Avecle Grand Continent, nous avons dĂ©cidĂ© de lancer une nouvelle sĂ©rie hebdomadaire â Doctrines de la Chine de Xi Jinping â coordonnĂ©e par le sinologue David Ownby, professeur Ă lâUniversitĂ© de MontrĂ©al et qui a rĂ©cemment dispensĂ© une sĂ©rie de cours au CollĂšge de France 1, directeur de Voices from the Chinese Century 2, ainsi que de Reading the China
Edit Cet article a Ă©tĂ© initialement publiĂ© le 8 novembre 2017. Il a Ă©tĂ© complĂ©tĂ© avec cinq dĂ©clarations de Trump le 20 janvier 2018. Fake news ». Depuis que Donald Trump a Ă©tĂ© Ă©lu, il y a un an, cette expression est partout. Et le prĂ©sident des Etats-Unis fait partie des premiers Ă sâen servir. Dans son viseur, principalement, les mĂ©dias amĂ©ricains, que le prĂ©sident accuse de diffuser des contre-vĂ©ritĂ©s. Parfois Ă raison, souvent Ă tort. Mais, surtout, le chef des Etats-Unis diffuse lui aussi des informations erronĂ©es, souvent par lâintermĂ©diaire de son compte Twitter. Nous revenons sur les intox les plus marquantes exprimĂ©es par Donald Trump depuis son attaque terroriste qui nâa jamais eu lieu en SuĂšdeCe quâil a dit Regardez ce qui se passe en Allemagne, regardez ce qui se passe en SuĂšde. La SuĂšde, qui lâaurait cru ? La SuĂšde. Ils en ont acceptĂ© de grands nombres. Ils ont des problĂšmes comme ils ne lâauraient jamais imaginĂ©. Regardez ce qui se passe Ă Bruxelles. Regardez ce qui se passe partout dans le monde. Regardez Nice. Regardez Paris. » Pourquoi câest erronĂ© Donald Trump fait allusion aux politiques dâimmigration de ces pays europĂ©ens et aux attaques terroristes qui ont frappĂ© Paris, Nice, Bruxelles et Berlin. Mais, au moment il prononce ce discours, le 18 fĂ©vrier, la SuĂšde ne vient pas dâĂȘtre frappĂ©e par une attaque lâattentat de Stockholm se dĂ©roulera plus tard, en avril.En SuĂšde, les dĂ©clarations de Trump sont accueillies avec Ă©tonnement. Lâancien premier ministre, Carl Bildt, sâinterroge sur Twitter En SuĂšde ? Une attaque terroriste ? Quâest-ce quâil a fumĂ© ? Les questions fusent. »Par lâintermĂ©diaire de Catarina Axelsson, porte-parole du ministĂšre des Affaires Ă©trangĂšres, le gouvernement suĂ©dois a indiquĂ© ne pas ĂȘtre au courant dâincidents majeurs liĂ©s au terrorisme. »Trump sâest ensuite justifiĂ© en expliquant avoir fait allusion Ă un documentaire diffusĂ© la veille sur Fox News, dont le sujet Ă©tait les immigrants et la SuĂšde. »LâObamacare est-il vraiment mort ?Ce quâil a dit LâObamacare est mort. »Pourquoi câest faux Cette phrase est presque devenue un mantra pour Donald Trump. Il lâa rĂ©pĂ©tĂ©e au moins 25 fois depuis son Ă©lection, selon un dĂ©compte effectuĂ© par le Toronto star. Pourtant, la loi qui a Ă©largi la couverture mĂ©dicale est toujours en vigueur. Trump a bien essayĂ© cet Ă©tĂ© de faire modifier la lĂ©gislation, mais nây est pas parvenu Ă rĂ©unir une de personnes ont-elles assistĂ© Ă sa prestation de serment ?Ce quâil a dit Il y avait lâair dây avoir un million et demi de personnes. ⊠Cela sâĂ©tirait jusquâau Washington Monument. Et jâallume la tĂ©lĂ©vision et par erreur je tombe sur cette chaĂźne qui montre un parvis vide. Et ils disent que nous avons fait venir personnes. Maintenant, ce nâest pas mal, mais câest un mensonge. Nous avions personnes autour de ce petit bol que nous avons construit. ⊠Le reste de cette zone de 20 blocs, jusquâau Washington Monument, Ă©tait rempli. »Pourquoi câest faux Des photos aĂ©riennes montrent que les spectateurs ne remplissaient pas toute lâallĂ©e qui sâĂ©tire entre le Capitole, lieu de la prestation de serment, et le Wahington Monument, distants de 2,4 nombreux mĂ©dias amĂ©ricains ont comparĂ© la prestation de serment dâObama en 2009 Ă celle de Trump. 1,8 million de personnes sont estimĂ©es avoir Ă©tĂ© prĂ©sentes en 2009. Or, les photos montrent une foule beaucoup moins dense pour Trump Ă partir du Smithsonian Museum, bien avant le Washington Monument. Ce sont Ă personnes qui auraient assistĂ© Ă la prestation de serment de Donald Trump en Etats-Unis, un des pays les plus taxĂ©s au monde ?Ce quâil a dit Nous sommes la nation la plus taxĂ©e au monde. »Pourquoi câest faux Câest encore une phrase que Trump aime marteler. Il lâa prononcĂ©e au moins 20 fois en un an et il aimait balancer cette fausse affirmation avant mĂȘme dâĂȘtre Ă©lu. Mais de quel type dâimposition parle-t-il ? Sâil sâagit de lâimpĂŽt sur les sociĂ©tĂ©s, celui-ci pointe Ă 35 %, en tĂȘte des 34 pays membres de lâOCDE. Un taux qui pourrait donc donner raison Ă Trump. Sauf quâen rĂ©alitĂ©, de nombreuses niches et dĂ©ductions permettent de faire baisser ce taux Ă 18,6 %.Et si on regarde les divers impĂŽts qui pĂšsent sur les particuliers, les Etats-Unis ne sont pas en tĂȘte. Aux Etats-Unis, une moyenne de dollars sont payĂ©s par personne, non loin des qui font la moyenne de lâOCDE. Le Luxembourg arrive premier, avec dollars par de crimes, vraiment ?Ce quâil a dit Le taux dâhomicides est Ă son point le plus Ă©levĂ© en 45 ou 47 ans. »Pourquoi câest faux Depuis 1995, le taux dâhomicides volontaires est en baisse. Il Ă©tait dâun peu plus de 8 pour personnes en 1995 et de 4,9 en 20158, selon des donnĂ©es de la Banque mondiale. Quant aux nombres de meurtres enregistrĂ©s depuis 1971, ils sont lĂ encore en baisse, aprĂšs un fort pic au dĂ©but des annĂ©es 1990. meurtres ont Ă©tĂ© rapportĂ©s Ă la police en 2015, contre en 1971, alors que les Etats-Unis sont plus peuplĂ©s en 2015 quâen 1970. LĂ encore, Donald Trump sâest exprimĂ© un peu trop Obama a-t-elle bradĂ© lâambassade Ă Londres ?Ce quâil a dit Jâai annulĂ© mon dĂ©placement Ă Londres car je ne suis pas fan du fait que lâadministration Obama a vendu lâambassade peut-ĂȘtre la mieux situĂ©e Ă Londres et la plus belle pour "peanuts", afin dâen construire une nouvelle excentrĂ©e pour 1,2 milliard de dollars. Mauvaise affaire. On voulait que je coupe le ruban - NON ! »Pourquoi câest faux Ce nâest pas lâadministration Obama qui a choisi de dĂ©mĂ©nager lâambassade amĂ©ricaine dans le sud de la capitale britannique.. Le choix de ce site remonte Ă 2008, quand George W. Bush Ă©tait prĂ©sident, dĂ©taille CNN. Quant aux projets de dĂ©mĂ©nagement, ils sont plus anciens. En 2007, les Etats-Unis avaient tentĂ© de racheter un autre site londonien, en de la nouvelle ambassade a coĂ»tĂ© un milliard de dollars. Câest sous lâadministration Obama que le projet de lâentreprise dâarchitecture KieranTimberlake a Ă©tĂ© retenu. Le coĂ»t de la nouvelle ambassade a dĂ©jĂ Ă©tĂ© critiquĂ© par membres du CongrĂšs. La vente de propriĂ©tĂ©s du gouvernement amĂ©ricain a permis de couvrir le coĂ»t de la nouvelle ambassade. La nouvelle ambassade a ouvert le 16 est-il le prĂ©sident qui a signĂ© le plus de lois ?Ce quâil a dit Nous avons signĂ© plus de lois que nâimporte qui. Nous avons dĂ©passĂ© le record dâHarry Truman. »Pourquoi câest erronĂ© Le prĂ©sident sâexprimait en dĂ©cembre devant des sauveteurs en Floride. Et, Ă ce moment-lĂ , lâaffirmation est fausse, explique le site GovTrack, qui recense les lois prĂ©sentĂ©es devant le CongrĂšs amĂ©ricain. A la date dâaujourdâhui, le prĂ©sident Trump a signĂ© le moins de lois que nâimporte quel prĂ©sident dans sa premiĂšre annĂ©e, si on remonte au moins jusquâau prĂ©sident Eisenhower. » Eisenhower, qui a Ă©tĂ© prĂ©sident de 1952 Ă 1956, est le dernier prĂ©sident dont les donnĂ©es sont entiĂšrement disponibles. Au 22 dĂ©cembre, Donald Trump avait signĂ© 94 lois, ce qui le classait de fait personnes sur quatre condamnĂ©es pour terrorisme nĂ©es Ă lâĂ©trangerCe quâil a dit Un nouveau rapport du DĂ©partement de la Justice et du DĂ©partement de la SĂ©curitĂ© IntĂ©rieure montre que presque 3 personnes sur 4 condamnĂ©es pour des charges liĂ©es au terrorisme sont nĂ©es Ă lâĂ©tranger. Nous avons soumis au CongrĂšs une liste de ressources de rĂ©formes. Nous avons besoin de garder les Etats-Unis sĂ»rs, ce qui inclut de passer dâun systĂšme de loterie et de chaĂźne de migration liĂ© au hasard Ă un systĂšme fondĂ© sur le mĂ©rite. »Pourquoi cela pose question Selon ce rapport, publiĂ© le 16 janvier, au moins 549 personnes ont Ă©tĂ© condamnĂ©es entre le 11 septembre 2001 et le 31 dĂ©cembre 2016 par des juridictions fĂ©dĂ©rales pour des charges liĂ©es au terrorisme international ». Parmi ces 549, 254 nâĂ©taient pas AmĂ©ricaines, 148 Ă©taient nĂ©es Ă lâĂ©tranger, mais avaient Ă©tĂ© naturalisĂ©es AmĂ©ricaines. 147 Ă©taient AmĂ©ricaines de naissance. Cela correspond bien aux Ÿ Ă©voquĂ©s par le rapport soulĂšve des interrogations il inclut des cas de personnes qui ont Ă©tĂ© extradĂ©es aux Etats-Unis pour y ĂȘtre jugĂ©es. Un membre de lâadministration Trump interrogĂ© par le New York Times nâa pas pu confirmer leur nombre. Ces condamnĂ©s ne sont donc pas liĂ©s Ă lâimmigration, au contraire de ce que sous-entend lâintroduction du rapport inclut aussi des actes qui ont Ă©tĂ© commis Ă lâĂ©tranger, mĂȘme si leur nombre nâest pas prĂ©cisĂ©. Il nâinclut pas les personnes reconnues coupables de crimes liĂ©s au terrorisme domestiques et nâinclut pas non plus des informations liĂ©es aux condamnations pour des terrorismes par des cours dâEtat. » Le rapport est donc soutien des Afro-AmĂ©ricains pour Trump a-t-il doublĂ© ?Ce quâil a dit Le chĂŽmage des Afro-AmĂ©ricains est au taux le plus bas jamais enregistrĂ©. Le taux dâapprobation de Trump par les Afro-AmĂ©ricains a doublĂ©. Merci, et cela va encore plus sâamĂ©liorer ! FoxNews »Pourquoi câest faux Le soutien des Afro-AmĂ©ricains nâa pas doublĂ©. Il a mĂȘme baissĂ©, selon Reuters. Trump semble sâappuyer sur une dĂ©claration dâun prĂ©sentateur de Fox News Croyez-le ou pas, Ă travers toute cette couverture nĂ©gative, personnes ont Ă©tĂ© sondĂ©es sur la façon dont les Afro-AmĂ©ricains voient ce prĂ©sident. Le nombre de ceux qui lâapprouvent a en rĂ©alitĂ© doublĂ©. Câest encore bas, aux alentours de 25 %, mais cela a doublĂ© depuis quâil a Ă©tĂ© Ă©lu. »Mais les nombres avancĂ©s par ce prĂ©sentateur ne sont pas. Comme le soulignent le Washington Post et le New York Times, celui-ci sâappuie sur un article de Breitbart News qui mĂ©lange deux types de donnĂ©es. Le site a fait la moyenne de deux taux dâapprobation de Trump donnĂ©s dans un sondage, un procĂ©dĂ© douteux, et les a comparĂ©s avec un sondage sorti des urnes », qui datait de novembre 2016. Les deux sondages ne sont pas comparables le premier mesure le taux dâapprobation dâun prĂ©sident en exercice, tandis que lâautre concernait un combien sâĂ©lĂšve le dĂ©ficit commercial avec le Mexique ?Ce quâil a dit Le Mur sera payĂ© par, directement ou indirectement, ou par un remboursement Ă plus long terme, par le Mexique, qui a un excĂ©dent commercial ridicule de 71 milliards de dollars avec les Etats-Unis. »Pourquoi câest faux Ce tweete date du 18 janvier, mais câest nâa pas la premiĂšre fois que Trump sâintĂ©resse aux Ă©changes commerciaux avec le Mexique. Il a rĂ©pĂ©tĂ© cette affirmation onze fois, selon le Toronto Star. Selon le DĂ©partement du commerce amĂ©ricain, le dĂ©ficit commercial avec le Mexique Ă©tait de 65 milliards de dollars en Minutes est partenaire de Facebook pour lutter contre les fake news. GrĂące Ă ce dispositif, les utilisateurs du rĂ©seau social peuvent signaler une information qui leur paraĂźt vous, quelle dĂ©claration de Donald Trump vous a le plus marquĂ©s pendant sa premiĂšre annĂ©e Ă la tĂȘte des Etats-Unis ? RĂ©agissez dans les commentaires ci-dessous ou envoyez un mail Ă lâadresse contribution
Quelque47 millions dâĂ©lecteurs sont convoquĂ©s aux urnes pour le premier tour de la prĂ©sidentielle, le 23 avril, afin de choisir entre 11 candidats, le second tour Ă©tant prĂ©vu le 7
VĂ©rifiĂ© le 20 juin 2022 - Direction de l'information lĂ©gale et administrative Premier ministreLes Ă©lections lĂ©gislatives servent Ă Ă©lire les dĂ©putĂ©s. Les dĂ©putĂ©s siĂšgent Ă l'AssemblĂ©e nationale. Ils sont Ă©lus au suffrage universel direct par les Ă©lecteurs français inscrits sur les listes Ă©lectorales. Le mode de scrutin est un scrutin majoritaire Ă 2 dĂ©putĂ©s sont Ă©lus au suffrage universel direct, au scrutin majoritaire Ă 2 tours et par circonscriptions .Au 1er tourPour ĂȘtre Ă©lu au 1er tour, un candidat doit obtenir plus de 50 % des suffrages exprimĂ©s titleContentet un nombre de voix au moins Ă©gal Ă 25 % du nombre des Ă©lecteurs aucun candidat n'est Ă©lu dĂšs le 1er tour, un 2d tour est organisĂ© une semaine plus second tourSeuls certains candidats peuvent se prĂ©senter au 2d tour Les 2 candidats qui sont arrivĂ©s en tĂȘteLes candidats suivants, Ă condition d'avoir obtenu un nombre de voix au moins Ă©gal Ă 12,5 % du nombre des Ă©lecteurs 2d tour, le candidat qui obtient le plus grand nombre de voix est Ă©lu. En cas d'Ă©galitĂ©, le plus ĂągĂ© des candidats est durĂ©e du mandat des dĂ©putĂ©s est de 5 ans sauf dissolution de l'AssemblĂ©e nationale.Les prochaines Ă©lections lĂ©gislatives ont lieu en ? RĂ©ponses !ActualitĂ©sCette page vous a-t-elle Ă©tĂ© utile ?
