ©rale, les contentions sont susceptibles de violer les Droits de l'Homme Martinent, 2013. Ainsi, Ă©crit cet auteur, pour les Droits de l’Homme, la contention est une mesure suspecte qui doit toujours ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme Ă©tant exceptionnelle et subsidiaire et qui ne peut ĂȘtre mise en Ɠuvre que dans des situations exceptionnelles en droit de la santĂ©. » Allant plus avant, Crutchfield Crutchfield et al. 2019 avance que l’utilisation de la contention physique Ă©thiquement justifiable exige certaines conditions nĂ©cessaires et suffisantes. Ces conditions sont que le mĂ©decin ait obtenu un consentement Ă©clairĂ© pour leur application, que leur application soit mĂ©dicalement appropriĂ©e et que la contention soit le moyen le moins restrictif de libertĂ© pour obtenir le bĂ©nĂ©fice escomptĂ©. C'est une autre question de savoir si leur application est jamais mĂ©dicalement appropriĂ©e, Ă©tant donnĂ© le manque de preuves de leur efficacitĂ©. Quant au code civil français dans son article 16-3, il fait rĂ©fĂ©rence Ă  toute atteinte Ă  l'intĂ©gritĂ© corporelle dont on sait qu'elle peut ĂȘtre eremise en question lors des contentions Article 16-3 Version en vigueur depuis le 07 aoĂ»t 2004 Il ne peut ĂȘtre portĂ© atteinte Ă  l'intĂ©gritĂ© du corps humain qu'en cas de nĂ©cessitĂ© mĂ©dicale pour la personne ou Ă  titre exceptionnel dans l'intĂ©rĂȘt thĂ©rapeutique d'autrui. Le consentement de l'intĂ©ressĂ© doit ĂȘtre recueilli prĂ©alablement hors le cas oĂč son Ă©tat rend nĂ©cessaire une intervention thĂ©rapeutique Ă  laquelle il n'est pas Ă  mĂȘme de consentir. » Or, les contentions au fauteuil sont rarement bien acceptĂ©es. Les recommandations consĂ©cutives Ă  une confĂ©rence de consensus, relatives Ă  la "libertĂ© d’aller et venir dans les Ă©tablissements sanitaires et mĂ©dico-sociaux, et obligation de soins et de sĂ©curitĂ©" Ă©dictĂ©es en 2004 par l'ANAES Agence Nationale d'AccrĂ©ditation et d'Évaluation en SantĂ© devenue Haute AutoritĂ© de SantĂ© en 2012 et la FHF FĂ©dĂ©ration HospitaliĂšre de France sont pour le moins explicites "la contention est pour le jury une atteinte Ă  la libertĂ© inaliĂ©nable d’aller et venir. La contention systĂ©matique doit ĂȘtre interdite." Il est possible de distinguer quatre types de contentions - Les contentions physiques ou mĂ©caniques elles peuvent ĂȘtre appliquĂ©es au fauteuil ou au lit du rĂ©sident. UtilisĂ© isolĂ©ment, le terme de "contention" renvoie trop facilement Ă  ces seules modalitĂ©s. - Les contentions pharmacologiques ou mĂ©dicamenteuses elles utilisent des psychotropes, c'est Ă  dire des mĂ©dicaments psychoactifs sĂ©datifs. - Les contentions architecturales. - Les contentions psychologiques. A noter qu'une autre prĂ©occupation principale relative aux contentions concerne leur usage en psychiatrie ne concernant pas que les personnes ĂągĂ©es Kersting et al. 2019, VĂ€limĂ€ki et al. 2022. I. Les contentions physiques ou mĂ©caniques elles peuvent ĂȘtre appliquĂ©es au fauteuil ou au lit du rĂ©sident. A. DĂ©finitions des MRL par contentions physiques ou mĂ©caniques 1. L'EncyclopĂ©dia Universalis version DVD 2003 propose les deux dĂ©finitions suivantes pour le mot "contention". Seule la premiĂšre s'applique Ă  notre propos a immobilisation d'un malade, d'un animal, pour mieux le soigner. b tension intellectuelle importante. 2. Quant Ă  lui, le dictionnaire Logos de Bordas 1976 indique l'Ă©tymologie. Ce mot provient du latin contentio = lutte. Les trois dĂ©finitions proposĂ©es sont les suivantes a action de maintenir en place, spĂ©cialement un os fracturĂ©. b ce qui sert Ă  rendre immobile un animal que l'on veut ferrer ou opĂ©rer. c effort soutenu dans la tension de certaines facultĂ©s la contention de l'intelligence, de la volontĂ©. 3. Pour Nouvel F. Nouvel F. et al. 1999, la contention consiste Ă  restreindre, de façon plus ou moins sĂ©vĂšre, les initiatives motrices d'un individu. 4. Les recommandations de L'ANAES Agence Nationale d'AccrĂ©ditation et d'Évaluation en SantĂ© devenue Haute AutoritĂ© de SantĂ© concernant le contention physique chez la personne ĂągĂ©e France, octobre 2000, adresse Elles proposent la dĂ©finition suivante "La contention physique, dite passive, se caractĂ©rise par l'utilisation de tous moyens, mĂ©thodes, matĂ©riels ou vĂȘtements qui empĂȘchent ou limitent les capacitĂ©s de mobilisation volontaire de tout ou d'une partie du corps dans le seul but d'obtenir de la sĂ©curitĂ© pour une personne ĂągĂ©e qui prĂ©sente un comportement estimĂ© dangereux ou mal adaptĂ©." Dans l'annexe 3 de ce document provenant de l'information aux familles en Ohio USA, deux prĂ©cisions complĂ©mentaires sont apportĂ©es, relatives Ă  la difficultĂ© d'enlever la contention et Ă  l'accĂšs impossible ou limitĂ© Ă  son propre corps "On appelle contention physique l'utilisation de toute mĂ©thode manuelle, tout dispositif physique ou mĂ©canique qu'un individu ne peut ĂŽter facilement et qui restreint sa libertĂ© de mouvement ainsi que l'accĂšs Ă  son propre corps." Cette dĂ©finition est reprise dans le document Ă©mis par la Direction GĂ©nĂ©rale de la SantĂ©, la Direction GĂ©nĂ©rale de l’Action Sociale et la SociĂ©tĂ© Française de GĂ©riatrie et GĂ©rontologie relatif aux recommandations de bonnes pratiques de soins en EHPAD en octobre 2007. Martinent Martinent, 2013 fait remarquer que le terme de contention passive » attĂ©nue les effets symboliques de la violence ainsi gĂ©nĂ©rĂ©e en l’opposant Ă  la contention active. 5. De son cĂŽtĂ©, le CDRH Center for Devices and Radiologic Health, organisme dĂ©pendant de la FDA Food and Drug Administration, indique la dĂ©finition suivante traduction par l'auteur de ce site "Contention protectrice un dispositif incluant, mais non limitĂ©, Ă  un bracelet de poignet, un bracelet de cheville, un gilet, une mitaine, une veste droite, le maintien de l'ensemble du corps ou d'un membre, ou un autre type d'attache dont le but est mĂ©dical et qui limite les mouvements du patient dans la mesure nĂ©cessaire pour effectuer le traitement, l'examen ou la protection du patient ou d'autres personnes." 6. Fromage Fromage et al. 2003 donne la dĂ©finition suivante, Ă  notre avis la plus pertinente pour notre propos "L'ensemble des moyens physiques visant Ă  retreindre partiellement ou complĂštement les mouvements d'une personne et qui nĂ©cessitent l'aide d'un tiers pour ĂȘtre enlevĂ©s. La contention suppose donc l'intervention d'un tiers Ă  deux moments." A noter qu'il n'est pas question ici du consentement Ă©clairĂ© de la personne soignĂ©e. Cette dĂ©finition s'applique donc dans les deux cas avec ou sans l'accord de la personne concernĂ©e. 7. Pour Berzlanovich Berzlanovich et al. 2012, les termes de "mesures de restriction de libertĂ©" ne peuvent ĂȘtre utilisĂ©s qu'en l'absence de consentement de la personne soignĂ©e ou mĂȘme contre sa volontĂ©. 8. Une dĂ©finition se revendiquant internationale Bleijlevens et al. 2016, a Ă©tĂ© rĂ©digĂ©e Ă  partir de trente-quatre dĂ©finitions diffĂ©rentes identifiĂ©es lors d’une recherche documentaire. AprĂšs trois tours de vote, 45 95,7 % des 47 experts restants Ă©taient d'accord avec la nouvelle dĂ©finition proposĂ©e "La contention physique est dĂ©finie comme toute action ou procĂ©dure qui empĂȘche la libertĂ© de mouvement du corps d'une personne vers une position de son choix et/ou un accĂšs normal Ă  son corps par l'utilisation de toute mĂ©thode, fixĂ©e ou adjacente au corps d'une personne, qu'elle ne peut pas contrĂŽler ou retirer facilement." 9. A noter que la HAS française publie en 2017 des recommandations en psychiatrie gĂ©nĂ©rale oĂč elle distingue plusieurs types de contentions, dont les contentions physique et mĂ©canique Contention physique manuelle maintien ou immobilisation du patient en ayant recours Ă  la force physique. Contention mĂ©canique utilisation de tous moyens, mĂ©thodes, matĂ©riels ou vĂȘtements empĂȘchant ou limitant les capacitĂ©s de mobilisation volontaire de tout ou partie du corps dans un but de sĂ©curitĂ© pour un patient dont le comportement prĂ©sente un risque grave pour son intĂ©gritĂ© ou celle d’autrui. » B. Indications et modalitĂ©s pratiques d'utilisation des MRL physiques ou mĂ©caniques 1. Indications La contention mĂ©canique, au fauteuil et au lit, est un moyen d’ultime recours, qui doit ĂȘtre mis en place lorsque tous les autres moyens possibles, visant la sĂ©curisation du patient, ont Ă©tĂ© essayĂ©s et se sont avĂ©rĂ©s inefficaces ANSM, octobre 2020 Les six principaux arguments retrouvĂ©s dans la littĂ©rature mĂ©dicale et dans mon expĂ©rience sont les suivants risque de chute, comportements d’agitation compromettant la sĂ©curitĂ© ou la qualitĂ© des soins indication contestĂ©e dĂ©ambulation jugĂ©e excessive indication contestĂ©e nĂ©cessitĂ© de maintien d'un dispositif mĂ©dical, en particulier une perfusion intraveineuse, une sonde, un pansement ou une minerve interdiction d’appui suite Ă  une opĂ©ration chirurgicale ou une fracture une nouvelle indication s'est faite jour rĂ©cemment la contention pour Ă©viter ou limiter les contaminations virales lors de la pandĂ©mie de Covid-19 ayant Ă©clos en France au dĂ©but de l'annĂ©e 2020 Lefebvre des NoĂ«ttes VĂ©ronique, Vieillir n'est pas un crime !, Okuno, 2021 Font, 2021. Une publication suisse Ă©voque aussi cette nouvelle difficultĂ© chez des adultes en situation de handicap intellectuel Dugerdil et al. 2020. a La raison la plus souvent invoquĂ©e est la prĂ©vention des chutes dans l'Ă©tude de Retsas Retsas et al. 1997, dans celle de Karlsson Karlsson et al. 1998 ainsi que dans celle de Berzlanovich Berzlanovich et al. 2012 ou de Zanetti Zanetti et al. 2018. Dans notre expĂ©rience, deux catĂ©gories de chutes peuvent ĂȘtre observĂ©es au fauteuil et au lit les chutes passives et les chutes actives. Au fauteuil, les chutes dites passives sont surtout le fait de l'inconfort ou de la fatigue qui amĂšnent le rĂ©sident Ă  glisser sur l'assise jusqu'Ă  une position de chute sur le repose-pied. Ainsi, dans notre expĂ©rience, le maintien trop prolongĂ© en position assise est-il une cause importante d'inconfort amenant le rĂ©sident Ă  chuter du fauteuil, gĂ©nĂ©ralement par glisse progressive sur l'assise. Les chutes actives Ă  partir du fauteuil sont le fait de rĂ©sidents qui tentent de se lever ou de marcher alors qu'ils en sont incapables. Bien davantage que les troubles sensoriels ou moteurs, les troubles cognitifs nous semblent responsables de cette situation. En tout cas, l'instabilitĂ© posturale est ici au rendez-vous. Au lit, la chute dite passive est liĂ©e Ă  la dĂ©sorientation spatiale ou Ă  des troubels visuels qui empĂȘchent le patient d'apprĂ©cier sa position dans le lit. La chute active se produit quand le rĂ©sident manifeste la volontĂ© de descendre du lit malgrĂ© son incapacitĂ© Ă  se tenir debout ou Ă  marcher. b Pour Hantikainen Hantikainen, 1998, ce sont la protection et la sĂ©curitĂ© des rĂ©sidents, ou encore le fait de perturber les autres rĂ©sidents, ainsi que l'agitation et l'agressivitĂ© qui justifient ces mesures. Ces notions sont reprises par l'ANAES en octobre 2000 dans son algorithme de la page 29 format pdf et confirmĂ©es sous une forme lĂ©gĂšrement diffĂ©rente dans le document de la DGAS et de la SFGG d'octobre 2007 relatif aux bonnes pratiques de soins en EHPAD pour personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes. c Les capacitĂ©s physiques et cognitives rĂ©duites de ces patients sont invoquĂ©es par Liukkonen Liukkonen et al. 1994. d Sullivan-Marx Sullivan-Marx et al. 1999 arrive Ă  la conclusion que les deux facteurs prĂ©dictifs de la mise sous contention physique sont une altĂ©ration cognitive sĂ©vĂšre et le risque de chute. e Pour Hantikainen Hantikainen, 1998, il convient d'ajouter le manque de compĂ©tence des infirmiĂšres, ainsi que la demande des rĂ©sidents, de leur famille et des mĂ©decins. Nous reproduisons ci-dessous les facteurs explicatifs que nous avons retrouvĂ©s dans la littĂ©rature et dans notre pratique. Tableau 