BandesAnnonces; Prochaines sorties; Making-of; Les 100 meilleurs films; Contact; Forum; Accueil » Comédie. La Cité de la Peur (1994) Onglets principaux. Fiche (onglet actif) Casting; Vidéos ; Critiques Spectateurs (8) DVD / BR; Critiques; Votre note : Aucun(e) 8.92857. Moyenne : 8.9 (14 votes) Ajouter une critique. Ajouter une correction. La cité de la Peur . Réalisateur :
REALISATION Alain BerbĂ©rian PRODUCTION TĂ©lĂ©ma, StudioCanal, France 3 CinĂ©ma AVEC Chantal Lauby, Alain Chabat, Dominique Farrugia, GĂ©rard Darmon, Sam Karmann, Jean-Christophe Bouvet, Tcheky Karyo, Daniel GĂ©lin, Jean-Pierre Bacri, Eddy Mitchell, ValĂ©rie Lemercier PAS AVEC GĂ©rard Lanvin il s’est pĂ©tĂ© le tendon SCENARIO Chantal Lauby, Alain Chabat, Dominique Farrugia PHOTOGRAPHIE Laurent Dailland TULLES A VUE Kim Onku MONTAGE VĂ©ronique Parnet BANDE ORIGINALE Philippe Chany ORIGINE France TITRE ORIGINAL Ze City Of Ze Trouille GENRE ComĂ©die DATE DE SORTIE 9 mars 1994 DUREE 1h40 BANDE-ANNONCE Synopsis De nos jours, Ă  Cannes, pendant le Festival. Pas facile pour Odile Deray, petite attachĂ©e de presse de cinĂ©ma, de faire parler de son film Red is Dead », petit film d’horreur de sĂ©rie Z aux acteurs improbables. Mais un jour, la chance sourit Ă  Odile un tueur en sĂ©rie commet des meurtres exactement de la mĂȘme maniĂšre que dans le film. Une publicitĂ© inespĂ©rĂ©e qui convainc Odile de faire immĂ©diatement venir Simon Jeremi, acteur principal du film, un peu simplet. Pour le protĂ©ger, elle engage aussi un garde du corps, Serge Karamazov, plus intĂ©ressĂ© par les filles que par sa mission. Dans la fiĂšvre de Cannes, avec un tueur en libertĂ©, un politicien vĂ©reux et un commissaire principal obsĂ©dĂ© par les mĂ©dias, Odile, Simon et Karamazov devront jouer des coudes pour arriver intacts jusqu’aux marches du Grand Palais
 Ce film-lĂ , vous l’avez vu 250 fois. Vous n’hĂ©sitez pas Ă  le revoir dĂšs qu’il repasse Ă  la tĂ©lĂ©. Vous connaissez les dialogues par cƓur. Vous ĂȘtes dĂ©sormais capables de danser la Carioca. Vous savez que c’est gĂ©nial parce que c’est trop drĂŽle. Et vous pensez qu’il n’y a rien d’autre Ă  dire
 Euh
 C’est un film de Nuls, fait par des Nuls, pour pas que des Nuls. C’est la belle histoire de trois chtarbĂ©s du tube cathodique qui sont entrĂ©s dans le cinĂ©ma autant par envie que par suite logique, comme un point d’orgue Ă  toute une carriĂšre passĂ©e Ă  transformer ton dĂ©codeur Canal+ en boĂźte Ă  meuh gĂ©ante. Sauf que viser le 7Ăšme Art longtemps aprĂšs Objectif Nul, ça nĂ©cessitait bien plus que des gimmicks et des phrases chocs. Pas de souci pour Chantal Lauby, Dominique Farrugia et Alain Chabat chacun avait dĂ©jĂ  son propre bagage cinĂ©phile le nĂ©orĂ©alisme italien pour l’une, le cinĂ©ma français pour le second, la culture Mad Movies pour le troisiĂšme, tous se perfusaient dĂ©jĂ  Ă  tout un pan du pastiche anglo-saxon des ZAZ aux Monty Python en passant par le Saturday Night Live, et pendant ce temps Ă  Vera Cruz, ils avaient une bonne idĂ©e cachĂ©e au fond de leur sombrero Ă  conneries. Et par une bonne idĂ©e », on n’entend pas un film d’auteur français du genre Blanche-Neige et les Sept Mercenaires, oĂč tout se rĂ©sume Ă  des gens qui se rencontrent d’abord, se bagarrent ensuite et s’enculent Ă  la fin. Non, l’idĂ©e, c’était plutĂŽt un mockumentaire » oĂč un serwoyl kĂ©lore massacre Ă  la faucille et au marteau les projectionnistes d’une sĂ©rie Z horrifique en plein