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Traductionsen contexte de "reprĂ©sentĂ©s au plus grand nombre" en français-anglais avec Reverso Context : Et pour les prestataires de services touristiques, il est toujours passionnant d'ĂȘtre reprĂ©sentĂ©s au plus grand nombre de ces applications (qui est, les diffĂ©rents fournisseurs) que possible avec un effort raisonnable.
Objectifs Nous rappelons que l'ECJS ne constitue pas une discipline Ă part entiĂšre, mais davantage une dĂ©marche de rĂ©flexion que tu dois mobiliser dans le cadre de tes cours. Les fiches proposĂ©es ici, sur le site, ont pour objectif de te fournir les connaissances nĂ©cessaires Ă cette rĂ©flexion et te permettre de mettre en Ćuvre ces connaissances pour maĂźtriser les dĂ©bats et les travaux demandĂ©s dans ce cours. Le vote constitue la pierre angulaire de la dĂ©mocratie reprĂ©sentative. Ă la fois rituel citoyen et mode de sĂ©lection des candidats Ă lâĂ©lection qui conduit au mandat politique, le fonctionnement du vote est trĂšs largement dĂ©terminĂ© par le mode de scrutin. Le mode de scrutin peut ĂȘtre dĂ©fini comme le mĂ©canisme permettant de dĂ©signer les Ă©lus et repose sur le choix dâun principe de dĂ©compte des voix permettant lâattribution des siĂšges et mandats. Deux grandes modes de scrutin existent, le scrutin majoritaire et le scrutin proportionnel. Il existe une multitude de variantes pour chacun de ces modes de scrutin, et ce dâautant plus quâil est possible de croiser ces deux modes. Il est donc possible de prĂ©senter une typologie de ces modes de scrutin. Cependant malgrĂ© leur apparence technique, les modes de scrutin jouent un rĂŽle dĂ©terminant dans la vie politique et dans le champ du pouvoir. En effet, choisir un certain mode de scrutin dĂ©termine pour une large part les stratĂ©gies politiques des candidats, la lĂ©gitimitĂ© de ceux qui sont Ă©lus, lâorganisation des Ă©lections, le nombre de partis politiques, et voir mĂȘme le rĂ©sultat de lâĂ©lection et le comportement des Ă©lecteurs en influençant pour une part la façon dont ils se prononcent. 1. Typologie des modes de scrutin a. Les deux grands modes de scrutin scrutin majoritaire vs scrutin proportionnel Le scrutin majoritaire repose sur un principe simple, en apparence le candidat Ă lâĂ©lection qui a le plus grand nombre de voix est Ă©lu. Le candidat Ă©lu le sera soit Ă la majoritĂ© absolue des suffrages exprimĂ©s, câest-Ă -dire quâil dispose de plus de 50% des voix, soit Ă la majoritĂ© relative, son score est plus Ă©levĂ© de tous les autres candidats. Ce scrutin peut porter sur la dĂ©signation dâun seul candidat, il sâagit alors dâun scrutin majoritaire uninominal lorsquâil nây a quâun seul siĂšge Ă pourvoir. La figure type de ce type de scrutin est lâĂ©lection prĂ©sidentielle française. Il peut aussi ĂȘtre plurinominal lorsquâil y a plusieurs siĂšges Ă pourvoir. Le scrutin majoritaire peut se dĂ©rouler sur un seul tour, ci qui est le cas des Ă©lections Ă la Chambre des communes britannique, le candidat qui lâemporte est celui qui obtient le plus de voix dans ce seul et unique tour. Le scrutin majoritaire peut aussi ĂȘtre Ă deux tours. Le premier tour sert Ă Ă©liminer les candidats ayant le moins de voix pour ne conserver que les candidats qui ont franchi un certain seuil. Cette modalitĂ© du scrutin majoritaire est utilisĂ©e pour les Ă©lections lĂ©gislatives françaises servant Ă dĂ©signer les dĂ©putĂ©s Ă lâAssemblĂ©e nationale. Pour ce scrutin, le seuil minimum de maintien au second tour correspond Ă 12,5% des Ă©lecteurs inscrits sur les listes Ă©lectorales. Le deuxiĂšme tour nâa lieu que si au premier tour aucun des candidats nâa atteint la majoritĂ© absolue des suffrages exprimĂ©s et quâils se trouvent donc en situation de ballotage. Le scrutin proportionnel consiste Ă attribuer Ă chaque parti une reprĂ©sentation sensiblement proportionnĂ©e en fonction de son importance Ă©lectorale rĂ©elle. Le scrutin proportionnel est le plus souvent un scrutin de liste utilisĂ© pour choisir les reprĂ©sentants au sein dâune assemblĂ©e exerçant des fonctions lĂ©gislatives. Il existe deux types de liste les listes fermĂ©es et les listes ouvertes. Dans les deux cas, chaque parti prĂ©sente autant de candidats quâil y a de siĂšges Ă pourvoir. Dans le cas de la liste fermĂ©e, les candidats et lâordre des candidats sur la liste ne peuvent ĂȘtre changĂ©s. Dans le cas de liste ouverte, les Ă©lecteurs peuvent soit changer lâordre des candidats sur la liste, soit ajouter ou supprimer des candidats sur la liste. Dans le cas de la liste ouverte, les Ă©lecteurs peuvent dĂ©cider de placer sur la liste des candidats de toutes les listes selon le principe du panachage. Lâattribution du nombre de siĂšges en fonction du rĂ©sultat obtenu dĂ©pend de la modalitĂ© qui a Ă©tĂ© choisie pour calculer la rĂ©partition. Dans le cas de la reprĂ©sentation proportionnelle intĂ©grale, un quotient Ă©lectoral est dĂ©terminĂ© en divisant le nombre de suffrages exprimĂ©s par le nombre de siĂšge Ă attribuer. Chaque liste reçoit autant de siĂšges quâelle a obtenu de fois ce quotient. Afin de limiter lâinfluence des petites organisations politiques et dâĂ©viter la fragmentation de lâassemblĂ©e en une multitude de composantes politiques, un seuil minimum de suffrages exprimĂ©s est souvent fixĂ© 5% pour les Ă©lections municipales. La reprĂ©sentation proportionnelle approchĂ©e repose sur le fait que le quotient Ă©lectoral puisse ĂȘtre supĂ©rieur au total des voix obtenues par les listes, ou quâil subsiste de nombreux siĂšges Ă pourvoir aprĂšs la premiĂšre rĂ©partition en raison dâun nombre de suffrages exprimĂ©s peu Ă©levĂ©. La question porte alors de savoir comment rĂ©partir les siĂšges non attribuĂ©s Ă la proportionnelle intĂ©grale. Pour simplifier, deux mĂ©thodes existent pour dĂ©terminer cette deuxiĂšme rĂ©partition. La premiĂšre technique, celle du plus fort reste, consiste, aprĂšs retrait des voix correspondant aux siĂšges attribuĂ©s Ă la proportionnelle intĂ©grale, Ă attribuer les postes restants aux listes disposant du nombre de suffrages exprimĂ©s restant le plus important. La deuxiĂšme technique, Ă la plus forte moyenne, consiste Ă attribuer dans un premier temps les siĂšges avec le quotient, puis les siĂšges restant sont attribuĂ©s aux listes en fonction de leur moyenne. La moyenne est calculĂ©e en divisant le nombre total de voix obtenues par chaque liste par le nombre de siĂšges de quotient dĂ©jĂ attribuĂ©s plus un siĂšge dit fictif ». Les siĂšges restants sont ainsi attribuĂ©s dans l'ordre dĂ©croissant de la moyenne. b. Les modes scrutin alternatifs comment compenser les dĂ©fauts des deux grands modes de scrutin Afin de compenser les inconvĂ©nients des deux grands modes de scrutin, il est possible dâintroduire des mĂ©canismes qui en rĂ©duisent les effets pervers. Dans le cas du mode de scrutin majoritaire, le vote alternatif ou prĂ©fĂ©rentiel rĂ©unit les deux tours de vote en un seul. Chaque Ă©lecteur choisit un candidat et classe les autres candidats par ordre de prĂ©fĂ©rence. Pour obtenir le siĂšge, les candidats doivent obtenir une majoritĂ© absolue de voix. Si aucun des candidats nâobtient cette majoritĂ© absolue, alors le candidat qui a reçu le moins de premiers choix est Ă©liminĂ© et les deuxiĂšmes choix inscrits sur ses bulletins de vote sont attribuĂ©s aux candidats restants. On procĂšde ainsi jusquâĂ ce que lâun des candidats obtienne la majoritĂ© absolue. Le systĂšme majoritaire peut aussi ĂȘtre amendĂ© en introduisant une certaine dose de proportionnelle, ce qui est le cas pour les Ă©lections municipales. Cela permet de dĂ©gager une majoritĂ© municipale qui disposera dâune certaine stabilitĂ© au sein du conseil municipal, assemblĂ©e dĂ©libĂ©rante qui vote les dĂ©cisions qui seront mises en Ćuvre par lâexĂ©cutif Ă la tĂȘte duquel se trouve le maire, et en mĂȘme temps de permettre aux diffĂ©rents partis et courants politiques dâĂȘtre reprĂ©sentĂ©s. La question de la reprĂ©sentation constitue souvent une justification dĂ©terminante pour lâintroduction dâune certaine dose de proportionnelle dans les dĂ©mocraties reprĂ©sentatives. 