1 ElĂ©ments de justification de la contention physique ou bien corrĂ©lĂ©s avec elle sĂ©curitĂ©, protection et sĂ©curitĂ© de la personne soignĂ©e, par exemple Berzlanovich et al. 2012 + nombreuses autres publications, ou protection et sĂ©curitĂ© des autres rĂ©sidents chutes Magee et al. 1993 Brungardt, 1994 Schleenbaker et al. 1994 Retsas 1, 1998 Sullivan-Marx 1999 Berzlanovich et al. 2012 Sharifi 2020 Wang et al. 2020 agitation, agressivitĂ© Carveth, 1995 Brungardt, 1994 Hantikainen, 1998, impulsivitĂ© Schleenbaker et al. 1994 perturbation des autres rĂ©sidents Hantikainen, 1998 dĂ©ambulation Goldsmith et al. 1995 Brungardt, 1994. Perturbation de l'environnement, crainte de voir la dĂ©ambulation conduire le patient dĂ©ment Ă  l'Ă©puisement, peur de la fugue et des ses consĂ©quences mĂ©dico-lĂ©gales. nĂ©cessitĂ© importante de soins perfusion, transfusion, alimentation entĂ©rale ou parentĂ©rale Perl et al. 1980 Brungardt, 1994, soins dentaires Shuman et al. 1996, risque d'ouverture d'une plaie suturĂ©e Terpstra et al. 1998, Sharifi 2020 dĂ©tĂ©rioration cognitive Evans et al. 1989 Magee et al. 1993 Helmuth, 1995 Schleenbaker et al. 1994 Sullivan-Marx 1999 confusion mentale Zhang et al. 2022 chirurgie de la hanche Casafont et al. 2022 demande des familles, des rĂ©sidents, des mĂ©decins mouvements involontaires amples, par exemple des myoclonies risquant d'entraĂźner une chute du fauteuil mĂ©connaissance de la lĂ©gislation, absence de lĂ©gislation Kapp, 1995 sous-Ă©valuation de l'impact dĂ©lĂ©tĂšre des contentions Lee et al. 1999 absence d'une autre solution Retsas 1, 1998 pas de remise en cause de la situation existante, routine Fradkin et al. 1999 Lee et al. 1999 Flood, 1995 rĂ©sidents plus ĂągĂ©s Magee et al. 1993 Ăąge, Ă©tat confusionnel, ventilation artificielle, utilisation d'analgĂ©siques Gu, 2019 rĂ©sidents nouveaux dans l'unitĂ© Magee et al. 1993 nombre de personnes ĂągĂ©es et de patients confus pris en charge par l'infirmiĂšre Helmuth, 1995 nombre de personnes ĂągĂ©es par unitĂ© de soin Helmuth, 1995 incapacitĂ© aux transferts Schleenbaker et al. 1994 incontinence Helmuth, 1995 traumatisme crĂąnien Schleenbaker et al. 1994 accident vasculaire cĂ©rĂ©bral Schleenbaker et al. 1994 bas niveau d'indĂ©pendance fonctionnelle score de la MIF Ă  l'entrĂ©e Schleenbaker et al. 1994 sexe masculin Schleenbaker et al. 1994 infirmiĂšres ayant des attitudes nĂ©gatives envers les personnes ĂągĂ©es sic Helmuth, 1995 dĂ©ni de la mort Fromage et al. 2003 risque de fugue hors de l'Ă©tablissement Berzlanovich et al. 2012 durĂ©e de rĂ©sidence, degrĂ© de care dĂ©pendance et limitation de la mobilitĂ© Hofmann et al. 2015 Ces donnĂ©es expliquent la pertinence d'un outil tel que le PRUQ Perceptions of Restraint Use Questionnaire dont je donne ci-dessous la version originale en anglais Thunborg, 2021 et ma traduction personnelle que je propose dans la colonne de droite Tableau 2 PRUQ en anglais traduction personnelle Q1 Protecting an older person from falling out of bed? Q2 Protecting an older person from falling out of chair? Q3 Protecting an older person from unsafe ambulation? Q4 Preventing an older person from wandering? Q5 Preventing an older person from taking things from others? Q6 Preventing an older person from getting into dangerous places or supplies? Q7 Keeping a confused older person from bothering others? Q8 Preventing an older person from pulling out catheter? Q9 Preventing an older person from pulling out a feeding tube? Q10 Preventing an older person from pulling out an IV line? Q11 Preventing an older person from breaking open sutures? Q12 Preventing an older person from removing a dressing? Q13 Providing quiet time or rest for an overactive older person? Q14 Providing for safety when judgment is impaired? Q15 Substituting for staff observation? Q16 Protecting staff or other patients from physical abusiveness/combativeness? Q17 Managing agitation? Q1 EmpĂȘcher une personne ĂągĂ©e de tomber du lit ? Q2 EmpĂȘcher une personne ĂągĂ©e de tomber de sa chaise ? Q3 EmpĂȘcher une personne ĂągĂ©e d’effectuer des dĂ©placements dangereux ? Q4 EmpĂȘcher une personne ĂągĂ©e d’effectuer une dĂ©ambulation erratique ? Q5 EmpĂȘcher une personne ĂągĂ©e de prendre des choses aux autres personnes ? Q6 EmpĂȘcher une personne ĂągĂ©e d'accĂ©der Ă  des endroits ou Ă  des fournitures ou de matĂ©riels dangereux ? Q7 EmpĂȘcher une personne ĂągĂ©e confuse de dĂ©ranger les autres personnes ? Q8 EmpĂȘcher une personne ĂągĂ©e de retirer un cathĂ©ter ? Q9 EmpĂȘcher une personne ĂągĂ©e de retirer une sonde d'alimentation ? Q10 EmpĂȘcher une personne ĂągĂ©e de retirer une voie intraveineuse ? Q11 EmpĂȘcher une personne ĂągĂ©e d’ouvrir une plaie une ou des plaies suturĂ©es ? Q12 EmpĂȘcher une personne ĂągĂ©e d'enlever un pansement ? Q13 Permettre des moments de calme ou de repos Ă  une personne ĂągĂ©e hyperactive ? Q14 Assurer la sĂ©curitĂ© de la personne lorsque son jugement est altĂ©rĂ© ? Q15 En remplacement de la surveillance par l'Ă©quipe soignante ? Q16 ProtĂ©ger le personnel ou d'autres patients de la violence physique/de la combativitĂ© de la personne ? Q17 GĂ©rer l'agitation ? 2. ModalitĂ©s pratiques d'utilisation a Qui dĂ©cide de la pose d'une contention physique ? A mon arrivĂ©e en soins de longue durĂ©e en novembre 1991, il Ă©tait difficile de savoir qui avait posĂ© l'indication la famille du rĂ©sident, les infirmiĂšres, les aides-soignantes, "l'Ă©quipe" ? Une fois mise en place, il Ă©tait implicite que cette mesure serait irrĂ©versible. Depuis lors, les recommandations de 2000 de l'ANAES HAS sont venues placer un cadre thĂ©orique relativement prĂ©cis. La contention physique ne doit ĂȘtre instituĂ©e et renouvelĂ©e que prescrite par un mĂ©decin, tracĂ©e et remise rĂ©guliĂšrement en question. Il n'en ainsi dans de nombreux dĂ©cision de contention soumise en France Ă  une prescription mĂ©dicale ou d’absence de contention doit ĂȘtre clairement notĂ©e dans le dossier du patient pour pouvoir justifier ultĂ©rieurement du choix retenu, de la dĂ©marche professionnelle qui a permis de mesurer le risque inhĂ©rent, des modalitĂ©s de surveillance et de supplĂ©ance mises en Ɠuvre pour pallier l’inconfort ajoutĂ© L'infirmiere et les soins palliatifs Prendre soin Ă©thique et pratiques. Ainsi une publication française stipule-t-elle que "l'utilisation de contentions physiques, ainsi que chimiques, est soumise Ă  une prescription mĂ©dicale. C'est une dĂ©cision mĂ©dicale, le plus souvent heureusement prise en Ă©quipe. Des responsabilitĂ©s sont engagĂ©es lors de sa mise en Ɠuvre" Carthalade, 2021. La part de responsabilitĂ© des infirmiĂšres dans la dĂ©cision de contention est prĂ©dominante. Ce constat amĂšne plusieurs auteurs Ă  l'Ă©valuation de leurs "compĂ©tence, attitude et pratique" Redmond et al. 2022, Li et al. 2022, Wang et al. 2022, Ainsi, le dilemme Ă©thique de la dĂ©cision demeure implicitement ou explicitement l'apanage des infirmiĂšres dans des publications rĂ©centes consultĂ©es en 2022 En Iran, en Espagne, en Jordanie, en Chine en soins intensifs Salehi Salehi et al. 2020, Via-Clavero Via-Clavero et al. 2019, 2020, Suliman Suliman et al. 2017, Cui et al. 2019. En Turquie, toujours en soins intensifs, Kisacik Kisacik et al. 2020 Ă©voque la possibilitĂ© de mise en place des contentions par des infirmiĂšres sans prescription mĂ©dicale. Encore plus proche de notre propos, Wang Wang et al. 2022 Ă©value le rĂŽle des diverses disciplines soignantes dans la prise de dĂ©cision de contentions physiques chez des personnes ĂągĂ©es en Ă©tablissement. Ainsi, d’aprĂšs cet auteur, dans une Ă©tude menĂ©e en soins de longue durĂ©e en Chine, seulement 14,72 % des contentions des personnes ĂągĂ©es sont accompagnĂ©es d’une prescription mĂ©dicale. De plus, 77,74% des contentions physiques ont Ă©tĂ© dĂ©cidĂ©es par des infirmiĂšres ou des aides-soignants sans l'intervention d'un mĂ©decin. Le mĂȘme auteur relĂšve des diffĂ©rences dans les connaissances, attitudes et pratique de ces deux catĂ©gories soignantes dans le domaine des contentions et appelle Ă  amĂ©liorer la formation des soignants. Toujours en Chine, Li Li et al. 2022 estime que la pratique des contentions est insuffisamment standardisĂ©e dans un contexte d'insuffisances de compĂ©tence des Ă©quipes soignantes. Indiquant indirectement que les infirmiĂšres dĂ©cident des contentions physiques, Suzuki Suzuki et al. 2022 indique qu'un programme de formation de la qualitĂ© des soins peut amĂ©liorer les pratiques infirmiĂšres dans ce domaine. b le matĂ©riel utilisĂ© et sa justification De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, on peut distinguer deux types de matĂ©riels utilisĂ©s - des dispositifs prĂ©vus Ă  cet effet, clairement identifiĂ©s comme des moyens de contention tels que les ceintures pelviennes. - des moyens dĂ©tournĂ©s Ă  des fins de contention, tels qu'un drap utilisĂ© pour sangler une personne ou bien une attache d'un fauteuil Ă  un radiateur. c Au fauteuil, les contentions consistent le plus souvent en l'utilisation de ceintures de maintien, abdominales ou pelviennes. Elles peuvent aussi ĂȘtre rĂ©alisĂ©es Ă  l'aide de vestes, de gilets, de harnais, ou de vĂȘtements ou encore de draps dĂ©tournĂ©s de leur utilisation habituelle. Un fauteuil Ă  assise profonde peut ĂȘtre utilisĂ© pour rendre impossible toute tentative de retour Ă  la station debout. Un fauteuil dit "coquille" placĂ© en position inclinĂ©e vers l'arriĂšre empĂȘchera toute tentative de lever. D’autres pratiques consistent Ă  bloquer les repose-bras d’un fauteuil sous une table inamovible ou encore Ă  rabattre un adaptable sur les cuisses, celui-ci ne pouvant pas ĂȘtre repoussĂ©. Le fauteuil peut ĂȘtre fixĂ© Ă  un support immobile de maniĂšre Ă  ne pas ĂȘtre dĂ©placĂ©, par exemple attachĂ© Ă  un radiateur mural. Pour Hamers Hamers, 2005, une ceinture ou une table sont les artifices les plus utilisĂ©s pour la contention physique en position assise. d Au lit, ce sont surtout des barriĂšres de lit qui sont utilisĂ©es, mais aussi plus rarement des sangles ou ceintures abdominales. Voir le site en anglais possibilitĂ© de demander le catalogue A domicile, une technique souvent employĂ©e consiste Ă  border Ă©troitement le lit en plaçant le pan du drap supĂ©rieur et d'une ou de plusieurs couvertures sous le matelas de maniĂšre suffisamment inamovible pour immobiliser la personne dĂ©jĂ  alitĂ©e. Les lits de type Alzheimer, qui peuvent ĂȘtre abaissĂ©s davantage que les lits habituels sommier se trouvant environ Ă  15 cm du sol, peuvent constituer une contention par l’impossibilitĂ© de se relever en station debout. Une Ă©quipe Willery et al, 2011 propose le systĂšme SECURIDRAP* qui consiste dans un habillage au lit fixĂ© aux parties mobiles du lit. On lira plus loin les recommandations de l'ANSM pour ces dispositifs. Dans la brochure de la FDA relative aux contentions au lit par barriĂšres, les justifications suivantes sont avancĂ©es. Cette brochure prĂ©sente ainsi les avantages de l’utilisation des barriĂšres de lit, ce qui n'est pas habituel. Surtout, elle distingue nettement le cas oĂč elles sont utilisĂ©es comme une contention. aident pour se tourner et se positionner dans le lit, permettent d’aider pour monter et descendre du lit, procurent un sentiment de confort et de sĂ©curitĂ©, rĂ©duisent le risque de chute du lit lors des transports,permettent d’accĂ©der plus facilement aux commandes du lit et Ă  des objets personnels. Pour HĂ©lou HĂ©lou et al. 2006, la mise en place d'une seule barriĂšre aidant le patient Ă  s'asseoir n'est pas considĂ©rĂ©e comme une contention Ă  condition que le lit ne soit pas placĂ© immĂ©diatement contre le mur opposĂ©. Il en serait de mĂȘme si la mise en place de deux barriĂšres est souhaitĂ©e et demandĂ©e par le patient lui-mĂȘme. Pour Hamers Hamers, 2005, une ceinture ou des barriĂšres de lit sont les artifices les plus utilisĂ©s en position de dĂ©cubitus. Les barriĂšres sont utilisĂ©es Ă©ventuellement pour permettre au rĂ©sident de