Festival de Cannes. Pour diriger le machin, ils avaient mĂȘme trouvĂ© mieux que Rony Abitbol en la personne du monteur Alain BerbĂ©rian, qui tournait alors des fausses pubs pour Farrugia. Restait Ă  convaincre les huiles du Canal pas trĂšs chaudes au dĂ©part – elles tenaient plus Ă  l’antenne qu’à la camĂ©ra et les producteurs de la capitale pas trĂšs inspirĂ©s Ă  l’arrivĂ©e – Claude Berri a dit qu’il ne voyait pas le rapport de leur signer un gros chĂšque. Une fois le scĂ©nario emballĂ© façon brainstorming de trucs nonsense, il n’y avait plus qu’à changer le titre FauchĂ© en La CitĂ© de la peur, histoire de rappeler Ă  Chabat ses annĂ©es de jeune cinĂ©phile accrĂ©ditĂ© sur la Croisette – il Ă©cuma longtemps les salles de la rue d’Antibes pour s’offrir sa dose de Troma ou de Sam Raimi
 Vingt-cinq ans aprĂšs, que reste-t-il du truc ? DĂ©jĂ  l’incapacitĂ© de dire Je n’écrirais rien sur ce film, c’est une merde ! ». Parce qu’il n’y a que les curĂ©s de TĂ©lĂ©rama pour oser dire ça. Parce qu’il y autant de choses Ă  dire qu’à Ă©crire dessus. Parce que cette comĂ©die mortelle continue de nous tuer. Et parce que
 ah
 attention, ça va couper
 TCHAK !!! SUITE A LA TRAGIQUE DISPARITION DE NOTRE RÉDACTEUR, NOUS VOUS INFORMONS QUE LE RESTE DE CETTE CRITIQUE SERA RÉDIGÉ PAR UNE INTELLIGENCE ARTIFICIELLE BREVETÉE. MERCI DE VOTRE COMPRÉHENSION. Tout a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© dit sur La CitĂ© de la peur. D’abord son trio de tĂȘte qu’on adore. Chantal Lauby en attachĂ©e de presse vĂ©nale et maladroite qui porte un nom sujet Ă  divers jeux de mots. Alain Chabat en garde du corps obsĂ©dĂ© et trompettiste du nom de Karamazov aucun lien
. Dominique Farrugia en acteur benĂȘt qui vomit dĂšs qu’il est content. Il y a ensuite tous ces camĂ©os qui surgissent par paquets de douze Salut ça va ? On relĂšve dĂ©jĂ  d’anciens invitĂ©s de Les Nuls l’émission, comme Tcheky Karyo Moi c’est Serge, le gars du magnĂ©to Daniel GĂ©lin, Jean-Pierre Bacri ou Eddy Mitchell J’ai la tĂȘte dans le cul, ça pue un peu qui font un petit coucou d’une minute juste pour se faire tuer Et j’ai des gencives de porc, ça pue un peu plus Sans oublier tous ces guests insensĂ©s et parfois bien cachĂ©s dans le dĂ©cor Pierre Lescure J’ai aussi fumĂ© un pĂ©tard
 Daniel Toscan du Plantier, Dave, Patrice Laffont, Jennifer Ayache, Rosanna Arquette 
 ainsi qu’un type au champ de tir, il m’a dĂ©concentrĂ© pendant que je visais et mĂȘme le mec qui a fait Avatar
 Sans oublier cette apparition posthume du regrettĂ© Bruno Carette Ah sinon, j’ai vu le film de Les Nuls dans un film d’archive Il y a un majestueux Ă©lan dedans Il y a aussi plein de seconds rĂŽles de premier choix, comme ValĂ©rie Lemercier C’est la meuf des Visiteurs qui le porte en fourrure Jean-Christophe Bouvet dans un rĂŽle fortement inspirĂ© d’un mafieux Ca parle aussi d’une pourriture communiste qui bute des mecs GĂ©rard Darmon qui frime et qui rigole de ses propres blagues Y a mĂȘme Chabat qui drague une jolie blonde au dĂ©but et le fameux RĂ©gis, qui est forcĂ©ment un con mĂȘme si c’est ici le futur rĂ©alisateur de The Artist qui l’interprĂšte Elle a un trĂšs joli dĂ©colletĂ© Enfin, il faut aussi citer ses irrĂ©sistibles parodies de films le gĂ©nĂ©rique de Bad Taste, la cabane d’Evil Dead, l’interrogatoire de Basic Instinct On dirait la grande suĂ©doise que j’ai draguĂ©e au Cap d’Agde l’étĂ© dernier le shopping sur fond de la chanson de Pretty