2. Les influences des modes de scrutin sur la vie politique Maurice Duverger dans son ouvrage Les partis politiques 1951 met en Ă©vidence que lâinfluence des modes de scrutin sur le systĂšme politique peut se rĂ©sumer Ă trois lois - la reprĂ©sentation proportionnelle tend Ă un systĂšme de partis multiples, rigides et indĂ©pendants et stables. - la reprĂ©sentation majoritaire uninominale Ă deux tours conduit Ă lâexistence dâun systĂšme de partis multiples, souples, dĂ©pendants et relativement stables. - le scrutin majoritaire uninominal Ă un tour renforce la dualitĂ© politique entre deux grands partis indĂ©pendants. Il faut cependant prendre avec prĂ©caution lâimportance de modes de scrutin sur le systĂšme politique, ils ne sont pas les seuls facteurs dâexplications de leur architecture. a. Les modes de scrutin dĂ©terminent pour une part les stratĂ©gies politiques et le paysage Ă©lectoral Les modes de scrutin exercent une influence importante sur le paysage politique. Lâintroduction du suffrage proportionnel par exemple a tendance Ă ouvrir lâespace politique Ă un plus grand nombre de partis que le suffrage majoritaire. Lâintroduction en 1986 dâune dose de proportionnelle aux Ă©lections lĂ©gislatives a permis Ă certains partis politiques dâĂȘtre reprĂ©senter Ă lâAssemblĂ©e nationale. Ă lâinverse, le scrutin majoritaire a ainsi tendance Ă cristalliser lâopposition entre deux grandes formations politiques et conduit les partis majoritaire Ă rechercher des alliances avec les partis politiques de moindre importance, et cela quelle que soit la tendance politique. La reprĂ©sentation politique des diffĂ©rentes tendances prĂ©sentes dans la sociĂ©tĂ© semble faire les frais du scrutin majoritaire. Le scrutin majoritaire Ă la diffĂ©rence du scrutin proportionnel permet en revanche de dĂ©gager une majoritĂ© plus stable et fournit les moyens au pouvoir exĂ©cutif de mener Ă bien son programme. Le scrutin majoritaire a tendance Ă accentuer la personnalisation des Ă©lections, conduisant mĂȘme les candidats Ă sâĂ©manciper progressivement de la tutelle de leur organisation politique. Une des manifestations les plus flagrantes de ce processus a sĂ»rement lieu avec lâĂ©lection prĂ©sidentielle en France oĂč le futur prĂ©sident fait souvent campagne avec son parti dans un premier temps, puis cherche Ă sâen Ă©manciper dans un deuxiĂšme temps. Si le scrutin majoritaire favorise donc les logiques dâaffrontements, le scrutin proportionnel en revanche renvoie Ă des logiques de coopĂ©ration et de recherche de consensus politiques. Les systĂšmes politiques dans lesquels domine une reprĂ©sentation proportionnelle conduisent les organisations politiques Ă mettre en place un systĂšme de partage du pouvoir et les Ă©lections ne servent plus Ă dĂ©terminer les orientations politiques sinon Ă vĂ©rifier lâimportance politique et la reprĂ©sentativitĂ© de chaque organisation ainsi que le poids quâelle a dans la prise de dĂ©cision collective. Il faut cependant nuancer cette idĂ©e car le systĂšme proportionnel nâempĂȘche en aucune façon lâopposition de deux camps politiques dans une logique bi-partisane. b. Les modes de scrutin conditionnent les rĂ©sultats Ă©lectoraux et le comportement des Ă©lecteurs Le scrutin majoritaire en concentrant lâaffrontement politique autour de deux pĂŽles, Ă©liminent du paysage politique les organisations de moyenne et faible importance. Une Ă©lection au scrutin majoritaire uninominal Ă deux tours comme lâĂ©lection prĂ©sidentielle, avec une certaine dispersion de lâĂ©lectorat au premier tour entre de nombreux partis politiques, donne lieu au second tour Ă un rassemblement autour de deux grands pĂŽles politiques afin de fĂ©dĂ©rer le vote des Ă©lecteurs. Le choix des Ă©lecteurs doit alors se porter au second tour sur le candidat qui dĂ©plait le moins », et favorise dâautant le rĂŽle de lâaffect dans la dĂ©cision de vote. La logique majoritaire Ă lâĆuvre sous la Ve RĂ©publique a aussi trĂšs fortement tendance Ă renforcer la position majoritaire au cours des autres Ă©lections Ă©lections lĂ©gislatives comme 2007 et 2012 pour le parti politique qui gagne lâĂ©lection prĂ©sidentielle. Le risque dâune telle architecture Ă©lectorale est que les Ă©lecteurs puissent Ă©prouver des difficultĂ©s Ă se reconnaĂźtre forcĂ©ment dans un candidat sur les deux prĂ©sents au second tour, et que par ailleurs une fois lâĂ©lection prĂ©sidentielle terminĂ©e, le niveau de lâabstention Ă©lectorale soit de nouveau important au risque dâune perte de lĂ©gitimitĂ© pour la formation politique qui remporte les Ă©lections sur une faible base politique. Le scrutin majoritaire par ailleurs renforce les pratiques du vote utile de la part des Ă©lecteurs. LâĂ©lecteur proche dâune organisation politique minoritaire reporte plus facilement son vote sur une grande formation afin dâĂ©viter que sa voix ne soit perdue. Ce vote utile manifeste la volontĂ© de rejet dâun candidat par une partie des Ă©lecteurs lors des Ă©lections. LâĂ©lecteur ne partage pas forcĂ©ment les positions du candidat pour lequel il vote, mais il souhaite surtout que lâautre candidat nâarrive pas au pouvoir. Le second tour en France de 2002 Ă lâĂ©lection prĂ©sidentielle entre Jacques Chirac et Jean-Marie Lepen, est Ă ce sujet particuliĂšrement symptomatique. L'essentiel Les modes de scrutin font l'objet d'une rĂ©flexion toute particuliĂšre dans les dĂ©mocraties reprĂ©sentatives. En effet, le systĂšme de dĂ©compte des voix dĂ©terminent l'architecture du systĂšme Ă©lectoral et exerce une influence importante sur l'organisation des Ă©lections et le paysage politique. Il existe deux grands mode de scrutin, le scrutin majoritaire et le scrutin proportionnel. Le premier fonctionne sur le principe de la majoritĂ© absolue ou relative. Le second est quant Ă lui basĂ© sur l'attribution des siĂšges en fonction du poids de chaque candidat ou organisation dans les voix exprimĂ©es. Il existe des modes de scrutin alternatifs qui permettent de compenser les dĂ©fauts des deux grands systĂšmes. Le scrutin prĂ©fĂ©rentiel et le scrutin majoritaire avec une certaine dose de proportionnel tentent de conjuguer les avantages des deux grands systĂšmes de vote. Les modes de scrutin exercent une influence non nĂ©gligeable sur le paysage politique et les comportements Ă©lectoraux. Les stratĂ©gies politiques des partis et candidats sont orientĂ©es par le mode de scrutin. Vous avez dĂ©jĂ mis une note Ă ce cours. DĂ©couvrez les autres cours offerts par Maxicours ! DĂ©couvrez Maxicours Comment as-tu trouvĂ© ce cours ? Ăvalue ce cours !