s'asseoir et surtout pour lui autoriser de se retourner dans le lit de façon autonome. Bien sĂ»r si le rĂ©sident doit ĂȘtre informĂ© et consentir Ă  cette mesure. Il convient toutefois d'ĂȘtre prudent quant Ă  l'accord du patient qui acquiescera parfois Ă  contrecƓur avec une phrase fataliste frĂ©quente telle que "s'il me les faut, mettez-les" ou bien "si l'on fait ainsi ici, faites-le." e Dans les deux situations dĂ©crites ci-dessus, le patient peut subir une contention au niveau d'un ou des deux membres supĂ©rieurs sous la forme d'une attelle ou d'un bracelet. Cette Ă©ventualitĂ© est frĂ©quente lors de soins aigus ou bien au cours d'une affection intercurrente, le plus souvent pour sĂ©curiser un dispositif de perfusion intraveineuse pĂ©riphĂ©rique. Mais la sauvegarde d'un autre dispositif motive parfois leur emploi sonde urinaire, sonde nasogastrique, poche de colostomie, sonde d'intubation trachĂ©ale, sonde de trachĂ©otomie, sonde nasopharyngĂ©e ou lunettes nasales pour oxygĂ©nothĂ©rapie en ventilation spontanĂ©e, pansement, suture chirurgicale, drain, lame, cathĂ©ter veineux central, cathĂ©ter artĂ©riel, sonde d'entraĂźnement Ă©lectrosystolique. Leur utilisation est toujours discutable, souvent inutile pour Leith Leith BA, 1999. Des mitaines ont Ă©tĂ© utilisĂ©es au cours des Ă©pisodes de prurit pour Ă©viter les lĂ©sions de grattage, ou encore pour Ă©viter l'arrachage des vĂȘtements ou des dispositifs palliatifs utilisĂ©s dans la prise en charge de l'incontinence urinaire et/ou fĂ©cale. Si l'on s'en tient Ă  la dĂ©finition de l'ANAES, il convient d'inclure aussi les grenouillĂšres voir par exemple AMIBIS. Tableau 3 Localisation anatomique de la contention physique ModalitĂ© de contention Indications et justifications main mitaine Ă©viter les lĂ©sions de grattage au cours des Ă©pisodes de prurit, Ă©viter l'arrachage des vĂȘtements ou des dispositifs palliatifs utilisĂ©s dans la prise en charge de l'incontinence urinaire et/ou fĂ©cale. poignet bracelet Ă©viter l'arrachage d'une perfusion ou d'un autre dispositif invasif Galindo-Ciocon, 1993 Leith et al. 1999 sonde urinaire, sonde nasogastrique, poche de colostomie, sonde d'intubation trachĂ©ale, sonde de trachĂ©otomie, sonde nasopharyngĂ©e ou lunettes nasales pour oxygĂ©nothĂ©rapie en ventilation spontanĂ©e, pansement, suture chirurgicale, cathĂ©ter veineux pĂ©riphĂ©rique ou central. Ajoutons-y drain, lame, cathĂ©ter artĂ©riel, sonde d'entraĂźnement Ă©lectrosystolique. membre supĂ©rieur attelles maintien d'une perfusion intraveineuse. cage thoracique veste, gilet, ceinture abdominale placĂ©e sous les aisselles, maintien forcĂ© au fauteuil, maintien du buste par la veste en cas d'incapacitĂ© Ă  maintenir la rectitude du tronc. Dans une enquĂȘte effectuĂ©e en 1998 en Australie, Retsas Retsas et al. 2, 1998 retrouve que la veste est le moyen de contention le plus utilisĂ© en institution 25,3 % des cas parmi 2516 personnes ĂągĂ©es contenues par des moyens physiques. latĂ©ralement sur l'ensemble du corps barriĂšres de lit, ridelles au QuĂ©bec, cĂŽtĂ©s de lit, risque de chute du lit lors d'un mouvement nocturne ou d'une tentative pour se lever. Une autre justification est la demande du patient quant Ă  son autonomie pour se mobiliser. En effet, certains rĂ©sidents s'aident des barriĂšres avec leurs membres supĂ©rieurs, en particulier pour le maintien et les retournements du corps lors des soins ou encore pour accĂšder Ă  un dispositif commande du lit, sonnette. Cette derniĂšre possibilitĂ© est souvent apprĂ©ciĂ©e positivement par les soignants. abdomen ceinture abdominale ou drap, maintien forcĂ© au fauteuil. pelvis ceinture pelvienne, maintien forcĂ© au fauteuil, possibilitĂ© de dissimulation sous les habits, prĂ©servation de la libertĂ© de la partie supĂ©rieure du corps, possibilitĂ© de s'aider de ce dispositif pour les transferts passifs ou assistĂ©s. au-dessus des cuisses table ou adaptable fixĂ©s ou bloquĂ©s en regard du fauteuil ou de la chaise, barre de maintien au fauteuil, butĂ©e centrale sur le siĂšge, inclinaison postĂ©rieure de l'assise. maintien forcĂ© au fauteuil par impossibilitĂ© de se lever. face postĂ©rieure des cuisses et creux poplitĂ©s traversin fixĂ© dans un drap, au fauteuil, sous les genoux, pourrait limiter le glissement Benteyn et al. 2000 chevilles attaches sous la forme de bracelets malade agitĂ©, en particulier en soins aigus, ou bien pour une attitude agressive utilisant les membres infĂ©rieurs toutes localisations attaches, courroies, bandes, attaches possibles au niveau des jambes, bras ou taille Lejeune et al. 2000 lit de type Alzheimer, impossibilitĂ© de se lever du lit grenouillĂšre , systĂšme SECURIDRAP* Ă©viter le dĂ©shabillage itĂ©ratif et manipulation des excrĂ©tions. contentions physiques atypiques "cachĂ©es" ou "dĂ©guisĂ©es" souliers enlevĂ©s, lunettes ĂŽtĂ©es, canne ou dĂ©ambulateur enlevĂ©s. limiter ou empĂȘcher la mobilitĂ©. C. LittĂ©rature professionnelle en langue anglaise glossaire Du fait du grand nombre de publications sur ce thĂšme en langue anglaise, nous fournissons un court glossaire ci-dessous pour faciliter leur lecture. Tableau 4 En anglais ou amĂ©ricain En français anklet bracelet de cheville armchair fauteuil bed lit bedrails barriĂšres de lit, ridelles au QuĂ©bec, cĂŽtĂ©s de lit belt ceinture chemical restraints contention pharmacologique crotch dispositif intĂ©ressant l'entrecuisse elderly personne ĂągĂ©e death mort, dĂ©cĂšs fall chute harness harnais lap boards barres de maintien au fauteuil mechanical restraints physical restraints contentions physiques mitt mitaine pharmacological restraints contentions mĂ©dicamenteuses psychotropic drugs psychotropic medications mĂ©dicaments psychotropes restraints contentions dans ce contexte to tie down attacher seclusion isolement sheet ici drap strap attache, sangle. suit ici ensemble vestimentaire complet combinaison vest gilet wandering dĂ©ambulation wrist poignet wristlet bracelet D. Propositions de classification des contentions physiques par l'auteur de ce site Tableau 5 contentions physiques Selon la volontĂ© du patient le consentement Contention demandĂ©e par le patient "je veux ma ceinture" telle la ceinture de sĂ©curitĂ© d'une automobile. Contention acceptĂ©e par le patient "il paraĂźt qu'il me la faut". Contention refusĂ©e par le patient "enlevez moi ça !" Selon la situation du patient EntrĂ©e en service protĂ©gĂ© qui empĂȘche les rĂ©sidents de sortir librement Ă  l'extĂ©rieur. Contention au fauteuil. Selon l'apparence de la contentio Contention sous la forme d'un dispositif apparent ceinture, harnais... Contention "dĂ©guisĂ©e" ou indirecte lit ou fauteuil dont il est impossible de s'extraire ou de se relever. Selon les grandes indications retenues par l'algorithme de l'ANAES en octobre 2000 page 29 et par l'algorithme des recommandations de bonnes pratiques de soins en EHPAD en octobre 2007 page35. Ce dernier prĂ©cise que la contention n'est pas indiquĂ©e si le trouble n'est pas dangereux pour le sujet ou pour les autres. Risque de chutes Ă  notre avis indication excessive sans prĂ©cision supplĂ©mentaire. Lui prĂ©fĂ©rer chutes frĂ©quentes, graves, immĂ©diates dĂšs le lever du fauteuil dans une trajectoire de mobilitĂ© sans perspective de rĂ©cupĂ©ration. DĂ©ambulation excessive Ă  notre avis indication trop Ă©tendue de principe. Agitation Ă  notre avis indication excessive de principe. AgressivitĂ© Ă  notre avis indication excessive de principe. Selon la situation du service de soins Nombre insuffisant de personnels. Abraham et al. 2021 Formation insuffisante des personnels, en particulier par la mĂ©connaissance des recommandations. E. PrĂ©valence de la contention physique au fauteuil et au lit 1. Dans la littĂ©rature Selon l'ANAES Agence Nationale d'AccrĂ©ditation et d'Évaluation en SantĂ©, rĂ©fĂ©rentiel d'octobre 2000 dĂ©jĂ  citĂ©, en Ă©tablissement de long sĂ©jour pour personnes ĂągĂ©es, la prĂ©valence de la contention variait de 19 Ă  84,6 %. A domicile, en 2020, Scheepmans Scheepmans 2020 retrouve, en fonction de la dĂ©finition utilisĂ©e, des prĂ©valences variables 7% Hamers et al. 2016, Beerens et al. 2014 et Scheepmans et al. 2017, 2018. Mais la prĂ©valence des contentions physiques chez la personne ĂągĂ©e souffrant de troubles cognitifs est estimĂ©e Ă  38% 95% CI 35–42 Moermans et al. 2018. En 2018, un auteur belge, Moermans Moermans et al. 2018 introduit la notion de "involontary treatment" que je traduis volontiers par traitement non dĂ©sirĂ© Ă  domicile englobant les contentions physiques les mesures pharmacologiques antidĂ©presseurs, sĂ©datifs les soins imposĂ©s et les mĂ©dicaments cachĂ©s Cette classification me semble discutable car ne diffĂ©renciant pas un traitement Ă©ventuellement utile et acceptĂ© de celui qui est inutile et/ou imposĂ©. Elle a toutefois le mĂ©rite de rĂ©vĂ©ler que des soins non consensuels Ă©taient le plus souvent utilisĂ©s 73 % ; IC Ă  95 % 70-77, les contentions physiques Ă©tant prĂ©sentes dans 38 % des cas IC Ă  95 % 35-42. L'utilisation d'un traitement non dĂ©sirĂ© Ă©tait associĂ©e Ă  la dĂ©pendance pour les activitĂ©s de la vie quotidienne OR 1,50 ; IC Ă  95 % 1,33-1,69, aux troubles cognitifs 1,39 ; IC Ă  95 % 1,25-1,55, au fardeau des aidants naturels OR 1,05 ; IC Ă  95 % 1,01 -1,10 et au vieillissement OR 0,97 ; IC Ă  95 % 0,95-0,99. Les aidants naturels 71 %, suivis des mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes 47 % ont le plus frĂ©quemment demandĂ© le recours aux soins non dĂ©sirĂ©s et les infirmiers 81 % l'ont majoritairement appliquĂ©. Une Ă©tude chinoise Wang et al. 2020 relĂšve que la prĂ©valence des contentions physiques dans six Ă©tablissements de soins de longue durĂ©e en Chine Ă©tait de 25,83 %. La ceinture abdominale 55,47 % et la contention des poignets 52,83 % sont les plus frĂ©quemment utilisĂ©es. Seulement 61,51% des contentions physiques ont Ă©tĂ© effectuĂ©es avec un consentement Ă©clairĂ© et signĂ©. 71,70 % des contentions physiques ont Ă©tĂ© justifiĂ©es par la prĂ©vention des chutes, 89,06 % des contentions physiques restaient sans documentation infirmiĂšre et 13,58 % des personnes ĂągĂ©es concernĂ©es prĂ©sentaient des complications physiques. En Espagne, une Ă©tude publiĂ©e en 2017 Estevez-Guerra et al. 2017 retrouve que la prĂ©valence des rĂ©sidents avec au moins une contention physique Ă©tait de 84,9 % IC Ă  95 % 81,7-88,1, avec une variabilitĂ© entre les centres de 70,3 Ă  96,6 % valeur p du test de Kruskal Wallis < 0,001. Les deux barriĂšres latĂ©rales de lit Ă©taient le plus souvent utilisĂ©es 84,5 ; IC Ă  95 % 81,1-87,9, mais d'autres types de contention Ă©taient Ă©galement frĂ©quemment utilisĂ©s. L'analyse multivariĂ©e a montrĂ© que le degrĂ© d'atteinte fonctionnelle augmentait la probabilitĂ© de recours Ă  la contention. Une association significative a Ă©galement Ă©tĂ© trouvĂ©e entre l'utilisation de la contention et l'Ă©tat cognitif altĂ©rĂ© des rĂ©sidents. Karlsson Karlsson et al. 1998 relĂšve vingt-neuf pour cent de patients avec contention physique dans les institutions suĂ©doises Ă©tudiĂ©es par cet auteur. La contention serait moins frĂ©quente en service chronique que dans les services de soins aigus Bryant et coll.. A Queensland en Australie, Retsas Retsas et al. 1997 retrouve 23,6% de patients contenus par des moyens physiques au moment de l'Ă©tude 1536 parmi 6500. Cet auteur Ă©tablit une diffĂ©rence entre les contentions au fauteuil ceintures de maintien 23,7% et les barriĂšres de lit 38,2%. Evans fait Ă©tat d'une prĂ©valence variant de 6% Ă  86% Evans et al. 1989. Castle Castle, 2000 Ă©voque une prĂ©valence de 20% dans les "nursing homes", comparable Ă  celle du Service de Soins de Longue DurĂ©e d'Albi Ă  la mĂȘme date. Le pourcentage de 32% est retrouvĂ© par Magee Magee et al. 1993, taux comparable Ă  celui d'autres Ă©tudes au dire de cet auteur. Dans un article paru en 2019, des auteurs toulousains Elyn A. et al, 2019 Ă©tudient la fin de la vie de rĂ©sidents dĂ©ments et non dĂ©ments dans les