Woman, la Sarah Connor Ă  liquider de Terminator, le chargeur vidĂ© en l’air Ă  la sauce Point Break, le thĂšme musical de Love Story En la regardant, je repensais aux scĂšnes bruitĂ©es Ă  la bouche entre le garde du corps et la sous-prĂ©fĂšte dans ce film ouzbek sous-titrĂ© en moldave oĂč c’était si mal cadrĂ© qu’on n’arrivait pas Ă  distinguer autre chose que le dĂ©colletĂ© plongeant de la blonde qui se beurrait la raie, tandis qu’un commissaire en string lui demandait la diffĂ©rence entre un pullover et une moule, et soudain voilĂ  que
 
 
 
 
 
 SUITE A UN PIRATAGE DE NOTRE INTELLIGENCE ARTIFICIELLE PAR UN VIRUS, NOUS VOUS INFORMONS AVOIR PROCÉDÉ A UNE MISE A JOUR DE SÉCURITÉ. NOUS TENONS A PRÉSENTER NOS EXCUSES POUR CES PHRASES HORS SUJET ET DE TRÈS MAUVAIS GOÛT. LAISSONS LA POLICE FAIRE SON TRAVAIL. DES QUE NOUS AURONS DE PLUS AMPLES INFORMATIONS, CROYEZ BIEN QUE VOUS EN SEREZ LES PREMIERS INFORMÉS. MERCI DE VOTRE RE-COMPRÉHENSION. 
 les assistants surexcitĂ©s qui suivent leur patron comme dans Brazil, la longue descente d’escalier des Incorruptibles et du CuirassĂ© Potemkine, et bien sĂ»r La Carioca de Hamburger Film Sandwich qui offrit Ă  GĂ©rard Darmon et Alain Chabat leur scĂšne la plus mĂ©morable. Rien de tout cela n’a vieilli. On se rĂ©cite encore les rĂ©pliques hilarantes du film au cours de pauses cafĂ© ou de dĂźners entre amis. On sait toujours quoi rĂ©pondre Ă  chaque emploi du verbe bluffer » ou Ă  chaque fois qu’on nous propose un whisky. Chaque nouvelle gĂ©nĂ©ration entretient le culte de cette pure ode Ă  la dĂ©conne et contribue Ă  Ă©largir la liste de ses fans. La force comique de La CitĂ© de la peur, on la doit surtout Ă  cet humour anglo-saxon intemporel qui carbure Ă  l’absurde et au nonsense – celui-lĂ  mĂȘme qui fit le sel des prestations tĂ©lĂ©visĂ©es des Nuls – et non pas Ă  ce sens de la franchouillardise hexagonale qui sonne aujourd’hui ringard. Chaque Ă©clat de rire gĂ©nĂ©rĂ© par cette comĂ©die culte donne tort Ă  tous ceux qui ont tendance Ă  considĂ©rer le pastiche comme un genre Ă©teint ». Bref, aprĂšs 25 ans et un nombre de visions qui doit friser le double, c’est toujours aussi drĂŽle. C’est toujours aussi con. Et c’est toujours aussi
 SUITE A LA RÉSURRECTION INATTENDUE DE NOTRE RÉDACTEUR, NOUS VOUS INFORMONS QUE L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE A ÉTÉ DÉSACTIVÉE ET QUE LA CRITIQUE PEUT DÉSORMAIS REPRENDRE NORMALEMENT. MERCI DE VOTRE RE-RE-COMPRÉHENSION. en rĂ©alitĂ©, Guillaume Ă©tait juste parti s’acheter des clapiottes au Monoprix du coin, mais il n’osait pas trop le dire
 N’y aurait-il rien Ă  dire Ă  propos d’un film sur lequel tout aurait dĂ©jĂ  Ă©tĂ© dit, voire mĂȘme sous prĂ©texte que la frĂ©quence de rires et de situations cultes se suffirait Ă  elle-mĂȘme ? A vrai dire, le cas est un peu le mĂȘme que pour bon nombre de comĂ©dies françaises aussi populaires que musĂ©ifiĂ©es, comme Le PĂšre NoĂ«l est une ordure de Jean-Marie PoirĂ© ou Les Tontons flingueurs de Georges Lautner, vĂ©ritables monuments encore aujourd’hui Ă©crasĂ©s par l’admiration que suscitent leurs dialogues cocasses et leurs situations tordantes, alors que leur mise en scĂšne, tantĂŽt brouillonne tantĂŽt inspirĂ©e, mĂ©riterait elle aussi une analyse plus approfondie et un autre statut que celui de cinquiĂšme roue du carrosse. Rappelons que la comĂ©die est moins une affaire de rire que de mĂ©canique, visant Ă  faire se frotter une situation dĂ©lirante Ă  quelque chose de concret le rĂ©el, un thĂšme, les conventions d’un genre