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majoritaire câest-Ă -dire couvrant le plus grand nombre de salariĂ©s de lâĂ©tablissement doit ĂȘtre renseignĂ©. Si lâĂ©tablissement nâest pas couvert par une . convention collective, inscrivez le code 9999 . Sâil y a eu carence de syndicats candidats au 1er
D'aprĂšs les observateurs de la vie politique angolaise, le Mouvement populaire de libĂ©ration de l'Angola MPLA, au pouvoir depuis l'indĂ©pendance en 1975 de cette ancienne colonie portugaise d'Afrique centrale, n'est pas assurĂ© de la victoire lors des Ă©lections lĂ©gislatives qui se tiennent ce mercredi 24 aoĂ»t. Un vent d'espoir semble Ă l'ordre du jour, alors que de nombreux Angolais interrogĂ©s par nos confrĂšres de l'AFP ont confiĂ© leurs envies de changement », dans ce pays de 33 millions d'habitants, l'un des plus pauvres et inĂ©galitaires au effet, les sondages prĂ©disent un duel serrĂ© entre le MPLA de JoĂŁo Lourenço et l'opposition que l'on peut situer Ă droite dominĂ©e par l'Unita d'Adalberto Costa JĂșnior, 60 ans. En 2017, JoĂŁo Lourenço l'avait emportĂ© avec 61 % des voix. Cet ancien militaire avait succĂ©dĂ© en douceur Ă l'ex-homme fort JosĂ© Eduardo dos Santos qui l'avait dĂ©signĂ© comme dauphin, aprĂšs 38 ans de rĂšgne. AussitĂŽt, il lui tournait le dos en lançant, Ă la surprise gĂ©nĂ©rale, une vigoureuse campagne anticorruption. Il est candidat Ă un second mandat et a de bonnes chances d'ĂȘtre réélu le 24 aoĂ»t, bien qu'il ait peinĂ© Ă tenir les promesses de son premier mandat, estiment nombre d' d'artillerie formĂ© en URSS avait promis des rĂ©formes radicales, mais la pauvretĂ© reste criante, dans un climat d'inflation galopante. La popularitĂ© du MPLA est faible, surtout dans les villes », souligne Ă l'AFP Borges Nhamirre, de l'Institut d'Ă©tudes de sĂ©curitĂ© ISS Ă Pretoria. Lourenço avait promis plus de transparence, moins de corruption. Aujourd'hui, sa gouvernance est perçue comme autoritaire ». La baisse des cours du pĂ©trole avait dĂ©jĂ mis l'Angola en grande difficultĂ©. Le moins que l'on puisse dire, c'est que le Covid-19, puis les impacts de la guerre en Ukraine n'ont rien LIRE AUSSICet Angola que le prĂ©sident Lourenço doit redresserUne profonde rĂ©cession Ă©conomiqueHĂ©ritant d'une Ă©conomie dĂ©pendante du pĂ©trole et en rĂ©cession, il monte un ambitieux plan de rĂ©forme visant Ă varier les sources de revenus et Ă privatiser les entreprises publiques. Pour les Ă©conomistes, la volatilitĂ© des prix de l'or noir n'est pas la principale cause des difficultĂ©s Ă©conomiques que traverse le pays, mais la gestion des revenus pĂ©troliers. Le problĂšme, c'est que la majoritĂ© de la population n'a pas bĂ©nĂ©ficiĂ© de ces rĂ©formes », estime Marisa Lourenço. Une grande partie des 33 millions d'Angolais ont du mal Ă se nourrir, confrontĂ©s Ă l'inflation, mais aussi Ă la pire sĂ©cheresse depuis 40 ans. Beaucoup jugent dĂ©sormais la campagne anticorruption comme sĂ©lective et politiquement motivĂ©e, alimentant les divisions au sein du parti au mort de Dos Santos en juillet a encore plombĂ© le prĂ©sident Lourenço, dĂ©clenchant une querelle publique avec plusieurs de ses le changement de cap par rapport Ă l'ancien rĂ©gime a Ă©tĂ© saluĂ© Ă l'Ă©tranger oĂč sa rĂ©putation reste plutĂŽt solide. JoĂŁo Lourenço a rĂ©cemment jouĂ© un rĂŽle de mĂ©diateur dans des pourparlers entre Kinshasa et Kigali, dans un contexte d'escalade des tensions entre ces voisins. Lors du lancement de sa campagne Ă©lectorale le mois dernier, il a notamment promis de nouveaux hĂŽpitaux et de meilleurs transports. Il est mariĂ© Ă Ana Dias Lourenço, ancienne ministre qui a aussi reprĂ©sentĂ© l'Angola Ă la Banque mondiale. Ils ont six et son adversaire, Adalberto Costa JĂșnior, se disputent sur les affiches le titre de candidat du peuple », mĂȘme si en Angola les candidats sont toujours issus de l'Ă©lite », souligne l'analyste politique indĂ©pendante Marisa Lourenço. Le temps des Ă©lections, les classes modestes sont LIRE AUSSIPourquoi l'Angola doit diversifier son Ă©conomieL'Unita en quĂȘte d'un nouveau souffleChemise cravate, face camĂ©ra, ton posĂ© et pĂ©dagogue Adalberto Costa JĂșnior s'est invitĂ© depuis le dĂ©but de la campagne dans le quotidien des Angolais. Sur les rĂ©seaux sociaux, le principal opposant du prĂ©sident sortant JoĂŁo Lourenço, front dĂ©garni et larges sourcils, est devenu une figure apprĂ©ciĂ©e du pays d'Afrique australe, pauvre en dĂ©pit d'immenses richesses en pĂ©trole. On lui attribue le mĂ©rite d'avoir revigorĂ© l'opposition, relevant le dĂ©fi le plus sĂ©rieux dans le pays lusophone depuis des dĂ©cennies. Il y a clairement un buzz autour d'Adalberto Costa », avance Alex Vines, spĂ©cialiste de l'Angola au think tank Chatham en 1962 Ă Chinjenje, Ă 700 km au sud de la capitale, il tranche avec le prĂ©sident sortant et les caciques du parti au pouvoir il n'a pas combattu pendant l'interminable guerre civile opposant MPLA et Unita 1975-2002. EncartĂ© Ă l'Unita dĂšs l'indĂ©pendance, Ă l'adolescence, ACJ » part au Portugal en 1980, oĂč il reprĂ©sente le parti auprĂšs de la diaspora et du gouvernement de l'ex-pays colonisateur. Il obtient un diplĂŽme d'ingĂ©nieur Ă©lectrique puis la nationalitĂ© portugaise, Ă laquelle il devra renoncer en 2019 aprĂšs des critiques nourries de ses adversaires politiques. Ce n'est qu'en 2003, au lendemain de la guerre civile, que Costa JĂșnior revient dĂ©finitivement en Angola. Le fils de bonne famille devient porte-parole de l'Unita et se fait rapidement remarquer par ses qualitĂ©s d' un peu moins d'un an, cet homme de 60 ans Ă la silhouette Ă©lancĂ©e, beau parleur, a rĂ©ussi Ă rallier plusieurs partis d'opposition, notamment la coalition CASA-CE d'Abel Chivukuvuku qui avait remportĂ© prĂšs de 10 % des voix en 2017, pour renforcer ses chances de dĂ©trĂŽner le prĂ©sident sortant. Le temps est venu de construire un pays meilleur, sans promesses irrĂ©alistes et sans projets mĂ©galomanes », avait-il lancĂ© en dĂ©cembre, lors de sa réélection Ă la tĂȘte de son parti, l' observateurs lui donnent peu de chances de victoire face Ă un parti prĂ©sidentiel encore dominant sur la scĂšne politique nationale et rĂ©ticent Ă laisser le pouvoir, dĂ©tenu depuis l'indĂ©pendance en 1975. Mais Adalberto Costa JĂșnior est nettement le candidat le plus populaire », estime aussi Marisa Lourenço. Ăcole, hĂŽpital, santé⊠dans chacune des courtes pastilles qu'il publie rĂ©guliĂšrement sur les rĂ©seaux sociaux, ACJ », comme il est surnommĂ©, attaque sans relĂąche le bilan du MPLA au pouvoir, dont il dĂ©nonce la programme politique libĂ©ral et pro-entreprises parle peu aux Angolais les plus pauvres. Mais l'attrait de l'opposition repose largement sur un dĂ©sir de changement », plus qu'Ă une adhĂ©sion Ă un programme, souligne Alex Vines. Les loyautĂ©s post-guerre civile continuent Ă peser et les Ă©lecteurs votant d'abord pour le parti, le MPLA reste largement favori », estime en revanche Mme Lourenço. Surtout dans les campagnes. Et le spectre d'Ă©ventuelles irrĂ©gularitĂ©s lors du vote diminue encore les chances d'une victoire nette pour ACJ », note l' LIRE AUSSIL'Angola tourne la page Dos Santos