EHPAD de la rĂ©gion Occitanie France. Il s’agissait d’abord de comparer la situation des rĂ©sidents qui dĂ©cĂ©daient dans les six mois selon qu’ils Ă©taient ou non dĂ©ments. Le qualificatif de dĂ©mence semble attribuĂ© avec trop de parcimonie par les enquĂȘteurs de terrain car seuls 42% des rĂ©sidents Ă©taient considĂ©rĂ©s comme dĂ©ments au lieu des 75% attendus dans la littĂ©rature. Sans surprise, les rĂ©sidents ayant reçu un diagnostic de dĂ©mence prĂ©sentaient davantage de troubles du comportement productifs que les autres. La contention est encore largement utilisĂ©e puisque prĂ©sente chez 46,8% des rĂ©sidents dans les six derniers mois de la vie. Elle est davantage employĂ©e chez les rĂ©sidents dĂ©ments 55,4 % vs 38,6%. Les barriĂšres de lit sont considĂ©rĂ©es comme une contention mais les rĂ©sultats ne sont pas prĂ©sentĂ©s sous lea forme d'une ventilation des types respectifs de contentions employĂ©s. Les antalgiques sont utilisĂ©s chez plus de 40% des rĂ©sidents Ă©tudiĂ©s. Ces substances semblent moins employĂ©es pour les dĂ©ments que pour les non-dĂ©ments, ce qui est statistiquement significatif pour les opioĂŻdes dits faibles. Alors qu’un quart des patients dĂ©ments Ă©mettent une plainte douloureuse, seulement un tiers d’entre eux reçoivent des opioĂŻdes forts. Les auteurs soupçonnent que cette situation est Ă  l’origine de troubles du comportement liĂ©s Ă  une douleur mal reconnue ou mal maĂźtrisĂ©e. 2. Evaluations dans le service de Soins de Longue DurĂ©e du Centre Hospitalier d'Albi entre 2000 et 2008 une amĂ©lioration possible en chiffres Graphique 1. Usage de la contention au fauteuil par une ceinture pelvienne le 3 mars 2000, le 31 octobre 2005 et le 12 juin 2008 dans le service de Soins de Longue DurĂ©e du Centre Hospitalier d'Albi. en bleu contenus en violet non contenus purple those who must be restrained on their armchair, blue those who are restrained by the mean of a restraining belt. Ci-dessous la prĂ©valence des barriĂšres de lit dans le service de SLD d'Albi entre 2000 et 2008. A noter que la prĂ©valence des contentions au lit est plus importante qu'au fauteuil, ce qui est retrouvĂ© aussi par Hofmann en Suisse Hofmann et al. 2015 Graphique 2. Utilisation barriĂšres de lit dans le service le 4 dĂ©cembre 2000, le 31 octobre 2005 et le 12 juin 2008. Bien qu’en Ă©volution favorable, la contention au lit par des doubles barriĂšres est encore trop frĂ©quente. Ci-dessous En blanc deux barriĂšres de lit En bleu pas de barriĂšre En violet 1 barriĂšre de lit white those who must be restrained by two bedrails, blue those who are never restrained by bedrails, purple those who are retrained by one bedrail only. On lira avec intĂ©rĂȘt la publication bretonne de 2004, Ă©poque comparable Ă  celle des graphiques ci-dessus F. Accidents et incidents de la contention physique au fauteuil et au lit ainsi que leur prĂ©vention Parker et coll. Parker et al. 1997 Ă©voquent le risque mortel des barriĂšres de lit. Les auteurs rapportent et dĂ©crivent le mĂ©canisme de 74 cas mortels dĂ©clarĂ©s aux Etats-Unis pendant une pĂ©riode de quatre ans de 1993 Ă  1996 aux Etats-Unis. Pour notre part, nous avons constatĂ© un dĂ©cĂšs consĂ©cutif Ă  un crush syndrome par compression, les membres infĂ©rieurs Ă©tant restĂ©s bloquĂ©s dans les barriĂšres. Une variante peu connue du dĂ©cĂšs du patient entre une barriĂšre de lit et le matelas est liĂ©e Ă  l'utilisation d'un matelas Ă  air Ă  gonflage intermittent. Cette situation a Ă©tĂ© jugĂ©e responsable de 21 dĂ©cĂšs d’aprĂšs Miles Miles, 2002. Le mĂ©canisme en est une mauvaise position du malade qui se retrouve coincĂ© contre la barriĂšre lors du gonflement du matelas Ă  air aprĂšs qu’il a glissĂ© au contact de la barriĂšre Ă  la faveur d’un dĂ©gonflement. De maniĂšre plus lĂ©gĂšre, nous avons dĂ» soigner des dermatoses de contact liĂ©es au mĂ©tal des barriĂšres. Comme dans le domaine de l'inefficacitĂ© des contentions, il est possible d'affiner la connaissance des accidents en consultant la banque de donnĂ©es "MAUDE" Manufacturer and User Facility Device ExperienceDatabase du CDRH Center for Devices and Radiologic Health de tous les accidents survenus depuis 1990 qui ont fait objet d'une signalisation aux Etats-Unis. Entre 1985 et 2005, la FDA Food and Drug Administration a enregistrĂ© 691 incidents ou accidents liĂ©s aux barriĂšres de lit aux USA. Parmi eux, 120 ont Ă©tĂ© suivis de blessures non mortelles mais 413 ont entraĂźnĂ© la mort du patient. La plupart des malades Ă©taient des personnes ĂągĂ©es fragiles et dĂ©sorientĂ©es. Ainsi, une brochure Ă©ditĂ©e par cet organisme, mise Ă  jour en mars 2006, rĂ©sume les avantages et risques de ces dispositifs. Elle est jugĂ©e d'actualitĂ© en 2017 Elle Ă©numĂšre les dangers et inconvĂ©nients de la contention au lit par barriĂšres Ă©tranglement, suffocation, blessure corporelle ou mĂȘme dĂ©cĂšs quand les patients ou une partie de leur corps sont piĂ©gĂ©s entre les barres ou bien entre les barres et le matelas, blessures sĂ©rieuses quand les patients enjambent les barriĂšres et tombent du lit, contusions cutanĂ©es, plaies et Ă©raflures, genĂšse de comportements d’agitation quand les barriĂšres de lit sont utilisĂ©es comme des contentions, sentiment d’isolement ou de limitation sans nĂ©cessitĂ©, empĂȘchement, pour les personnes qui sont aptes Ă  sortir du lit, de se livrer aux activitĂ©s habituelles de la vie quotidienne telles qu’aller Ă  la salle de bains ou aller chercher quelque chose dans un placard. Il convient de souligner le risque de pendaison ou de compression du rĂ©sident lorsqu'un Ă©lĂ©ment du corps demeure coincĂ© dans les barriĂšres alors que la partie la plus lourde de la personne se situe dĂ©jĂ  Ă  l'extĂ©rieur du lit. Par ailleurs, cette brochure Ă©numĂšre des recommandations pour Ă©viter les accidents liĂ©s aux barriĂšres. La premiĂšre est de tenter d'Ă©viter leur usage. La plupart des patients peuvent ĂȘtre au lit en toute sĂ©curitĂ© sans barriĂšres de lit. Utilisez des lits qui peuvent ĂȘtre surĂ©levĂ©s et abaissĂ©s prĂšs du sol pour rĂ©pondre aux besoins des patients et des soignants. Maintenez le lit dans la position la plus basse possible avec les roues bloquĂ©es. Lorsque le patient risque de tomber du lit, placez des matelas Ă  cĂŽtĂ© du lit, tant que cela n'augmente pas le risque d'accident. Utilisez des aides au transfert ou Ă  la mobilitĂ©. Surveillez frĂ©quemment les patients. Anticipez les raisons pour lesquelles les patients sortent du lit, comme la faim, la soif, le fait d'aller aux toilettes, l'agitation et la douleur ; rĂ©pondez Ă  ces besoins en offrant aliments liquides, en prĂ©voyant de nombreuses toilettes et en proposant des interventions apaisantes et un soulagement de la douleur. Lorsque des barriĂšres de lit sont utilisĂ©es, effectuez une Ă©valuation continue de l'Ă©tat physique et mental du patient ; surveillez de prĂšs les patients Ă  haut risque. ConsidĂ©rer ce qui suit Utilisez un matelas de taille appropriĂ©e ou un matelas avec des bords en mousse surĂ©levĂ©s pour Ă©viter que les patients ne soient coincĂ©s entre le matelas et la barriĂšre. RĂ©duisez les espaces entre le matelas et les barriĂšres latĂ©rales. En France, l'AFSSAPS devenue ANSM en 2012 publie des recommandations le 28 fĂ©vrier 2011. La HAS publie en 2017 des recommandations concernant les contentions en psychiatrie gĂ©nĂ©rale. A son tour, l'ANSM publie en 2020 mise Ă  jour en 2021 des recommandations pour assurer la sĂ©curitĂ© des patients nĂ©cessitant une contention mĂ©dicale concernant aussi bien les contentions au fauteuil qu'au lit Extrait La contention mĂ©canique n’est pas sans risque. Elle peut conduire Ă  des complications/atteintes physiques et psychologiques, telles que - La lutte du patient contre la contention pouvant entraĂźner des blessures, aggraver les troubles psychiques et augmenter l’agitation du patient susceptible de conduire parfois Ă  la rupture du dispositif mĂ©dical de contention et au dĂ©tachement du patient ; - L’immobilisation du patient en position de dĂ©cubitus prolongĂ© ou l’appui prolongĂ© pouvant conduire Ă  une perte musculaire, un risque d’escarres cf la confĂ©rence de consensus PrĂ©vention et traitement des escarres de l’adultes et du sujet Ăągé» HAS, novembre 2001, une constipation, une thrombophlĂ©bite, une inhalation par rĂ©gurgitation, une dĂ©shydratation, une dĂ©nutrition, des troubles urinaires, des troubles respiratoires, des complications cardiovasculaires, ostĂ©o-articulaires et musculaires ; - Un mauvais positionnement prolongĂ© pouvant entraĂźner des raideurs ou une perte de la mobilitĂ© articulaire ; - La vulnĂ©rabilitĂ© du patient contenu par rapport Ă  un tiers et en cas d’incendie. Comment expliquer la difficultĂ© Ă  supprimer les barriĂšres de lit ou Ă  diminuer leur usage, mĂȘme lorsqu’elles ne s’avĂšrent pas nĂ©cessaires ? Outre les avantages dĂ©crits ci-dessus, les barriĂšres de lit Ă©quipent systĂ©matiquement les lits des rĂ©sidents, contrairement Ă  la contention au fauteuil qui doit ĂȘtre installĂ©e de surcroĂźt. De plus, la surveillance d'un rĂ©sident dans son lit est plus problĂ©matique car ce dernier se trouve par dĂ©finition dans sa chambre, donc souvent hors de vue des soignants ou des visiteurs. La tentation de mettre en place un dispositif "de sĂ©curitĂ©" sera donc plus grande. Pendant la nuit, les rĂ©sidents se trouvent dans leur lit. Or, cette pĂ©riode est la plus dĂ©munie en personnel, phĂ©nomĂšne aggravant. Les barriĂšres de lit permettent parfois de mieux caler un oreiller ou des coussins de confort. Par ailleurs, la majoritĂ© des rĂ©sidents sont concernĂ©s par les barriĂšres. Un effet "boule de neige" ou d'automatisme conduit donc Ă  relever les barriĂšres par principe, geste encore plus facile que l’installation de la contention au fauteuil. La prescription mĂ©dicale est encore inconstante. Si elle est proposĂ©e sous la forme d'une abstention, elle n'est pas pour autant honorĂ©e tant les habitudes et les craintes sont fortes. Contrairement aux recommandations, ce thĂšme n’est pas encore toujours abordĂ© avec le rĂ©sident et sa famille. Enfin, leur aspect positif exposĂ© plus haut aide aux mobilisations, support d’objets 
 joue aussi un rĂŽle dans leur emploi. Il est de bon ton de condamner toute forme de contention physique ou mĂ©dicamenteuse chez les personnes ĂągĂ©es. Pourtant, il est plus facile d'ĂȘtre affirmatif sur ce point dans des confĂ©rences ou des Ă©crits sur l'Ă©thique que d'avoir une attitude satisfaisante sur le terrain. L'objectif de libĂ©ration des personnes ĂągĂ©es doit ĂȘtre d'abord poursuivi comme un idĂ©al. En effet, si la question ne devrait pas se poser quand le patient peut dĂ©ambuler, le problĂšme est plus complexe lorsqu'il s'agit de personnes dont le simple maintien au fauteuil est malaisĂ© et qui prĂ©sentent des chutes immĂ©diates Ă  la moindre tentative spontanĂ©e de passage de la position assise Ă  la position debout. Ainsi, la quasi-totalitĂ© des rĂ©sidents sont "levĂ©s" ou plutĂŽt assis au fauteuil de maniĂšre quotidienne. Une consĂ©quence de cette politique est la nĂ©cessitĂ© d'un maintien adaptĂ© pour certains d'entre eux du fait d'une chute survenant immĂ©diatement aprĂšs le lever du fauteuil. Cette situation est pour nous la seule indication de la contention, au moins de maniĂšre transitoire. Encore faut-il s'assurer que le maintien forcĂ© au fauteuil n'est pas indiquĂ© par l'inconfort de la position assise qui risque d'ĂȘtre imposĂ©e par la contention ! La pression de la famille va souvent dans le sens d'attacher par peur de la chute, par objectif sĂ©curitaire. La famille pourra dire "lĂ  oĂč elle Ă©tait, on l'attachait". Cette attitude est retrouvĂ©e par Koopmans Koopmans et al. 1998. Cet auteur avait envoyĂ© un questionnaire aux familles des rĂ©sidents concernant les contentions. Une majoritĂ© de rĂ©ponses prĂ©fĂ©rait la sĂ©curitĂ© Ă  la libertĂ© de leur parent. Une information de toutes les familles est donc indispensable dĂšs l'entrĂ©e en Ă©tablissement de longue durĂ©e tels qu'USLD OU EHPAD. En voici un exemple en Ile-de-France Pour les soignants, c'est la culpabilitĂ© en cas de chute et la crainte des poursuites mĂ©dico-lĂ©gales qui les amĂšne Ă  contenir trop facilement les patients. Les soignants pourront s'exprimer ainsi "on n'est pas assez nombreux pour les surveiller", "la famille veut qu'on l'attache", "la famille va nous le reprocher", "cette rĂ©sidente me fait peur". En 2019, l'OMS attire l'attention sur l'association entre isolement et contentions, en particulier "dans de nombreux services de santĂ© mentale, mais aussi comme forme de punition" WHO, 2019. En 2020, Chou Chou et al. 2020 tente d’évaluer l'effet nĂ©gatif de l'utilisation de la contention physique dans les suites de l’hospitalisation des patients ĂągĂ©s. Il s’agit de sujets ĂągĂ©s de 65 ans et plus qui ont Ă©tĂ© admis entre avril et dĂ©cembre 2017 dans un hĂŽpital de TaĂŻwan. 