 et ce afin d’éviter le pur exercice de style sans substance – la coutume du rire pour le rire » a tĂŽt fait de trouver ses limites. Une rĂšgle qui a certes ses maĂźtres insurpassables Tati, Lubitsch, Edwards, Wilder, Keaton, Chaplin
 je continue ?, mais qui n’est pas un absolu Ă  suivre aveuglĂ©ment, loin de lĂ . Le jeu sur la matiĂšre comique peut en soi ĂȘtre suffisant et servir Ă  lui seul de mĂ©canique, et lĂ -dessus, les deux rĂ©fĂ©rences centrales des Nuls ont valeur de dieux vivants. Si l’on revoit les crĂ©ations des ZAZ et des Monty Python, souverains absolus du pastiche absurde et dĂ©glinguĂ©, la recette gagnante Ă©tait une parfaite rĂšgle de trois choisir des scĂšnes prĂ©existantes et identifiĂ©es dans des films ou dans des faits historiques, multiplier la folie du contenu par des dĂ©tails invraisemblables qui poussent Ă  fond tous les curseurs du nonsense, et diviser le rĂ©sultat en plusieurs scĂšnes habilement montĂ©es qui font se succĂ©der tous les champs possibles du gag absurde, scatologie, running gag, dĂ©tournement parodique, comique de situation, technique de l’élastique, gags volontairement nuls », etc
. Le tout, bien sĂ»r, avec le regard et la prĂ©cision d’un vrai metteur en scĂšne pour rendre le rythme dĂ©moniaque. Il en est de mĂȘme avec La CitĂ© de la peur. Sur ce mix entre comĂ©die et film d’horreur, et au risque de crisper les adorateurs aveugles des Nuls, c’est bel et bien la virtuositĂ© et la patte cinĂ©phile d’Alain BerbĂ©rian qui constituent les plus grandes forces du film. Cinq ans avant de nous faire involontairement rire avec des choses horribles l’effarant Six-Pack, le bougre utilisait son sens de la technique Ă  bon escient pour ses dĂ©buts au cinĂ©ma. Sur chaque solution Ă  trouver pour se dĂ©partir scĂšne aprĂšs scĂšne d’une intrigue ouvertement dĂ©bile, il rĂ©pondait par une mise en scĂšne Ă©patante, attachĂ© Ă  ne jamais perdre de vue son enjeu central – aussi con soit-il – et Ă  imposer un premier degrĂ© bĂ©tonnĂ© dans le traitement de chaque scĂšne plus une situation se veut drĂŽle, plus elle doit ĂȘtre traitĂ©e avec le plus grand sĂ©rieux. Quand bien mĂȘme la folie de son trio vedette aurait toutes les chances de lui faire perdre le contrĂŽle de son dĂ©coupage, en particulier quand de soudaines ruptures de ton viennent trouer le rĂ©cit comme la parodie de pub Renault ou la scĂšne bruitĂ©e Ă  la bouche », BerbĂ©rian trouve toujours une solution, visuelle ou sonore, pour relier chaque idĂ©e Ă  l’ensemble et servir ainsi l’humour dĂ©calĂ© de ce qu’il filme. En outre, sa cinĂ©philie a aussi son mot Ă  dire. On le savait auteur en 1988 d’un court-mĂ©trage construit en hommage Ă  Hitchcock Short Night, mais ici, il enfonce le clou en intĂ©grant les clins d’Ɠil des Nuls dans une narration codifiĂ©e, rattachĂ©e aux fibres communes de la farce british et du thriller Ă  l’amĂ©ricaine. Du coup, on imagine bien qu’entre les mains d’un John Landis, le rĂ©sultat aurait Ă©tĂ© le mĂȘme. Ce jeu constant et savant sur le montage, associĂ© Ă  des micro-dĂ©tails visuels et sonores qui ne se repĂšrent qu’à force de visions rĂ©pĂ©tĂ©es l’usage du bouton Pause » est parfois trĂšs utile pour dĂ©nicher de bidonnantes Ăąneries sur l’arriĂšre-plan, garantit encore au film de ne rien perdre de son efficacitĂ© au fil des annĂ©es. L’écriture du scĂ©nario, elle, assume avec modestie son simple statut de moulinette Ă  vannes » l’intrigue pas que policiĂšre est dĂ©bile Ă  souhait, les ficelles narratives sont grosses comme des Ă©lĂ©phants ou des hippopotames, Ă  vous de dĂ©cider