Indiquerlâidentifiant de la convention collective couvrant le plus grand nombre de salariĂ©s de lâĂ©tablissement ou de lâentreprise. Vous pouvez saisir le numĂ©ro dâIDCC Ă 4 chiffres ou le sĂ©lectionner depuis la zone libellĂ©e dans la liste proposĂ©e, en inscrivant les trois premiĂšres lettres de son intitulĂ©. Lorsquâaucune
français arabe allemand anglais espagnol français hébreu italien japonais néerlandais polonais portugais roumain russe suédois turc ukrainien chinois anglais Synonymes arabe allemand anglais espagnol français hébreu italien japonais néerlandais polonais portugais roumain russe suédois turc ukrainien chinois ukrainien Ces exemples peuvent contenir des mots vulgaires liés à votre recherche Ces exemples peuvent contenir des mots familiers liés à votre recherche Traduction - dopée à l'IA Zut ! Nous n'avons pas pu récupérer les informations. Nous travaillons pour résoudre ce problÚme au plus vite. remporte un moins grand nombre Traduction de voix et de textes plus longs Lors de l'élection de 1925, le Parti libéral du premier ministre William Lyon Mackenzie King remporte un moins grand nombre de siÚges aux communes que le Parti conservateur d'Arthur Meighen. In the 1925 federal election, Prime Minister William Lyon Mackenzie King's Liberal Party of Canada won fewer seats in the House of Commons of Canada than the Conservatives of Arthur Meighen. Lors de l'élection de 1925, le Parti libéral du premier ministre William Lyon Mackenzie King remporte un moins grand nombre de siÚges aux communes que le Parti conservateur d'Arthur Meighen. Lors de l'élection de 1925, le Parti libéral du premier ministre William Lyon Mackenzie King remporte un moins grand nombre de siÚges aux communes que le Parti conservateur d'Arthur Meighen. In the 1925 federal election, Prime Minister William Lyon Mackenzie King's Liberal Party of Canada won fewer seats in the Canadian House of Commons than the Conservative Party of Arthur Meighen. Lors de l'élection de 1925, le Parti libéral du premier ministre William Lyon Mackenzie King remporte un moins grand nombre de siÚges aux communes que le Parti conservateur d'Arthur Meighen. Richard Bedford Bennett's Conservative Party won a majority government, defeating the Liberal Party led by Prime Minister William Lyon Mackenzie King. Aucun résultat pour cette recherche. Résultats 7443741. Exacts 4. Temps écoulé 1999 ms. Documents Solutions entreprise Conjugaison Synonymes Correcteur Aide & A propos de Reverso Mots fréquents 1-300, 301-600, 601-900Expressions courtes fréquentes 1-400, 401-800, 801-1200Expressions longues fréquentes 1-400, 401-800, 801-1200
AprÚsavoir récolté 18,68% des suffrages exprimés au premier tour des élections législatives, le RN espérait emmener le plus grand nombre de
L'Ă©lection prĂ©sidentielleLa durĂ©e du mandat prĂ©sidentiel ainsi que le mode de scrutin ont Ă©voluĂ©. Sous la seconde RĂ©publique 1848-1852, le PrĂ©sident de la RĂ©publique Ă©tait Ă©lu au suffrage universel direct il n'y en a eu qu'un seul Louis-NapolĂ©on Bonaparte. De la IIIe RĂ©publique 1870-1940 Ă la IVe RĂ©publique 1946-1958, il fut Ă©lu par les membres de l'AssemblĂ©e nationale et du SĂ©nat rĂ©unis en CongrĂšs. En 1958, le PrĂ©sident de la RĂ©publique a Ă©tĂ© Ă©lu au suffrage universel indirect par un collĂšge Ă©lectoral spĂ©cifique composĂ© des membres du Parlement, des conseillers gĂ©nĂ©raux et des reprĂ©sentants Ă©lus des conseils municipaux, soit environ 80 000 Ă©lecteurs. Ce systĂšme n'a fonctionnĂ© qu'une seule fois pour l'Ă©lection de Charles de Gaulle Ă son premier mandat prĂ©sidentiel. La rĂ©vision constitutionnelle du 6 novembre 1962, approuvĂ©e par le rĂ©fĂ©rendum du 28 octobre 1962, a Ă©tabli le suffrage universel direct. Le rĂ©fĂ©rendum du 24 septembre 2000 a mis fin au principe du septennat instituĂ© sous la IIIe RĂ©publique. Le mandat prĂ©sidentiel est dĂ©sormais de 5 ans scrutin est un scrutin uninominal majoritaire Ă deux tours Pour ĂȘtre Ă©lu au premier tour, il faut rĂ©unir la majoritĂ© absolue des suffrages exprimĂ©s. Afin que l'Ă©lu recueille la majoritĂ© des suffrages exprimĂ©s, ainsi que le dispose la Constitution article 7, seuls deux candidats sont autorisĂ©s Ă se prĂ©senter au second tour. Il s'agit des deux candidats ayant obtenu le plus grand nombre de suffrage au premier tour ; Est Ă©lu au second tour le candidat ayant obtenu la majoritĂ© des suffrages exprimĂ©s. Le second tour a lieu le deuxiĂšme dimanche suivant le premier tour. Afin d'Ă©viter les candidatures fantaisistes, la loi organique du 6 novembre 1962 Ă©tablissait un systĂšme de reprĂ©sentation. Il fut modifiĂ© par la loi organique du 18 juin 1976. DĂ©sormais une candidature n'est recevable que si elle est parrainĂ©e par au moins 500 citoyens titulaires de mandats Ă©lectifs dĂ©finis par la loi organique. La candidature ne peut ĂȘtre retenue que si, parmi les 500 parrains, figurent des Ă©lus d'au moins 30 dĂ©partements ou territoires d'outre-mer et sans que plus de 10% d'entre eux puissent ĂȘtre du mĂȘme dĂ©partement ou TOM. Le nom et la qualitĂ© des signataires sont rendus publics par le Conseil la loi organique du 11 mars 1988 relative Ă la transparence financiĂšre de la vie politique, les candidats doivent remettre au Conseil constitutionnel une dĂ©claration de leur situation patrimoniale et l'engagement de dĂ©poser une nouvelle dĂ©claration en fin de mandat. En 2017, pour la premiĂšre fois, les dĂ©clarations de patrimoine de tous les candidats ont Ă©tĂ© publiĂ©es avant le premier tour. Jusquâalors, seule la dĂ©claration du candidat Ă©lu Ă©tait publiĂ©e aprĂšs l'Ă©lection par le Conseil constitutionnel. Ce dernier, aprĂšs avoir vĂ©rifiĂ© si toutes les conditions de recevabilitĂ© sont remplies, Ă©tablit la liste des Ă©lections lĂ©gislativesLes Ă©lections lĂ©gislatives permettent d'Ă©lire les dĂ©putĂ©s Ă l'AssemblĂ©e nationale. Ils sont au nombre de 577 et sont Ă©lus au suffrage universel direct pour un mandat de 5 ans renouvelable sauf si la lĂ©gislature est interrompue par une dissolution article 12 de la Constitution. Depuis 1958, cinq dissolutions sont intervenues en 1962, 1968, 1981, 1988 et 1997. Il ne peut ĂȘtre procĂ©dĂ© Ă une nouvelle dissolution dans l'annĂ©e qui suit ces vote a lieu par circonscription, chacune d'elles correspondant Ă un dĂ©putĂ©s sont Ă©lus au scrutin majoritaire Ă deux tours. La loi du 10 juillet 1985 prĂ©voyait leur Ă©lection Ă la reprĂ©sentation proportionnelle les seules Ă©lections lĂ©gislatives qui