4 352 participants Ăąge moyen 78,7 ± 8,7 ans, 60,2 % d’hommes ont Ă©tĂ© inclus et 8,3 % ont subi une contention physique. Les rĂ©sultats de la rĂ©gression logistique multivariĂ©e ont montrĂ© que les sujets soumis Ă  des contraintes physiques Ă©taient plus Ă  risque de dĂ©clin fonctionnel risque relatif ajustĂ© 2,136, intervalle de confiance Ă  95 % 1,322-3,451, p = 0,002, des sĂ©jours hospitaliers plus longs risque relatif ajustĂ© 5,360, intervalle de confiance Ă  95 % 3,627-7,923, p<0,001 et mortalitĂ© risque relatif ajustĂ© 4,472, intervalle de confiance Ă  95 % 2,794-7,160, p<0,001 aprĂšs ajustement pour les covariables. Ainsi l'utilisation de contraintes physiques pendant l'hospitalisation a augmentĂ© le risque de suites hospitaliĂšres dĂ©favorables, telles qu'un dĂ©clin fonctionnel, une durĂ©e d'hospitalisation plus longue et une mortalitĂ© accrue. Il convient toutefois de rester prudent devant ces rĂ©sultats du fait d’une possibilitĂ© de causalitĂ© inverse. G. ElĂ©ments dĂ©terminant la prise de dĂ©cision le dĂ©fi Ă©thique La contention physique devrait ĂȘtre le dernier recours dans les indications envisagĂ©es Bachmann et al. 2022 a Le consentement de la personne ĂągĂ©e doit toujours ĂȘtre recherchĂ©, ce qui ne va pas encore de soi en pratique. C’est la dimension subjective et Ă©thique trop souvent oubliĂ©e. Notre attitude sera diffĂ©rente - si la personne ĂągĂ©e est en mesure de comprendre la situation et de s’exprimer, ne supporte pas la contention et souhaite explicitement ou implicitement prendre le risque d'une chute. Dans ce cas, nous n'avons pas lĂ©galement le droit de lui imposer une telle mesure loi dite Kouchner du 4 mars 2002. - ou Ă  l’opposĂ© si le dispositif est bien supportĂ©, voire demandĂ© par une personne qui s'y est accoutumĂ©e et dont la prĂ©sence la rassure, comparable Ă  une ceinture de sĂ©curitĂ© en voiture. Aussi choquante soit-elle en apparence, cette derniĂšre considĂ©ration n'est pas la justification d’une rĂ©alitĂ© insupportable, mais bien un dĂ©sir clairement exprimĂ© par nombre de personnes ĂągĂ©es. b L’aspect dynamique de la situation, la trajectoire, doivent ĂȘtre considĂ©rĂ©s une personne ĂągĂ©e souffrant d'une pathologie aiguĂ« ou venant de subir une intervention chirurgicale est susceptible de retrouver la marche et l’équilibre si ces fonctions Ă©taient auparavant conservĂ©es. MĂȘme si le risque de chuter, voire la chute, est inĂ©vitable dans ces situations, la contention obĂ©rerait toute reprise de la marche. Il s'agit d'un risque Ă  courir balance bĂ©nĂ©fice/risque dont l'explication Ă  la famille ou aux proches du rĂ©sident est souvent laborieuse mais indispensable. En pratique il est rare que la reprise de la marche puisse s’effectuer sans chute, donc sans risque. Si celui-ci n’est pas couru, la contention viendra mettre un pont final Ă  la mobilitĂ© du sujet. A l'opposĂ© se trouve le cas d'une personne parvenue aux stades avancĂ©s d’une dĂ©mence dĂ©jĂ  grevĂ©e d’un handicap lourd apparu progressivement et sans perspective d’amĂ©lioration, personne qui devient souvent indiffĂ©rente Ă  la contention. Le contexte fonctionnel et chronologique est donc dĂ©terminant dans la conduite Ă  tenir. c Toutes les solutions de substitution, toutes les alternatives doivent ĂȘtre obligatoirement envisagĂ©es pour la contention mĂ©canique selon le rĂ©fĂ©rentiel de 2021 de l'HAS pour la certification des Ă©tablissements. Elles doivent ĂȘtre envisagĂ©es, sachant que les personnes qui reprendront une autonomie d’équilibre et de marche sont toujours exposĂ©es Ă  subir une chute. Dans notre expĂ©rience, cette derniĂšre est constante avant que la stabilitĂ© soit Ă  nouveau retrouvĂ©e, y compris avec l’aide d’une rĂ©adaptation, souvent aprĂšs un Ă©pisode aigu intercurrent. L’analyse des causes, mĂ©canismes et consĂ©quences des chutes prend ici toute son importance. A ce propos, voir les recommandations de l’HAS d’avril 2009. e Il existe chute et chute. Certains patients chutent sans consĂ©quence car ils ont encore la possibilitĂ© d'amortir leur chute. D'autres tombent lourdement sans aucun rĂ©flexe parachute. f Le dispositif de maintien doit ĂȘtre spĂ©cifique, sĂ»r, confortable et discret. Nous avons enfin rĂ©ussi dĂšs 1998 Ă  bannir le drap de lit enroulĂ© autour du tronc du rĂ©sident, au mĂȘme titre que l'utilisation de tout matĂ©riel non conforme, non homologuĂ©. g La contention, comme tout acte thĂ©rapeutique important doit devenir constamment d'indication mĂ©dicale en accord avec les recommandations amĂ©ricaines OBRA, 1987 et françaises ANAES, 2000. Celle-ci implique une concertation prĂ©alable avec les autres membres de l'Ă©quipe soignante et des conversations sur ce thĂšme avec la famille du rĂ©sident. Ces entretiens sont indispensables. Toute dĂ©cision dans ce domaine doit ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme importante et ne devrait plus ĂȘtre prise de façon "sauvage". Il s’agit ici d’apprĂ©cier le rapport bĂ©nĂ©fice-risque. La contention devrait ĂȘtre levĂ©e aussi souvent que possible. h Nous proposons le tableau suivant pour analyser les facteurs favorisant ou dĂ©favorisant la contention au fauteuil Tableau 6 favorisant la contention dĂ©favorisant la contention fauteuil Benteyn et al. 2000 assise du fauteuil plate, glissante, trop Ă©troite, trop large ou trop profonde, trop dure, non rĂ©glable en inclinaison ce dernier facteur est dĂ©terminant dans le confort et la stabilitĂ© passive du rĂ©sident au fauteuil. rĂ©glable en inclinaison et en hauteur, confortable coussin sur l'assise pas de coussin ou bien prĂ©sence d'un coussin inconfortable, inadaptĂ©, glissant sur l'assise. coussin confortable, prĂ©vu spĂ©cifiquement pour cet usage, avec rĂ©partition correcte de la pression type antiescarres Ă  plots ou alvĂ©oles, au mieux de type ergonomique, ne glissant pas sur l'assise. Un dispositif antiglisse entre l'assise et le coussin peut ĂȘtre essayĂ© mais il existe un risque de placement inversĂ© qui entraĂźne une chute. marchepied dont la forme ne permet pas l'appui Ă  plat des pieds, Ă  rĂ©glage unidirectionnel, fixe en hauteur, autorisant la bascule du fauteuil en cas d'appui important du rĂ©sident. de volume rĂ©gulier, rĂ©glable dans les plans de l'espace, escamotable en cas d'appui important du rĂ©sident repose-bras non rĂ©glables en hauteur, permettant la glisse du membre supĂ©rieur entre le dossier du fauteuil et le repose-bras, durs, inconfortables rĂ©glables, confortables, ne laissant pas d'espace significatif avec le dossier du fauteuil. cale-troncs et cale-tĂȘtes absents ou inadaptĂ©s prĂ©sents et rĂ©glables stratĂ©gie de maintien au fauteuil Ă©gale pour tous les rĂ©sidents, de durĂ©e relativement longue adaptĂ©e Ă  chaque rĂ©sident, Ă©ventuellement de durĂ©e trĂšs courte. Un malaise est toujours possible dans les minutes suivant la mise au fauteuil. L’hypotension orthostatique en est souvent la cause. La fatigue, quant Ă  elle, survient parfois en quelques dizaines de minutes. Elle peut aller jusqu’à l’épuisement si la personne est maintenue malgrĂ© son apparition. personnel peu nombreux, peu formĂ© assez nombreux, sensibilisĂ©, formĂ© Bradley et al. 1995 Middleton et al. 1999, sensible Ă  la responsabilitĂ© Ă©thique, ayant de la dignitĂ© du rĂ©sident une notion dĂ©favorable Ă  la contention pas d'animation proposĂ©e l'animation permet une occupation et une surveillance implicite dans l'intĂ©rĂȘt des rĂ©sidents direction peureuse, dĂ©magogue, incompĂ©tente, absente, faisant montre d’un clientĂ©lisme consistant Ă  entĂ©riner toutes les craintes des familles et/ou des personnels, y compris les peurs irrationnelles, formĂ©e, dynamique, prĂ©sente, Ă  l’écoute, sensible Ă  l’inconfort des rĂ©sidents familles non informĂ©es des risques de la contention, absence d’adhĂ©sion Ă  des objectifs, Ă  un projet de vie », Ă  une politique de service pourtant clairement communiquĂ©e, en particulier lors de l'entrĂ©e du rĂ©sident famille coopĂ©rante, ouverte, impliquĂ©e, souhaitant s’informer, entretenant des discussions frĂ©quentes avec les professionnels de l’établissement. H. DonnĂ©es de la littĂ©rature concernant la contention physique 1. La contention physique est-elle inĂ©vitable ? Pour Janelli Janelli et al. 1991, bien que l'on assiste Ă  une diminution des contentions mĂ©caniques et physiques en service de long sĂ©jour, il y aura toujours quelques patients qui nĂ©cessiteront ces mesures. Pour notre part, nous ne savons pas encore rĂ©pondre dĂ©finitivement Ă  cette question. Nous sommes seulement convaincus qu'une diminution significative peut encore ĂȘtre accomplie. Plusieurs facteurs devront y contribuer dans des domaines aussi diffĂ©rents que la prise en charge des pathologies initiales ou intercurrentes, les fauteuils utilisĂ©s ou le choix rĂ©flĂ©chi de la libertĂ© du rĂ©sident. Dans tous les cas, une politique trop rapide pourrait entraĂźner une rĂ©action qui maintiendrait le statu quo. Les recommandations de l'ANAES d'octobre 2000 sont certes discutables, en particulier dans l'arbre dĂ©cisionnel de la page 29. Toutefois, elles reprĂ©sentent Ă  ce jour une base indispensable, particuliĂšrement pour inventorier les alternatives Ă  la contention physique. A noter des indications particuliĂšres Ă  la psychiatrie contentions en urgence, crainte de voir le patient se suicider ou attenter Ă  sa propre intĂ©gritĂ©. Une vidĂ©osurveillance permanente ou la prĂ©sence d'une personne est obligatoire en secteur psychiatrique mais non en Ă©tablissements pour personnes ĂągĂ©es en Allemagne Berzlanovich et al. 2012. Nous n'abordons pas ces aspects dans cette page. Les contentions sont bien souvent utilisĂ©es, suite Ă  des menaces d'ordre judiciaire de la part de proches des rĂ©sidents. Si cette solution est choisie, la balance bĂ©nĂ©fices/ risques doit pencher cĂŽtĂ© bĂ©nĂ©fices, notamment suite Ă  plusieurs chutes ayant induit des consĂ©quences fĂącheuses transfert aux urgences, fractures, hospitalisations.... 