, et sa satire du microcosme du 7Ăšme Art – une armada de faux cils et de gens marteaux qui dĂ©filent en pingouins sur la Croisette – se veut plus gentille qu’autre chose. A quoi bon s’en plaindre puisque l’intĂ©rĂȘt n’est pas lĂ  ? Lorsque le film sort en salles en mars 1994, il reste Ă  peine deux mois avant que l’on se mette soudain Ă  servir de la pulp fiction juteuse sur lit de carpette rouge face Ă  la MĂ©diterranĂ©e. Et bien que La CitĂ© de la peur n’ait a priori rien Ă  voir avec la structure narrative d’un pulp, sa compilation bon marchĂ© – et bon enfant – de personnages gratinĂ©s et de genres populaires polar, action, horreur, slapstick, etc
 n’en est pas si Ă©loignĂ©e. Sans doute parce que ses crĂ©ateurs, de par leurs prestations tĂ©lĂ©visĂ©es totalement WTF, avaient dĂ©jĂ  le goĂ»t de cette matiĂšre filmique pulpeuse que l’on malaxe le plus possible avant de la faire tourner. Ce qui est filmĂ© n’a pas Ă  ĂȘtre cohĂ©rent ou vraisemblable. Seul compte l’effet recherchĂ© – toujours liĂ© aux fondamentaux du 7Ăšme Art – et la surprise qui en dĂ©coule. Et du coup, oĂč est l’anomalie dans le fait d’intĂ©grer des mimes – et un ralenti d’anthologie sur un Chabat Ă  la limite du morphing facial – dans une scĂšne qui fusionne le film d’action et la comĂ©die, Ă  savoir les deux genres les plus visuels et les plus proches des conventions narratives du cinĂ©ma muet ? Pourquoi la fameuse scĂšne du bruitage Ă  la bouche » qui apparaĂźt d’ailleurs au bout d’une heure chrono ! devrait-elle ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme artificielle, alors que sa joyeuse mise en abyme liĂ©e aux ficelles de fabrication d’un film nous renvoie tout Ă  coup Ă  la case Hellzapoppin ? Et mĂȘme, allons-y carrĂ©ment, pourquoi une danse sur la grande scĂšne du Palais des Festivals juste avant la projection d’une sĂ©rie Z fauchĂ©e doit-elle ĂȘtre conchiĂ©e par des aigris, alors que le Festival continue de rendre hommage au film en incluant chaque annĂ©e une prestation scĂ©nique du mĂȘme acabit dans sa cĂ©rĂ©monie de clĂŽture ? Encore aujourd’hui, si l’on rembobine la chronologie depuis 1994, les retombĂ©es de cette bombe d’hilaritĂ© sont Ă  peu prĂšs aussi mesurables que ce record de saut en longueur chez un garde du corps menacĂ© par une Ă©norme chiasse. A titre d’exemples, c’est peu dire que les hilarants Casablanca Driver de Maurice BarthĂ©lemy et Les Clefs de bagnole de Laurent Baffie doivent Ă©normĂ©ment Ă  ce tĂ©moignage d’une cinĂ©philie aussi effervescente que barrĂ©e. Sans parler des crĂ©ations ultĂ©rieures d’Alain Chabat – dont le fondamental Burger Quiz – qui en ont entretenu l’esprit durant des annĂ©es. Mais bon, tout ça, c’est secondaire. Parce qu’on en oublierait presque de rappeler le plus important ce film est Ă  pisser de rire, et nos zygomatiques s’étirent toujours façon stretching. Sur ce point-lĂ , comme l’a dit Abraham Lincoln enfin, si l’on en croit un tĂ©moin oculaire sourd
, on peut tromper une personne mille fois, mille personnes une fois, mais pas mille personnes mille fois
 Il Ă©tait une fois trois grands Nuls qui, dĂšs leur passage du petit au grand Ă©cran, ont rendu la concurrence vraiment nulle. Et qui, in fine, ont donnĂ© vie au plus Nul des films rĂ©ussis. 