se soient dĂ©roulĂ©es sous ce mode de scrutin sont celles du 16 mars 1986, puisque la loi du 11 juillet 1986 a rĂ©tabli le scrutin majoritaire Ă 2 ĂȘtre Ă©lu dĂ©putĂ©, le candidat doit obtenir au premier tour, la majoritĂ© absolue des suffrages exprimĂ©s et un nombre Ă©gal au quart du nombre des Ă©lecteurs inscrits ; au second tour, la majoritĂ© relative suffit ; en cas d'Ă©galitĂ© le plus ĂągĂ© des candidats est Ă©lu. Pour se prĂ©senter au second tour de scrutin, le candidat doit avoir recueilli un nombre de voix d'au moins 12,5% du nombre d'Ă©lecteurs inscrits. La Ve RĂ©publique a innovĂ© en Ă©tablissant une incompatibilitĂ© entre la fonction ministĂ©rielle et le mandat parlementaire. Cette mesure a rendu nĂ©cessaire l'institution d'un supplĂ©ant qui peut ĂȘtre amenĂ© Ă remplacer le parlementaire appelĂ© Ă des fonctions gouvernementales. La fonction de dĂ©putĂ© est Ă©galement incompatible avec celle de sĂ©nateur ou de dĂ©putĂ© Ă©lections sĂ©natorialesLes sĂ©nateurs sont Ă©lus pour un mandat de 6 ans renouvelable dans le cadre du dĂ©partement par un collĂšge Ă©lectoral comprenant les sĂ©nateurs, les dĂ©putĂ©s, les conseillers rĂ©gionaux Ă©lus dans le dĂ©partement, les conseillers dĂ©partementaux ou les conseillers des collectivitĂ©s similaires Ă statut particulier et les dĂ©lĂ©guĂ©s des conseils municipaux. Le collĂšge Ă©lectoral est composĂ© d'environ 165 000 personnes dont 95 % sont des dĂ©lĂ©guĂ©s de conseils partir de 2011, le renouvellement du SĂ©nat est triennal et porte sur la moitiĂ© des siĂšges. Il y a 348 sĂ©nateurs, nombre maximal inscrit dans la Constitution. Le mandat de sĂ©nateur est notamment incompatible avec celui de dĂ©putĂ© et de reprĂ©sentant au Parlement mode de scrutin varie suivant le nombre de siĂšges de sĂ©nateurs dĂ©volus au dĂ©partement Dans les dĂ©partements qui Ă©lisent 1 ou 2 sĂ©nateurs, l'Ă©lection se dĂ©roule au scrutin majoritaire Ă deux tours. Dans le cas oĂč deux siĂšges sont Ă pourvoir, il s'agit d'un scrutin plurinominal. Les candidatures peuvent ĂȘtre isolĂ©es ou groupĂ©es sur une liste dans ce cas, la liste nâest pas bloquĂ©e l'Ă©lecteur peut rayer les noms, en ajouter d'autres, voire opĂ©rer un panachage entre plusieurs listes. A l'issue du scrutin, le dĂ©compte des suffrages se fait par nom. Dans les dĂ©partements qui Ă©lisent 3 sĂ©nateurs ou plus, le scrutin proportionnel s'applique. L'Ă©lection a lieu au scrutin de liste Ă un seul tour. Les siĂšges sont attribuĂ©s en fonction de l'ordre de prĂ©sentation des candidats sur chaque liste. Les listes sont paritaires, avec une alternance de candidats de chaque sexe. L'Ă©lection sĂ©natoriale recouvre une autre particularitĂ© il s'agit de la seule Ă©lection oĂč le vote est obligatoire pour les membres du collĂšge Ă©lections europĂ©ennesLes reprĂ©sentants des citoyens europĂ©ens sont Ă©lus au suffrage universel direct depuis 1979 pour un mandat de 5 ans le conseil des ministres de l'Union europĂ©enne, aprĂšs consultation du Parlement europĂ©en, qui dĂ©termine la date des Ă©lections la date du scrutin est alors fixĂ©e par chaque Ă©tat membre et doit ĂȘtre situĂ© au cours d'une pĂ©riode allant du jeudi au dimanche d'une mĂȘme a lieu Ă la reprĂ©sentation proportionnelle suivant la rĂšgle de la plus forte moyenne, sans panachage ni vote prĂ©fĂ©rentiel. Les siĂšges sont rĂ©partis entre les listes ayant obtenus au moins 5% des suffrages exprimĂ©s. Les siĂšges sont attribuĂ©s aux candidats d'aprĂšs l'ordre de prĂ©sentation sur chaque a marquĂ© un changement majeur le retour Ă la circonscription unique Ă lâinstar de nombreux pays europĂ©ens. Chaque parti doit dĂ©signer une liste nationale unique de 79 candidats. A lâissue des Ă©lections, les reprĂ©sentants Ă©lus peuvent rejoindre ou crĂ©er un groupe politique au niveau Parlement europĂ©en fait partie du triangle institutionnel de lâUnion europĂ©enne. Il dispose de trois pouvoirs lĂ©gislatif, budgĂ©taire, de contrĂŽle et reprĂ©sentent plus de 500 millions de citoyens rĂ©fĂ©rendumLe rĂ©fĂ©rendum, prĂ©vu aux articles 11 et 89 de la Constitution du 4 octobre 1958, est la procĂ©dure exceptionnelle par laquelle les citoyens sont appelĂ©s Ă se prononcer directement par un vote, sur un projet de loi organique ou ordinaire ou sur un projet de rĂ©vision de la Constitution en rĂ©pondant Ă une question posĂ©e par " oui " ou " non ".Le rĂ©fĂ©rendum peut ĂȘtre " constituant ", lorsqu'il est relatif Ă un projet de rĂ©vision de la Constitution. Il peut ĂȘtre " lĂ©gislatif ", c'est Ă dire porter sur un texte de nature lĂ©gislative, le projet de loi soumis Ă rĂ©fĂ©rendum Ă©tant toutefois limitĂ© Ă des domaines prĂ©cis organisation des pouvoirs publics, rĂ©formes relatives Ă la politique Ă©conomique ou sociale de la Nation, ratification d'un accord de communautĂ© ou d'un traitĂ© dont les dispositions auraient des incidences sur le fonctionnement des Conseil constitutionnel est consultĂ© par le Gouvernement sur l'organisation des opĂ©rations de rĂ©fĂ©rendum et proclame les rĂ©sultats du consultation rĂ©fĂ©rendaire se dĂ©roule en un seul tour. Pour ĂȘtre adoptĂ© par le peuple français, le projet de loi doit recueillir une majoritĂ© de suffrages Ă©lections rĂ©gionalesLes Ă©lections rĂ©gionales ont pour objet d'Ă©lire les conseillers rĂ©gionaux qui siĂšgent Ă l'assemblĂ©e dĂ©libĂ©rante de la rĂ©gion, le conseil rĂ©gional. Avant 1982, les conseillers rĂ©gionaux Ă©taient Ă©lus au suffrage universel indirect parmi un collĂšge Ă©lectoral composĂ© des parlementaires de la rĂ©gion, des maires des grandes villes, des reprĂ©sentants dĂ©signĂ©s par les autres maires et des reprĂ©sentants des conseils gĂ©nĂ©raux. La loi du 2 mars 1982 a instituĂ© l'Ă©lection des conseillers rĂ©gionaux au suffrage universel direct, dans le cadre des dĂ©partements, pour un mandat de six ans renouvelable. La premiĂšre Ă©lection a eu lieu le 16 mars conseillers rĂ©gionaux sont Ă©lus dans chaque rĂ©gion au scrutin de liste Ă deux tours, chaque liste Ă©tant constituĂ©e d'autant de sections qu'il y a de dĂ©partements dans la rĂ©gion. Ce mode de scrutin est inspirĂ© de celui en vigueur pour l'Ă©lection des conseillers municipaux dans les communes de plus de 1 000 habitants, combinant les rĂšgles du scrutin majoritaire et de la reprĂ©sentation proportionnelle. Toutefois, compte tenu de la diffĂ©rence de nature entre les circonscriptions rĂ©gionale et communale, la prime majoritaire attribuĂ©e Ă la liste ayant obtenu la majoritĂ© absolue des suffrages au premier tour ou qui est arrivĂ©e en tĂȘte au second, est Ă©gale non pas Ă la moitiĂ© des siĂšges Ă pourvoir comme pour le scrutin municipal mais au listes ayant obtenu au moins 10% des suffrages exprimĂ©s peuvent se maintenir au second dispositions sont mises en Ćuvre depuis le renouvellement des conseils rĂ©gionaux de Ă©lections dĂ©partementalesLe canton a