2. Quelle est l'efficacitĂ© de ces pratiques ? Capezuti Capezuti et al. 1998 conteste l'efficacitĂ© de la contention en termes de chutes et de blessures liĂ©es aux chutes. Des accidents d'inefficacitĂ© des contentions, parfois mortels, ont Ă©tĂ© dĂ©crits, surtout en rĂ©animation. L'extubation ou la dĂ©canulation de la trachĂ©otomie peuvent ĂȘtre Ă  l'origine du dĂ©cĂšs du patient. Pour en savoir plus, consulter la banque de donnĂ©es "MAUDE" Manufacturer and User Facility Device Experience Database du CDRH Center for Devices and Radiologic Health de tous les accidents survenus depuis 1990 qui ont fait objet d'une signalisation aux Etats-Unis. 3. Quels sont les risques de ces pratiques ? La revue des incidents et accidents de matĂ©riovigilance dĂ©clarĂ©s Ă  l’ANSM, sur la pĂ©riode du 1er janvier 2011 au 10 dĂ©cembre 2019, sur des dispositifs mĂ©dicaux de contention, a permis de faire le point sur les dispositifs mĂ©dicaux de contention au fauteuil et au lit. Parmi les contentions connues, mĂ©caniques, architecturales, mĂ©dicamenteuses et psychologiques, la premiĂšre d’entre elles est la plus susceptible d'entrainer le dĂ©cĂšs de personnes, en particulier ĂągĂ©es. C’est ce que confirme le rapport de l’ANSM de novembre 2020. Parmi les observations relevĂ©es, l’absence de maintien pelvien au fauteuil apparait comme une erreur pouvant mener Ă  la strangulation ou Ă  la compression thoracique. Bien sĂ»r, il ne faut pas s’en tenir Ă  cette considĂ©ration de bon sens et prendre connaissance des accidents dĂ©crits et des recommandations prescrites contenues dans le document en lien ci-dessous. Ces considĂ©rations rejoignent les rĂ©sultats d’études dĂ©jĂ  publiĂ©es. A noter que les contentions utilisĂ©es chez les personnes ĂągĂ©es sont gĂ©nĂ©ralement effectuĂ©es au fauteuil et au lit mais non sous la forme de couchage de contention ». Pour le cas particulier des barriĂšres de lit, on pourra se reporter au chapitre envisagĂ© plus haut sur ce thĂšme. Tableau 7 ConsĂ©quences des contentions Auteurs Commentaires dĂ©cĂšs du rĂ©sident Rubin et al. 1993, Palmer et al. 1999, Parker et al. 1997, Frank et al. 1996, Miles et al. 1992, Miles et al. 1993, Pedal et al. 1996, Rubin et al. 1993, FDA 2006, Berzlanovich et al. 2012, D'aprĂšs Palmer Palmer et al. 1999 et Miles Miles et al. 1992, la frĂ©quence approximative des dĂ©cĂšs dus aux contentions serait de 1 pour 1000 dans les "nursing homes". Le plus souvent sont impliquĂ©s les vestes, les dispositifs inadĂ©quats et les barriĂšres de lit. Les personnes ĂągĂ©es sont retrouvĂ©es suspendues Ă  leur fauteuil ou bien au lit. Pour Miles Miles et al. 1992, l'analyse dĂ©taillĂ©e de 19 cas parmi 122 cas mortels montre que tous les patients dĂ©cĂ©dĂ©s souffraient de dĂ©mence sĂ©nile. Il convient de souligner le risque de pendaison grave du malade lorsqu'une partie du corps demeure coincĂ©e dans le fauteuil alors que la partie la plus lourde de la personne se situe dĂ©jĂ  Ă  l'extĂ©rieur du fauteuil. Parmi 27 353 autopsies pratiquĂ©es de 1997 Ă  2010 par l’Institut de MĂ©dicine LĂ©gale de Munich, Berzlanovich Berzlanovich et al, 2012 retrouve 26 dĂ©cĂšs dans un contexte de contentions physiques. Trois cas concernaient des personnes dĂ©cĂ©dĂ©es d’une cause Ă©trangĂšre aux contentions et une de suicide. Les 22 autres Ă©taient causĂ©s par les contentions seules. La cause immĂ©diate de la mort Ă©tait une strangulation 11 cas, une compression thoracique 8 cas ou une pendaison en position tĂȘte basse 3 cas. Parmi ces 22 patients, 19 Ă©taient contenus de maniĂšre inadĂ©quate incluant deux cas oĂč un matĂ©riel non-conforme avait Ă©tĂ© utilisĂ©. Une patiente vivant en Ă©tablissement est dĂ©cĂ©dĂ©e du fait d’une contention abdominale pourtant correctement mise en place elle avait rĂ©ussi Ă  se glisser dans la ceinture et Ă  provoquer une strangulation sans possibilitĂ© de se dĂ©gager. augmentation du risque de chute Arbesman et al. 1999 et de nombreuses publications Arbesman et al. notent une augmentation du risque de chute qui est plus Ă©levĂ©e aprĂšs la mise en place de la contention physique. sarcopĂ©nie, ankyloses articulaires dĂ©faut de marche, seul exercice encore possible dans la plupart des situations de dĂ©mence traumatismes physiques Les barriĂšres de lit sont des Ă©lĂ©ments frĂ©quemment traumatisants, soit lors des retournements passifs qui peuvent occasionner des traumatismes les soignants disposent souvent un traversin en protection, soit lors de l'abaissement des barriĂšres qui peuvent alors lĂ©ser un membre, souvent cachĂ© par les couvertures, faisant issue hors du lit. Une compression par appui prolongĂ© n'est pas rare. Des protections spĂ©ciales pour barriĂšres de lit devraient ĂȘtre utilisĂ©es lorsque celles-ci reprĂ©sentent un danger. La chute en passant au-dessus les barriĂšres de lit se fera d'une hauteur plus Ă©levĂ©e. Voir en anglais le site possibilitĂ© de demander le catalogue L'inefficacitĂ© des dispositifs de contention lĂąchage ou dĂ©tachement d'une boucle de ceinture au fauteuil, ou bien dĂ©crochage d'une barriĂšre de lit dont l'encliquetage n'est pas correct peut ĂȘtre Ă  l'origine de traumatismes par un faux sentiment de sĂ©curitĂ©. traumatisme psychique Williams et al, 1997 agressivitĂ© Ryden et al. 1999 corrĂ©lation mais lien incertain de causalitĂ© douleur et Ă©puisement lĂ©sions cutanĂ©es WHO, 2019 persistance d'une attitude forcĂ©e inconfortable en compression et cisaillement des parties molles pouvant favoriser la constitution d'une escarre plaie de pression colĂšre, inconfort, rĂ©volte, et peur Strumpf et al. 1988 le blocage du rĂ©sident par une ceinture pelvienne l'oblige Ă  garder la mĂȘme position, au moins au niveau de l'assise. moindre possibilitĂ© d'assurer les besoins Ă©limination Il est plus malaisĂ© de "dĂ©tacher" rapidement un rĂ©sident afin de l'accompagner aux toilettes ou mĂȘme de le placer sur un siĂšge dĂ©diĂ© Ă  l'Ă©limination. perte de la marche dĂ©sapprentissage, "no use factor" sentiments nĂ©gatifs envers la contention Hardin et al. 1993 52% des patients interrogĂ©s Ă©taient opposĂ©s Ă  leur contention. Ce chiffre est considĂ©rable. A contrario, il laisse supposer ce que nous observons en clinique certains rĂ©sidents ne semblent pas affectĂ©s par leur contention, ou mĂȘme dĂ©clarent la souhaiter. non-respect de la dignitĂ© du patient Rateau, 2000 Cet auteur insiste sur l'information du patient et sur le respect de sa dignitĂ©. Ainsi est soulevĂ© le problĂšme rarement Ă©voquĂ© du consentement de la personne ĂągĂ©e Ă  sa propre contention. plus grande difficultĂ© Ă  dĂ©gager les personnes en cas d'incendie ANSM 2020 autres accidents hyperthermie, rhabdomyolyse, lĂ©sions du plexus brachial, thrombose des veines axillaires, neuropathie par compression, insuffisance rĂ©nale, trouble du rythme induit par le stress, strangulation Capezuti et al. 1999 Revue de la littĂ©rature impossibilitĂ© de se rendre aux toilettes avec mise en place de couches changes uniques, palliatifs... Rossinot, 2019 Cette auteure dĂ©crit la souffrance de la fille d'un rĂ©sident multichuteur, ayant nĂ©cessitĂ© de nombreuses sutures cutanĂ©es, dĂ©sormais contenu et vite muni de palliatifs du fait de sa contention. 4. Quelles sont les propositions pour rĂ©duire la frĂ©quence des contentions physiques ? Une dĂ©marche indispensable consiste dans une Ă©valuation prĂ©cise du rapport bĂ©nĂ©fice/risque et du consentement Ă©clairĂ© de la personne concernĂ©e. Une rĂ©union pluridisciplinaire incluant tous les acteurs de soins, en particulier le mĂ©decin et le kinĂ©sithĂ©rapeute, est indispensable. La consultation de la famille et des proches devrait aller de soi. AprĂšs formation de l’ensemble du personnel, on pourra dĂ©buter une politique de libĂ©ration en commençant par les cas les plus faciles. En effet, un ou des Ă©checs Ă  l’initiation de cette dĂ©marche peuvent compromettre la pĂ©rennitĂ© du processus. Il faudra donc savoir ĂȘtre patient tout en restant dĂ©terminĂ©. A contrario, rien ne devrait ĂȘtre entrepris isolĂ©ment, quelle que soit la profession concernĂ©e. Il convient avant tout de comprendre les raisons pour lesquelles le patient souhaite quitter son fauteuil ou son lit et se mettre en danger. Ainsi, on anticipera des facteurs tels que la faim, la soif, le besoin d’élimination, une agitation, la douleur, l'inconfort ou une autre cause de perturbation. Werner Werner et coll.2 propose d'amĂ©nager l'environnement de la personne ĂągĂ©e, par exemple en modifiant les fauteuils roulants et les siĂšges habituels, et insiste sur la nĂ©cessitĂ© d'une approche individuelle. Schleenbaker Schleenbaker et al. 1994 fait Ă©tat de prescriptions Ă©crites concernant la contention. Dans notre expĂ©rience, une dĂ©cision mĂ©dicale Ă©crite, consĂ©cutive Ă  une dĂ©marche pluridisciplinaire, remise en question en cas de doute, a pu diminuer le taux des contentions au fauteuil et modifier la nature des contentions au profit de dispositifs spĂ©cialement dĂ©diĂ©s. En soins de longue durĂ©e ou en EHPAD, nous remettons en cause la recommandation d’une prescription mĂ©dicale journaliĂšre des contentions telle qu'elle est formulĂ©e dans les recommandations de l'ANAES, malgrĂ© tout nuancĂ©e dans le critĂšre 10 des recommandations de bonnes pratiques de soins en EHPAD en octobre 2007. Une telle mesure nous semble impossible Ă  appliquer du fait du nombre Ă©levĂ© de rĂ©sidents et du faible temps mĂ©dical, en particulier celui concernant la coordination. En 2022, le rĂ©fĂ©rentiel de l'HAS de 2021 pour la certification des Ă©tablissements indique sans ambiguĂŻtĂ© que la contention mĂ©canique relĂšve d'une dĂ©cision mĂ©dicale motivĂ©e, c'est-Ă -dire justifiĂ©e explicitement par Ă©crit. Dans le domaine de la psychiatrie qui se superpose parfois avec celui de la psychiatrie, ce rĂ©fĂ©rentiel attribue la dĂ©cision finale au psychiatre. Hardin Hardin et al. 1994 Ă©voque l'augmentation de la taille des Ă©quipes soignantes comme l'item d'alternative Ă  la contention qui est le plus souvent citĂ©. Cette notion est retrouvĂ©e par Hantikainen Hantikainen et al. 1998. Phillips Phillips et al. 2000 ne retrouve pas de diffĂ©rence significative dans la prĂ©valence des contentions physiques entre les unitĂ©s spĂ©cialisĂ©es dans la maladie d'Alzheimer SCU special care unit et les unitĂ©s traditionnelles d'hĂ©bergement. Par contre, l'utilisation de psychotropes Ă©tait plus large en SCU. Ceci n'est pas l'opinion de Bellelli Bellelli et al. 1998 qui fait Ă©tat d'une rĂ©duction globale des comportements perturbateurs, ainsi que d'une diminution des contentions par psychotropes et moyens physiques dans ces unitĂ©s. Vogelpohl Vogelpohl et al. 1997 propose d'Ă©tudier l'Ă©tat affectif et les comportements des patients, mais aussi ceux des intervenants. Une action Ă  ces niveaux produirait des rĂ©sultats positifs surprenants. Neufeld Neufeld et al. 1995 propose de dĂ©velopper des programmes de formation des personnels des "nursing homes". Cet auteur admet implicitement la durĂ©e Ă©levĂ©e de ce processus, ainsi que les moyens relativement importants Ă  mettre en Ɠuvre ateliers de deux jours, matĂ©riel vidĂ©o, Ă©crits, consultations cliniques par tĂ©lĂ©phone et sur site, coordination d'une Ă©quipe multidisciplinaire, conceptions innovantes, suivi pendant deux ans. Sundel Sundel et al. 1994 propose la mĂȘme option. Evans Evans et al. 1995 propose une expĂ©rience originale de musicothĂ©rapie. Pour Schott-Baer Schott-Baer et coll, 1995, les diversions voir aussi Magee et al. 1993, la prĂ©sence de membres de la famille, ainsi que les chaises inclinables pourraient constituer des alternatives. En 1987, la lĂ©gislation change aux USA les rĂ©sidents des maisons de retraite mĂ©dicalisĂ©es nursing homes ont dĂ©sormais le droit d'ĂȘtre libres de toute contention physique ou chimique si elle n'est pas requise pour traiter un symptĂŽme mĂ©dical Janelli et al. 1994 Lipson, 1994. Watson Watson et al. 1994 propose que les facteurs de risque de chute soient Ă©valuĂ©s pour diminuer la frĂ©quence des contentions. Michello Michello et al. 1993 propose des adaptations de l'environnement telles qu'alarmes et coussins pour que les personnes ĂągĂ©es soient correctement installĂ©es. Dans le cadre de l'Ă©valuation des bonnes pratiques, l'HAS propose en 2006 un compte-rendu et des Ă©lĂ©ments d'audit dans ce domaine. En 2008, Tinetti Tinetti et al, 2008 rapporte les effets positifs d'un programme de formation des soignants mĂ©decins ou non dans la prĂ©vention des chutes. La disposition architecturale des locaux pourrait jouer un rĂŽle dans le pourcentage relativement bas de nos contentions au fauteuil. La proportion des patients contenus est moindre dans les lieux oĂč le personnel soignant peut exercer une surveillance visuelle des rĂ©sidents. Cette donnĂ©e pourrait expliquer, au moins en partie, les diffĂ©rences entre nos secteurs d'hĂ©bergement et de soins le 1er dĂ©cembre 2000 - 11 rĂ©sidents contenus parmi les 43 prĂ©sents dans les anciens secteurs Ă  surveillance visuelle difficile, - 5 rĂ©sidents contenus parmi les 47 prĂ©sents dans les nouveaux secteurs Ă  surveillance visuelle plus aisĂ©e. Dans