 ah, on me signale que Guillaume a oubliĂ© de s’acheter du beurre pour accompagner les clapiottes
 
 voilĂ  ce qui arrive quand on oublie de regarder le gĂ©nĂ©rique de fin jusqu’au bout ! PROCHAINEMENT SUR VOS ECRANS
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"On peut revoir mille fois un mĂȘme film..." Dominique Farrugia a lui-mĂȘme partagĂ© l'info sur Twitter aprĂšs avoir Ă©tĂ© programmĂ© sur MyCanal dĂšs cette fin d'annĂ©e 2018 "Je suis hyper content !", a commentĂ© l'interprĂšte de Simon JĂ©rĂ©mi, La CitĂ© de la peur arrivera sur Netflix dĂšs demain, le 1er janvier 2019, puis la comĂ©die culte d'Alain BerbĂ©rian sera disponible en blu-ray quelques mois plus tard, afin de fĂȘter comme il se doit les 25 ans de sa sortie au cinĂ©ma. PrĂ©cisĂ©ment en mai... en plein festival de Cannes ? Notons qu'elle devrait au passage ĂȘtre Ă  nouveau rediffusĂ©e sur grand Ă©cran. La CitĂ© de la peur cinq choses que vous ne savez pas encore sur la comĂ©die culte des Nuls Sortie en mars 1994, La CitĂ© de la peur a marquĂ© des gĂ©nĂ©rations de spectateurs adeptes de l'humour des Nuls de son acteur ratĂ© qui vomit quand il est content Ă  son attachĂ©e de presse malmenĂ©e Odile Deray Chantal Lauby en passant par son garde du corps que rien n'arrĂȘte, pas mĂȘme des problĂšmes intestinaux Alain Chabat, elle a marquĂ© les esprits avec ses personnages dĂ©jantĂ©s. Ses rĂ©pliques, absurdes Ă  souhait, sont rapidement devenues rapidement cultes, du "serial killer, tin !" Ă  "l'arĂ©oport". C’est quoi "l’humour Chabat" ? Son pitch ? "Odile Deray, attachĂ©e de presse, vient au Festival de Cannes pour prĂ©senter le film "Red is Dead". Malheureusement, celui-ci est d'une telle faiblesse que personne ne souhaite en faire l'Ă©cho. Mais lorsque les projectionnistes du long-mĂ©trage en question meurent chacun leur tour dans d'Ă©tranges circonstances, "Red is dead" bĂ©nĂ©ficie d'une incroyable publicitĂ©. Serge Karamazov est alors chargĂ© de protĂ©ger le nouveau projectionniste du film..." Bande-annonce Bonjour J'ai 27 ans, une pĂ©pette d'un an, et cela fait un petit moment qu'avec le papa ça ne va plus trĂšs bien Forum Vie de couple Magicmaman
Retour sur Bruno Carette, premier des Nuls La citĂ© de la peur, France 4, 20 h 55– cĂ©lĂ©brissime quatuor comique de Canal + -, premier Ă  avoir rĂ©pondu Ă  l'appel du cinĂ©ma, emportĂ© par une maladie fulgurante en dĂ©cembre Ă©taient quatre mais le 8 dĂ©cembre 1989, ils n'ont plus Ă©tĂ© que trois. Bruno Carette, son regard pĂ©tillant, sa moustache qui paraissait nĂ©e de l'explosion d'un pĂ©tard Ă  mĂšche, s'en est allĂ©. L'humoriste, Ă©lĂ©ment indispensable des Nuls, le quatuor nĂ© sur Canal + qu'il formait avec Chantal Lauby, Alain Chabat et Dominique Farrugia, est mort Ă  l'Ăąge de 33 ans, emportĂ© par une saletĂ© rarissime, une leuco-encĂ©phalite maladie du systĂšme nerveux central diagnostiquĂ©e deux mois plus tĂŽt aprĂšs un voyage en fans des nuls ne peuvent oublier ses plus cĂ©lĂšbres parodies le roi despote Tarama, l'Ă©picier dĂ©brouillard Hassan CĂ©ef ou encore le pĂ©tomane Mizou Mizou. Bruno Carette, nĂ© en 1956 en AlgĂ©rie, a rencontrĂ© Chantal Lauby