Ă©tĂ© créé par la loi du 22 dĂ©cembre 1789. Il constitue une circonscription Ă©lectorale dans laquelle est Ă©lu un conseiller dĂ©partemental. Les conseillers dĂ©partementaux sont Ă©lus pour 6 ans au suffrage universel direct. Ils Ă©taient renouvelĂ©s par moitiĂ© tous les trois ans. Le principe d'un renouvellement partiel a Ă©tĂ© posĂ© par la loi du 10 aoĂ»t 1871. La loi du 17 mai 2013 prĂ©voit quâĂ compter du renouvellement gĂ©nĂ©ral de 2015, les conseillers gĂ©nĂ©raux, appelĂ©s dĂ©sormais conseillers dĂ©partementaux, sont renouvelĂ©s intĂ©gralement tous les 6 scrutin est binominal majoritaire Ă deux Pour ĂȘtre Ă©lu au premier tour, il est nĂ©cessaire quâun binĂŽme de candidats, constituĂ© obligatoirement dâun homme et dâune femme, recueille la majoritĂ© absolue des suffrages exprimĂ©s et le quart des Ă©lecteurs A dĂ©faut, il est procĂ©dĂ© Ă un second tour et la majoritĂ© relative est alors suffisante pour ĂȘtre proclamĂ© Ă©lu. Toutefois, le binĂŽme de candidats doit avoir obtenu un nombre de suffrage au moins Ă©gal Ă 12,5 % des Ă©lecteurs inscrits pour ĂȘtre candidat au second tour. Si aucun des binĂŽmes de candidats n'atteint ce seuil, les deux binĂŽmes de candidats ayant obtenu le plus grand nombre de suffrages au premier tour peuvent rester en lice pour le Ă©lections municipalesLes membres des conseils municipaux sont Ă©lus au suffrage universel direct pour un mandat de 6 ans renouvelable dans le cadre de la commune. Le mode de scrutin utilisĂ© pour cette consultation n'est pas uniforme sur l'ensemble du territoire. Il diffĂšre selon la population des communes considĂ©rĂ©es. Il y a lieu, Ă cet Ă©gard, de distinguer les communes de moins de 1 000 habitants, les communes de 1 000 habitants et plus, et les villes de Paris, Lyon, et Marseille soumises Ă des dispositions spĂ©cifiques. Les communes de moins de 1 000 habitants Les membres des conseils municipaux sont Ă©lus au scrutin majoritaire. Au premier tour, la majoritĂ© absolue est requise ainsi que le quart des Ă©lecteurs inscrits. Pour ĂȘtre Ă©lu au second la majoritĂ© relative la loi du 17 mai 2013, il est nĂ©cessaire de dĂ©clarer sa candidature Ă lâĂ©lection. Les candidats se prĂ©sentent par candidatures isolĂ©es ou groupĂ©es. Dans tous les cas, les suffrages sont comptabilisĂ©s individuellement. En outre, le panachage est autorisĂ©. Contrairement Ă ce qui est requis pour les communes de plus de 1 000 habitants, il nây a pas dâobligation de paritĂ© lâissue du premier tour, les candidats ayant obtenu une majoritĂ© absolue des suffrages exprimĂ©s et le quart des Ă©lecteurs inscrits obtiennent un siĂšge au conseil municipal. Un second tour est organisĂ© pour les siĂšges restants. LâĂ©lection a lieu Ă la majoritĂ© relative, les candidats obtenant le plus grand nombre de voix sont Ă©lus. Les communes de 1 000 habitants et plus Le mode de scrutin applicable est le scrutin de liste Ă deux tours, avec dĂ©pĂŽt de listes complĂštes, sans adjonction ni suppression et sans modification de l'ordre de prĂ©sentation possibles lors du vote. Les listes doivent ĂȘtre paritaires avec alternance obligatoire entre une femme et un homme ou une liste obtient la majoritĂ© absolue au premier tour, il lui est attribuĂ© un nombre de siĂšges Ă©gal Ă la moitiĂ© des siĂšges Ă pourvoir. Les autres siĂšges sont rĂ©partis entre toutes les listes Ă la reprĂ©sentation proportionnelle Ă la plus forte moyenne. Dans le cas contraire, il est procĂ©dĂ© Ă un second second tour, seules peuvent se prĂ©senter les listes ayant obtenu 10% des suffrages exprimĂ©s. Ces listes peuvent ĂȘtre modifiĂ©es dans leur composition pour comprendre des candidats ayant figurĂ© au premier tour sur dâautres listes, Ă condition que la liste de ces candidats aient obtenu au premier tour au moins 5% des suffrages exprimĂ©s, et qu'elle ne se prĂ©sente pas. En ce cas l'ordre de prĂ©sentation des candidats peut ĂȘtre est attribuĂ© Ă la liste qui obtient le plus de voix, un nombre de siĂšges Ă©gal Ă la moitiĂ© des siĂšges Ă pourvoir. Les autres siĂšges sont rĂ©partis entre toutes les listes ayant obtenu plus de 5 % des suffrages exprimĂ©s en fonction du nombre de suffrage obtenus Ă la reprĂ©sentation proportionnelle Ă la plus forte moyenne. Les rĂ©gimes particuliers de Paris, Marseille et Lyon Les rĂšgles sont les mĂȘmes que pour les communes de 1 000 habitants et plus mais l'Ă©lection se fait par secteur. A Paris et Ă Lyon, chaque arrondissement forme un secteur. A Marseille, il existe 8 secteurs de 2 arrondissements chacun. Les siĂšges de membres du conseil de Paris ou du conseil municipal de Marseille ou de Lyon sont donc attribuĂ©s au regard des rĂ©sultats obtenus par secteur et selon les mĂȘmes rĂšgles que pour les communes de 1 000 habitants et plus. Des conseillers d'arrondissement sont, en outre, Ă©lus en mĂȘme temps que les membres du Conseil de Paris et des conseils municipaux de Marseille et de Lyon. Les siĂšges sont rĂ©partis dans les mĂȘmes conditions entre les listes. L'Ă©lection du maire et des adjoints L'Ă©lection du maire est faite par le conseil municipal qui se rĂ©unit au plus tĂŽt le vendredi et au plus tard le dimanche qui suit l'Ă©lection du conseil au ĂȘtre Ă©lu maire, il faut obtenir la majoritĂ© absolue des suffrages exprimĂ©s au deux premiers tours. Si aprĂšs deux tours, aucun candidat n'a obtenu la majoritĂ©, on procĂšde Ă un troisiĂšme tour et l'Ă©lection a lieu Ă la majoritĂ© l'Ă©lection du maire, le conseil municipal fixe par dĂ©libĂ©ration, le nombre des adjoints au maximum 30% de l'effectif lĂ©gal du conseil municipal puis procĂšde Ă leur Ă©lections communautairesA compter du renouvellement gĂ©nĂ©ral des conseils municipaux de 2014, les conseillers communautaires sont Ă©lus en mĂȘme temps que les conseillers municipaux dans les communes de 1 000 habitants et ces communes, lâĂ©lection sâeffectue par flĂ©chage au scrutin de liste figurent sur un mĂȘme bulletin de vote les candidats au conseil municipal et au conseil candidats Ă lâĂ©lection au conseil communautaire doivent obligatoirement ĂȘtre Ă©galement candidat au conseil composition de la liste communautaire est mĂȘmes suffrages sont utilisĂ©s pour rĂ©partir les siĂšges de conseillers municipaux et les siĂšges de conseillers communautaires. Les rĂšgles dâattribution des siĂšges de conseillers communautaires sont identiques Ă celle des siĂšges de conseillers les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont les membres du conseil municipal dĂ©signĂ©s dans lâordre du tableau, Ă©tabli au moment de lâĂ©lection du maire et des adjoints. Le tableau est constituĂ© dans lâordre suivant le maire puis les adjoints puis les conseillers municipaux classĂ©s par ordre dĂ©croissant des suffrages recueillis lors de leur Ă©lection.
O4nE. 111 283 325 113 231 34 141 105 247
le plus grand nombre dans une élection