le contexte des contentions en gĂ©nĂ©ral, on pourrait envisager la permanence de la prĂ©sence d'un membre de la famille du rĂ©sident. Cette solution est rarement envisageable et pourtant rĂ©elle Ă  domicile. Elle peut conduire rapidement Ă  l'Ă©puisement des aidants familiaux. Idem pour les soignants dans la situation de ce dĂ©but du 21Ăšme siĂšcle. Une alternative aux barriĂšres est reprĂ©sentĂ©e par des dispositifs Ă©vitant les traumatismes Ă  leur contact. Toutefois, ce "rembourrage" peut constituer des boudins gĂȘnant l'abaissement des barriĂšres lorsque celles-ci se plient. D'autres propositions ont Ă©tĂ© Ă©mises - utilisation de plus en plus rĂ©pandue d'un lit de type Alzheimer qui peut s'abaisser jusqu'Ă  15 cm du sol et se relever pour permettre des soins au lit plus aisĂ©s que lorsque l'on dispose un matelas au sol, - filet entourant les cĂŽtĂ©s de lit, - filet entourant le lit, - drap muni de laniĂšres, posĂ© sous le matelas et entourant les barriĂšres, - possibilitĂ© de matelas au sol, le long du lit, ce dernier Ă©tant disposĂ© contre le mur du cĂŽtĂ© opposĂ© au matelas, - tapis antichute, moins instable que le matelas standard quand le rĂ©sident marche dessus, - lumiĂšre demeurant allumĂ©e pour Ă©viter la privation visuelle ajoutĂ©e Ă  la dĂ©affĂ©rentation sensitive, - matelas du rĂ©sident directement sur le sol, ou encore disposĂ© sur un sommier bas. Les mesures suivantes pour les personnes qui chutent du lit peuvent ĂȘtre envisagĂ©es - le lit au plus bas de type Alzheimer avec ou sans ablation des barriĂšres Avantages maintien de la personne dans une situation habituelle de la vie, moindre difficultĂ© pour les personnels soignants InconvĂ©nient cette mesure n'empĂȘche pas les chutes des personnes instables sur le sol de la chambre, surface glissante et dure si elles sont Ă  mĂȘme de se relever du sol et de tenter de marcher. - nous avons mis Ă©ventuellement en place des tapis de sol de type "gymnastique" Ă  cĂŽtĂ© du lit Avantages diminueraient la gravitĂ© des chutes, permettraient un meilleur maintien de la sensibilitĂ© plantaire qu’un matelas de lit un facteur indispensable pour conserver l'Ă©quilibre. Leur couleur est vive, facteur bĂ©nĂ©fique si une lumiĂšre est demeurĂ©e allumĂ©e. De plus, ces tapis possĂšdent une Ă©paisseur moindre qu'un matelas normal, d'oĂč une moindre induction de chutes par l'obstacle constituĂ© par les bords. InconvĂ©nient il conviendra de choisir un matĂ©riel relativement lĂ©ger car leur poids Ă©levĂ© est un obstacle Ă  leur utilisation. Leur rebord, mĂȘme peu Ă©pais 2, 4 ou 5 centimĂštres par exemple, constitue malgrĂ© tout un obstacle potentiel. Le paradoxe voudrait que le fait de pouvoir conserver la position debout occasionne secondairement une un matelas de lit au sol Ă  cĂŽtĂ© du lit C'est la prĂ©conisation d'Olivier Saint-Jean dans son livre controversĂ© "Alzheimer le grand leurre" Ă©crit avec Éric Favereau et publiĂ© le 18 avril 2018. Avantage diminue significativement la gravitĂ© des chutes surtout quand les barriĂšres de lit sont en position relevĂ©e. Il est plus lĂ©ger que certains tapis de sol. InconvĂ©nients un matelas de lit reprĂ©sente un obstacle supplĂ©mentaire si la personne ĂągĂ©e dĂ©ambule aprĂšs la descente du lit. Sa couleur est neutre, ce qui reprĂ©sente un facteur qui aggrave son repĂ©rage dans l'obscuritĂ©. Sa consistance et son Ă©paisseur sont des facteurs de chute par instabilitĂ© lorsque le rĂ©sident va vouloir se tenir debout sur le matelas, exercice dĂ©jĂ  difficile pour un adulte sain. - le matelas au sol seul dans la chambre ou bien deux matelas juxtaposĂ©s Avantages cette mesure diminue ou annule la frĂ©quence et la gravitĂ© des chutes. InconvĂ©nients elle est parfois difficile Ă  faire admettre par les familles du fait d'une reprĂ©sentation Ă©vocatrice de l'animalisation. Pour les personnels soignants, cette disposition reprĂ©sente une plus grande difficultĂ© pour accomplir les soins quotidiens car elle nĂ©cessite un travail permanent au sol. - la contention au lit par une ou des ceintures Selon Berzlanovich Berzlanovich et al, 2012, les ceintures abdominales pour maintien au lit sont la cause la plus frĂ©quente de dĂ©cĂšs par contention. Sur une sĂ©rie de 26 personnes autopsiĂ©es aprĂšs dĂ©cĂšs par contention, ces dispositifs ont Ă©tĂ© jugĂ©s responsables de la mort dans 22 cas. Une seule rĂ©sidente a ainsi "maintenue" au cours de mes 18 ans et demi d'exercice en soins de longue durĂ©e. La contention au lit prĂ©sente des risques particuliĂšrement Ă©levĂ©s. Attention au serrage irrĂ©versible par la ceinture abdominale voir graphique ci-dessous. Le matĂ©riel de contention doit ĂȘtre fixĂ© aux parties qui bougent avec le malade recommandations de l'ANAES d'octobre 2000. En aucun cas le matĂ©riel de contention ne doit ĂȘtre solidarisĂ© avec des parties fixes du lit alors que le patient peut ĂȘtre mobilisĂ© exemple du dossier qui se relĂšve ou encore d'une fixation sur la base du lit alors que le sommier peut ĂȘtre mobilisĂ© vers le haut. Graphique 3. Positionnement d'une ceinture de maintien au lit. Le systĂšme SECURIDRAP* selon Willery Willery et al, 2011, ce systĂšme n'est pas dĂ©nuĂ© d'effets indĂ©sirables le patient se trouve en situation de danger menaçant son pronostic vital dans 5 cas sur 60. Lire la position de l'ANSM en 2018. 4. Quelle est l'efficacitĂ© des mesures visant Ă  diminuer la frĂ©quence des contentions physiques ? Powell Powell et al. 1989, trouve que la rĂ©duction consĂ©quente des contentions physiques n'a pas causĂ© d'augmentation significative de l'incidence des chutes. Pour Neufeld Neufeld et al. 1999, la diminution de 90 % des contentions, conjuguĂ©e Ă  une formation des Ă©quipes, s'est accompagnĂ©e d'une augmentation de l'incidence des chutes et des blessures mineures. Par contre, la sĂ©vĂ©ritĂ© des blessures qualifiĂ©es de modĂ©rĂ©es Ă  sĂ©rieuses a diminuĂ© de maniĂšre significative. L'efficacitĂ© des programmes de libĂ©ration des rĂ©sidents pourrait ĂȘtre plus grande auprĂšs des personnels qui sont les mieux formĂ©s et les plus anciens Werner et al. 19941. Ces programmes nĂ©cessitent une programmation et du temps il s'agit de changer des attitudes, des croyances, des pratiques ainsi que la politique de l'institution Janelli et al. 1994. Pour Ejaz Ejazet al. 1994, le programme dĂ©butait dans une seule unitĂ© Ă  la fois et s'intĂ©ressait aux patients au cas par cas. Cette derniĂšre attitude nous semble la plus intĂ©ressante. La plupart des rĂ©sidents pouvaient ĂȘtre libĂ©rĂ©s dans un dĂ©lai de quinze jours. La pĂ©riode d'application proprement dite allait de quatre mois Ă  plus d'un an. Ejaz, comme Neufeld Neufeld et al. 1999, retrouve une augmentation de l'incidence des blessures "non sĂ©rieuses" de 1,87% des rĂ©sidents tombant chaque semaine Ă  3,01% aprĂšs l'intervention, rejoignant ainsi le taux de chute du groupe contrĂŽle. C'est, pour Ejaz, le "risque de la libertĂ©". Moins optimiste, Möhler Möhler et al. 2011 constate une hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© dans les rĂ©sultats de formations des personnels soignants. La formation du personnel soignant et l'interdisciplinaritĂ© sont mis en avant par Abraham Abraham et al. 2021. Les nouvelles technologies de surveillance sont censĂ©es venir fournir une alternative aux contentions physiques. Pourtant, si l'on en croit Favez Favez et al. 2022, les technologies de surveillance sont utilisĂ©es en complĂ©ment de la contention physique au fauteuil et au lit, non en alternative. 6. Nous proposons le schĂ©ma dĂ©cisionnel suivant pour la contention au fauteuil Graphique 4. Algorithme dĂ©cisionnel proposĂ© et mis en Ɠuvre par le service de Soins de Longue DurĂ©e du Centre Hospitalier d'Albi France 7. Nous proposons le schĂ©ma dĂ©cisionnel suivant pour la contention au lit Bien sĂ»r, le lit sera le plus souvent disposĂ© dans un angle de la chambre, toujours en position la plus abaissĂ©e possible. Ceci est dĂ©sormais bien plus facile avec les lits de type Alzheimer dont le sommier s’abaisse Ă  15 cm du sol. Malheureusement, il n'Ă©tait pas possible en 2008 de disposer aisĂ©ment de ce matĂ©riel. Graphique 5. Proposition d'algorithme dĂ©cisionnel pour la contention au lit si l'on ne dispose pas d'un lit de type Alzheimer. 7. Aspects mĂ©dico-lĂ©gaux de la contention physique En cas d'accident liĂ© aux contentions, le tribunal pourra apprĂ©cier la responsabilitĂ© des soignants et de l'Ă©tablissement de soins. Cette situation demeurait rare en 2013 du fait du faible nombre de cas mortels et de leur probable faible taux de dĂ©claration. Les recommandations françaises serviraient de rĂ©fĂ©rence dans ce domaine prescription mĂ©dicale, traçabilitĂ© des symptĂŽmes, du diagnostic, de la dĂ©marche ayant conduit Ă  la contention, Ă  sa modalitĂ© et Ă  sa durĂ©e, modalitĂ©s de sa surveillance... Bien que le consentement de la personne ne soit pas requis, la concertation prĂ©alable avec la famille et les proches devra ĂȘtre rapportĂ©e par Ă©crit. A noter qu'en Allemagne, toute mesure de restriction de libertĂ© MRL, en allemand Freiheitsentziehende Maßnahmen, ce que nous appelons couramment “contention”, doit ĂȘtre approuvĂ©e par le reprĂ©sentant lĂ©galement dĂ©signĂ© et dans tous les cas entĂ©rinĂ©e par un tribunal si son utilisation est rĂ©guliĂšre par exemple chaque nuit ou pour une longue durĂ©e plus de deux jours Berzlanovich et al. 2012. Ce n’est pas -encore- le cas en France. L'autorisation du tribunal allemand compĂ©tent ne signifie pas obligation d'utiliser les contentions. Ainsi, les maisons de retraite, les hĂŽpitaux et d’autres institutions ont presque doublĂ© leur nombre d’autorisations par un tribunal en Allemagne en l’espace d’une dĂ©cade de 52 536 en 2000 Ă  96 092 en 2009. II. Les contentions architecturales A. DĂ©finition Elles pourraient ĂȘtre dĂ©finies comme l'utilisation des locaux Ă  des fins de rĂ©duction de la libre mobilitĂ© des personnes. B. ModalitĂ©s pratiques d'utilisation L'isolement du rĂ©sident dans une piĂšce fermĂ©e est encore une pratique courante et cachĂ©e pendant la nuit chez des malades dĂ©ments dĂ©ambulants. 2. A un moindre degrĂ©, la limitation des dĂ©placements Ă  un secteur, un couloir ou une salle Ă  manger est mieux admise par l'environnement humain du malade. 