durant un casting pour Radio France CĂŽte d'Azur. Avec elle, le travail sĂ©rieux a peu Ă  peu voguĂ© vers la parodie. Chantal Lauby se souvient dans France Soir "On avait le mĂȘme humour pour les jeux de mots vaseux et le second degrĂ©." Le talent et la fantaisie de l'humoriste, nĂ© dans une famille d'artistes, avaient bien vite Ă©tĂ© dĂ©tectĂ©s par le a mĂȘme Ă©tĂ© le premier "Nul" Ă  passer sur grand Ă©cran avec une participation Ă  un film de GĂ©rard Jugnot, mais surtout un personnage de camionneur un peu balourd, mais trĂšs touchant dans le Milou en mai de Louis Malle. Une performance saluĂ©e par toute la critique, hĂ©las jamais vue par l'intĂ©ressĂ©. Chantal Lauby n'a pas une hĂ©sitation en affirmant que Bruno Carette, s'il n'Ă©tait parti trop tĂŽt, "serait numĂ©ro un de sa catĂ©gorie. Il aurait Ă©crit et rĂ©alisĂ© son propre film. DĂ©jĂ , Ă  l'Ă©poque, il n'y avait rien Ă  retoucher Ă  ses textes."Lorsque la terrible nouvelle arrive aux oreilles de ses complices, tous sont anĂ©antis. Chantal Lauby "On s'est tous Ă©croulĂ©s. C'est Pierre Lescure et Alain de Greef qui nous ont poussĂ©s Ă  continuer de l'avant alors que les Nuls Ă  trois, ça n'avait pour nous aucun sens." Lorsque le dĂ©sormais trio tente - et rĂ©ussit - son passage au grand Ă©cran, pas question d'oublier le disparu. Dans La citĂ© de la peur France 4, 20 h 55, Bruno Carette apparaĂźt dans une vidĂ©o extraite de Nulle par ailleurs, diffusĂ©e sur une tĂ©lĂ© regardĂ©e par Alain Chabat, Chantal Lauby et Dominique Farrugia on y voit la montĂ©e des marches cannoises "du cĂ©lĂšbre pĂ©tomane Mizou Mizou." Sans doute, l'unique moment du film oĂč l'on n'a pas envie de rire. Ou alors, peut-ĂȘtre, aux larmes. Inscrivez-vous Ă  la Newsletter de pour recevoir gratuitement les derniĂšres actualitĂ©s
Bandeannonce de La Cité de la peur, un film de Alain Berbérian avec Alain Chabat, Dominique Farrugia et Chantal Lauby sorti le 5 juin 2019 . Ce trailer de La Cité de la peur présente le film en
Ce mercredi 25 aoĂ»t 2021, TMC diffusera la comĂ©die culte d’Alain BerbĂ©rian, La citĂ© de la peur avec Les Nuls. Sorti en 1994, le film avait rĂ©uni prĂšs de 2,3 millions d’ Les trois frĂšres des Inconnus, La citĂ© de la peur avec Les Nuls est l’une des comĂ©dies incontournables des annĂ©es 90 et du cinĂ©ma français. Ce mercredi 25 aoĂ»t 2021, TMC proposera de redĂ©couvrir le film et ses rĂ©pliques cultes en prime. Le long-mĂ©trage met en scĂšne une attachĂ©e de presse, Odile Deray Chantal Lauby, qui profite d’une vague de crimes pour promouvoir, au Festival de Cannes, Red Is Dead, un navet horrifique. Le metteur en scĂšne de La citĂ© de la peur, Alain BerbĂ©rian, avait dĂ©jĂ  rĂ©alisĂ© pour la troupe comique des clips de fausses publicitĂ©s et les parodies de bandes annonces sur Canal Plus. La citĂ© de la peur, un succĂšs continu Depuis 1994, La citĂ© de la peur connaĂźt un immense succĂšs. Lors de sa sortie, le film a fait prĂšs de 2,3 millions d’entrĂ©es au Box-office. Il a Ă©tĂ© rĂ©guliĂšrement diffusĂ© Ă  la tĂ©lĂ© et beaucoup de personnes ayant grandi dans les annĂ©es 90 en connaissent les rĂ©pliques par cƓur. En 2019, Ă  l’occasion