3. Les contentions Ă©lectroniques peuvent ĂȘtre partiellement rangĂ©es dans ce chapitre. Elles sont encore peu dĂ©veloppĂ©es. A mon avis, elles ne posent pas les mĂȘmes problĂšmes Ă©thiques que celles qui sont utilisĂ©es pour le contrĂŽle des prisonniers si le consentement des personnes soignĂ©es peut ĂȘtre obtenu. Toutefois, leur efficacitĂ© et leur lĂ©gitimitĂ© sont encore en question Robinson et al, 2007. C. Commentaires Ecoutons Poch Poch et al. 2018 "La contention ou l’enfermement induisent de graves troubles du comportement et de l’humeur aux consĂ©quences nĂ©fastes. À cĂŽtĂ© de leur disposition architecturale, l’intĂ©rĂȘt essentiel des unitĂ©s Alzheimer rĂ©side dans la prĂ©sence d’une Ă©quipe de soins spĂ©cialisĂ©e, qualifiĂ©e, prĂ©parĂ©e Ă  la prise en soin de ces patients fragiles, suffisante en effectif, motivĂ©e, Ă  l’encadrement compĂ©tent dans ce soin trĂšs particulier — soin qui permet et tient compte aussi de la prĂ©sence de la famille." Le dĂ©veloppement des unitĂ©s spĂ©cialisĂ©es dans la prise en charge de la maladie d'Alzheimer constitue la principale rĂ©ponse Ă  cette difficultĂ©. Il existe toutefois un risque rĂ©el de ghetto si ces unitĂ©s sont dĂ©veloppĂ©es sans moyens et sans motivation des acteurs du terrain. De plus, les nĂ©cessitĂ©s de remplissage maximal pour des raisons budgĂ©taires peuvent amener des personnes qui n'en relĂšvent pas Ă  y sĂ©journer. Inversement, des personnes qui en relĂšveraient peuvent ne pas trouver de place disponible. Les secteurs dits protĂ©gĂ©s sont aussi des secteurs fermĂ©s. De plus, les visites de personnes extĂ©rieures peuvent y ĂȘtre plus rares tant ils renvoient une image jugĂ©e dĂ©favorable Arcelin, 2019 III. Les contentions pharmacologiques ou mĂ©dicamenteuses utilisent des psychotropes, c'est Ă  dire des mĂ©dicaments psychoactifs A. DĂ©finition Elles pourraient ĂȘtre dĂ©finies comme l'administration de mĂ©dicaments dans le but de rĂ©duire la libre mobilitĂ© d'une personne. B. Quels mĂ©dicaments sont employĂ©s ? Les classes suivantes de psychotropes ont Ă©tĂ© utilisĂ©es - les tranquillisants surtout les benzodiazĂ©pines, - les neuroleptiques sĂ©datifs, - les antidĂ©presseurs surtout les antidĂ©presseurs sĂ©datifs. C. Commentaires Les mĂ©dicaments comportent des effets secondaires qui peuvent favoriser les chutes hypotension artĂ©rielle, moindre perception de l'environnement, myorealaxation, etc. Bien que cette pratique semble a priori discutable, elle est loin d'ĂȘtre exceptionnelle. De plus, certaines situations requiĂšrent inĂ©vitablement l'administration de sĂ©datifs sous la forme de tranquillisants, neuroleptiques ou antidĂ©presseurs. Le rare cas de la personne dĂ©sireuse de marcher alors que ses capacitĂ©s sont manifestement insuffisantes nous en fournit un exemple. La contention physique refusĂ©e par le patient, et pourtant indispensable, nous semble alors devoir ĂȘtre souvent complĂ©tĂ©e par une sĂ©dation. Ceci pour des raisons humaines et Ă©thiques. Pourtant, la frontiĂšre est floue entre la sĂ©dation bĂ©nĂ©fique au patient et l'usage dĂ©libĂ©rĂ© de mĂ©dicaments pour soulager l'environnement humain, surtout en l'absence d'architecture adaptĂ©e. Une analyse des pratiques habituelles dans un Ă©tablissement ou un service, couplĂ©e Ă  l'examen de chaque prescription, est seulee capable de distinguer une pratique thĂ©rapeutique normale d'une utilisation Ă  des fins de contention Mann et al, 2008 Nurminen et al, 2009. D. DonnĂ©es de la littĂ©rature concernant la contention pharmacologique Selon Ray Ray et al. 1993, 20% ou davantage parmi les rĂ©sidents des "nursing homes" aux USA reçoivent des mĂ©dications antipsychotiques, surtout pour les manifestations comportementales d'une dĂ©mence. Afin de les rĂ©duire, cet auteur prĂ©conise la mise en place de programmes d'Ă©ducation des mĂ©decins, des infirmiĂšres et des autres membres des Ă©quipes. La substitution ferait surtout appel aux techniques comportementales. Contention physique troquĂ©e contre contention pharmacologique ? IntĂ©ressants rĂ©sultats d’une Ă©tude Konetzka et al, 2014 portant sur 809 645 rĂ©sidents de maisons de retraite aux USA. Ces personnes, hĂ©bergĂ©es de 1999 Ă  2008 souffraient de troubles cognitifs sĂ©vĂšres. Heureusement les contentions physiques ont diminuĂ© en frĂ©quence entre les deux dates considĂ©rĂ©es. Toutefois, l’utilisation des antipsychotiques s’est accrue, en particulier dans les Ă©tablissements oĂč la diminution des contentions physiques avait Ă©tĂ© rendue publique. Cette Ă©tude a au moins le mĂ©rite de montrer le risque de troc de la nature des contentions de physiques, elles pourraient devenir pharmacologiques, au moins si un lien de causalitĂ© pouvait ĂȘtre Ă©tabli entre l’ablation des unes et la prescription des autres. IV. Les contentions psychologiques A. DĂ©finition Elles pourraient ĂȘtre dĂ©finies par les injonctions collectives et rĂ©pĂ©tĂ©es adressĂ©es Ă  la personne en vue de rĂ©duire sa libre mobilitĂ©. Il est possible d'en rapprocher ce que l'on pourrait qualifier de "contention humaine" qui associe une contrainte physique humaine Ă  des injonctions de restrictions de dĂ©placements ou de mouvements. Dans ce cas, la personne est observĂ©e en permanence par un entourage qui limite sa mobilitĂ©, en particulier dans la crainte d'une chute. B. ModalitĂ©s pratiques d'utilisation "Ne vous levez pas, vous allez tomber !" "Restez assis !", "Restez au lit !", "C'est mouillĂ©, n'y marchez pas !". "Si vous y marchez, il faudra que je repasse la serpilliĂšre !". "Marchez doucement, vous allez tomber !", "N'allez pas dehors, vous tomberez !". La non-prise en compte d'un Ă©tat d'apathie avec rĂ©gression psychomotrice et la rĂ©duction de la mobilitĂ©, surtout si des mesures thĂ©rapeutiques sont encore possibles, reprĂ©sentent une "contention par abstention" dĂ©favorable Ă  la personne, mais jugĂ©e favorable pour l'environnement. C. Commentaires Seule une formation continue de l'ensemble des acteurs est susceptible de modifier ces attitudes. Il faudra encore de nombreuses annĂ©es pour parvenir Ă  ce but. V. Les alternatives La contention est bien souvent plus dĂ©lĂ©tĂšre que bĂ©nĂ©fique. Elle ne doit ĂȘtre utilisĂ©e qu'en dernier recours. Il faut d'abord faire pratiquer des bilans posturaux par les kinĂ©s avec Ă©valuation du risque de chutes, Ă  l'arrivĂ©e des patients et réévaluer rĂ©guliĂšrement, privilĂ©gier l'amĂ©nagement de l'environnement, l'entretien des capacitĂ©s rĂ©siduelles, l'accompagnement par les soignants et l'utilisation de matĂ©riel adaptĂ© d'aide Ă  la marche. Par ailleurs, la dĂ©ambulation, pour les personnes atteintes de troubles cognitifs, est un besoin Ă  favoriser autant que possible. VI . Les contentions une situation anormale qui se prolonge Au terme de ce court aperçu concernant les contentions, on peut s'interroger sur les raisons qui prĂ©sident Ă  la persistance d'une situation jugĂ©e anormale dans ce domaine. a la surprotection de la personne ĂągĂ©e est induite par le sentiment de sa grande vulnĂ©rabilitĂ©. Vouloir la protĂ©ger peut ĂȘtre compris comme une manifestation d'intĂ©rĂȘt Ă  son Ă©gard, intĂ©rĂȘt plus grand que les contraintes imposĂ©es. b la culpabilitĂ© de la famille Ă  l'Ă©gard du placement de son aĂźnĂ© peut l’amener Ă  compenser abusivement ce sentiment par une attitude dĂ©monstrative parfois excessive visant Ă  prĂ©server Ă  tout prix l'intĂ©gritĂ© de la personne. c l'institution, parfois en concurrence avec d'autres Ă©tablissements, est souvent apeurĂ©e devant l'angoisse des familles. Comme nous en Ă©mettions le vƓu en 2010 avec C. RĂ©al PoirĂ©, "l’institution du futur ne devra jamais empĂȘcher le rĂ©sident de vivre sa vie sous couvert de lui Ă©pargner la mort." Ainsi, les projets d’établissement et de service ne sont pas toujours explicites sur ce point. La pluridisciplinaritĂ©, tant rĂ©clamĂ©e ici et lĂ , demeure encore embryonnaire dans un domaine oĂč la concertation est indispensable. d la formation initiale des soignants n’a pas toujours fait Ă©tat de cet aspect. La formation continue n’est pas forcĂ©ment prolixe sur ce point. Demander une formation externe pour son personnel, c'est s'exposer Ă  une Ă©valuation dĂ©favorable de la prĂ©vention des contentions. De quoi rebuter des directions administratives ou soignantes frileuses. Pourtant, si l'on en croit Redmond Redmond et al. 2022, c'est la compĂ©tence liĂ©e Ă  l'Ă©ducation des infirmiĂšres et non leur expĂ©rience qui conditionne le plus leurs attitudes et leurs intentions vis-Ă -vis de la contention. Ce constat rejoint celui d'Eskandari Eskandari et al. 2017 dans un contexte malaisien oĂč les infirmiĂšres dĂ©cident de la pose des contentions. e l’évolution de la sociĂ©tĂ© a Ă©tĂ© rapide l’intĂ©rĂȘt portĂ© Ă  l’individu et Ă  sa libertĂ© est relativement nouveau DUDH seulement en 1948 par exemple. Le flou quant Ă  aux limites de la "bientraitance" et de la maltraitance entretiennent le doute sur la bonne conduite Ă  tenir. Conclusion Le problĂšme des contentions connaĂźt un intĂ©rĂȘt nouveau, dominĂ© par les recommandations nationales et internationales, ainsi que par le dĂ©veloppement des unitĂ©s spĂ©cialisĂ©es dans la prise en charge et l'accompagnement des dĂ©ments dĂ©ambulants. RĂ©fĂ©rences Abraham J, Neef R, Meyer G, Möhler R. Entwicklung und Machbarkeit einer Intervention zur Vermeidung freiheitsentziehender Maßnahmen im Krankenhaus. Pflege. 2022 Jun;353155-163. German. AGENCE NATIONALE D’ACCRÉDITATION ET D’EVALUATION EN SANTÉ . 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Écrire Ă  l'auteur pour Bernard Pradines Retour Ă  la page d'accueil
Typed’utilisation. Il existe diffĂ©rents types d’utilisation des bas de contention. Ils peuvent ĂȘtre utilisĂ©s pour assurer une compression, ce qui contribue Ă  amĂ©liorer la circulation sanguine. Ceci est bĂ©nĂ©fique pour les personnes qui souffrent de gonflement des pieds et des jambes, ainsi que pour celles qui ont des varices.
Les bas de contention ne sont pas vraiment des articles de mode. Ils sont plutĂŽt utilisĂ©s Ă  des fins mĂ©dicales. D’ailleurs, ils favorisent la prĂ©vention contre diverses pathologies en rapport avec l’insuffisance du retour veineux. Autrement dit, ils servent Ă  prĂ©venir les maladies des veines comme les jambes lourdes, les varices
 Alors, venez dĂ©couvrir dans cet article quelques critĂšres Ă  considĂ©rer pour bien choisir vos bas de contention. Plan de l'articleLes trois classes de contentionLes gammes de bas de contentionLe taille des bas de contentionLa taille des chaussettes de contentionLa taille des bas et des collants de Contention Les trois classes de contention Il s’agit du degrĂ© de compression effectuĂ© par les bas. Trois classes de contention existent et varient selon l’usage comme un bas de contention mĂ©dicale. A lire en complĂ©ment Mode hiver 2022, la broche fait son grand retour La classe 1 Cette premiĂšre classe concerne les personnes atteintes des problĂšmes de jambes lourdes pas frĂ©quentes, des varices simples ou des tĂ©langiectasies. En outre, elle est aussi recommandĂ©e pour prĂ©venir contre les maux suite Ă  la station debout prolongĂ©e. C’est Ă©galement le cas pour les voyages obligeant Ă  rester assis pendant un long moment, en avion par exemple. La classe 2 La classe 2 est la plus utilisĂ©e, cela inclut des bas, des collants et des chaussettes. Ainsi, ils serviront aux personnes atteintes de varices, de troubles fonctionnels des jambes lourdes frĂ©quentes. À part cela, ils sont aussi recommandĂ©s durant les suites de chirurgie phlĂ©bologique et sclĂ©rothĂ©rapique ainsi que pendant les troubles veineux de la grossesse. A dĂ©couvrir Ă©galement Comment faire disparaĂźtre la cellulite naturellement ? La classe 3 La troisiĂšme catĂ©gorie concerne les pathologies graves. Il peut s’agir des varices graves, d’eczĂ©mas veineux, de suites de chirurgie phlĂ©bologique et sclĂ©rothĂ©rapique cas graves, etc. Les gammes de bas de contention En effet, il faut prendre en compte la gamme du bas de contention avant de l’acheter. Vous avez le choix entre plusieurs gammes qu’il s’agisse de bas, de chaussettes ou de collants. De plus, ils sont disponibles sous diverses Ă©paisseurs opaques ou transparentes. Ci-dessous, vous allez voir les quatre gammes de bas de contention. La gamme secret C’est la gamme la moins chĂšre avec des chaussettes, des bas et des collants de la classe 1 et 2. La gamme Kokoon Cette gamme intermĂ©diaire regroupe les bas, les chaussettes et les collants des classes 2 et 3 et aussi quelques modĂšles fantaisies. La gamme incognito C’est du haut de gamme et les bas sont plus transparents. Elle est de la classe 2 avec des modĂšles fantaisistes Ă©galement. La gamme coton Ce sont les bas en coton et concerne uniquement les modĂšles des classes 2 et 3. Le taille des bas de contention En parlant de compression mĂ©dicale, les tailles sont trĂšs importantes. Alors, il faut d’abord bien prendre des mesures prĂ©cises notamment au rĂ©veil le matin. La taille des chaussettes de contention Des mesures exactes et prĂ©cises sont Ă  prendre sur La tour de cheville jusqu’au plus fin La tour de mollet jusqu’au plus large La hauteur de la demi-jambe provenant du sol jusqu’en dessous du pli de votre genou La taille des bas et des collants de Contention Leur taille doit Ă©galement considĂ©rer les mesures prĂ©cises de La tour de cheville jusqu’au plus fin La tour de cuisse jusqu’au plus large et environ 5 cm sous le pli du fessier La hauteur de jambe provenant du sol jusqu’à l’entrejambe Ainsi, ces informations vont vous aider Ă  ne pas vous tromper sur les bas de contention Ă  acheter. Vous pourriez aussi adorer VgXiA. 134 377 276 386 294 40 196 210 397

comment mettre des bas de contention Ă  une personne