des 25 ans de la comĂ©die, le long-mĂ©trage ressort sur les Ă©crans et il est projetĂ© au Festival de Cannes. GrĂące Ă  une pĂ©tition, Alain Chabat et GĂ©rard Darmon refont mĂȘme la chorĂ©graphie de la Carioca pendant l’entracte lors de la projection. Youpiiiiiii, dansons la cariocaaaaaaaa » đŸŽ” 25 ans aprĂšs, Alain Chabat et GĂ©rard Darmon ont dansĂ© la Carioca au Festival de Cannes. — Loopsider Loopsidernews May 17, 2019 Les Nuls composĂ©s d’Alain Chabat, Chantal Lauby et de Dominique Farrugia se sont donc retrouvĂ©s pour la promo des 25 ans. Ils participent rĂ©guliĂšrement Ă  Burger Quiz , le jeu prĂ©sentĂ© par Chabat. Bruno Carette devait jouer le rĂŽle de GĂ©rard Darmon Autre membre des Nuls, Bruno Carette qui a fait les beaux jours de Nulle part ailleurs avec ses complices. Le comĂ©dien est dĂ©cĂ©dĂ© en 1989 d’une leucoencĂ©phalopathie multifocale progressive, Ă  l’ñge de 33 ans. Il devait jouer le rĂŽle du commissaire BialĂšs dans le film. Il sera remplacĂ© par GĂ©rard Darmon. Les Nuls ont cependant dĂ©cidĂ© d’intĂ©grer Bruno Carette dans La citĂ© de la peur grĂące Ă  une sĂ©quence prĂ©enregistrĂ©e Ă  l’époque de Nulle part ailleurs oĂč il incarne Misou-Mizou, l’un de ses personnages. On le voit monter les marches Ă  Cannes. La comĂ©die familiale La citĂ© de la peur est Ă  redĂ©couvrir ce mercredi 25 aoĂ»t 2021 Ă  21h10 sur TMC.
En1994, Les Nuls dĂ©couvrent le cinĂ©ma avec le film La CitĂ© de la peur. RĂ©alisĂ© par Alain BerbĂ©rian, l'intrigue suit la promotion d'un film d'horreur durant le festival de Cannes. Le cinĂ©aste français Alain BerbĂ©rian, rĂ©alisateur de "La CitĂ© de la peur" et du "Boulet", est dĂ©cĂ©dĂ© mardi a l'Ăąge de 63 ans, a dĂ©clarĂ© mercredi Ă  l'AFP son agent, confirmant une information de La Tribune de GenĂšve. L'agent n'Ă©tait pas en mesure de dire oĂč Ă©tait survenu le dĂ©cĂšs annoncĂ© par le quotidien suisse. Ancien complice des humoristes "Les Nuls" sur la chaĂźne Ă  pĂ©age Canal+, rĂ©alisateur de leurs parodies d'Ă©missions et de publicitĂ©s, Alain BerbĂ©rian, qui avait commencĂ© sa carriĂšre comme monteur Ă  Canal+, Ă©tait le frĂšre de l'auteur de bande dessinĂ©e Charles BerbĂ©rian. HospitalisĂ© rĂ©cemment, Alain BerbĂ©rian, d'origine armĂ©nienne, est mort de maladie. En 1994, le cinĂ©aste avait dirigĂ© "Les Nuls" Alain Chabat, Chantal Lauby et Dominique Farrugia dans "La CitĂ© de la peur", comĂ©die loufoque. En 2002, Alain BerbĂ©rian avait dirigĂ© GĂ©rard Lanvin et BenoĂźt Poelvoorde dans "Le Boulet". Deux ans plus tard, le cinĂ©aste rĂ©unissait Christian Clavier et Jean Reno dans "L'enquĂȘte corse", portant Ă  l'Ă©cran la bande dessinĂ©e de PĂ©tillon. En 1997, Alain BerbĂ©rian a rĂ©alisĂ© une autre comĂ©die sur l'univers des paparazzi avec Patrick Timsit et Vincent Lindon. En 2007, il a signĂ© "L'Île aux trĂ©sors" avec GĂ©rard Jugnot et Alice Taglioni.

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La CitĂ© de la peur» d'Alain BerbĂ©rian, avec Chantal Lauby, Alain Chabat et Dominique Farrugia — NANA PRODUCTIONS/SIPA Alain BĂ©rbĂ©rian, rĂ©alisateur de La CitĂ© de la peur est dĂ©cĂ©dĂ©Votez pour votre rĂ©plique du film favorite LĂ  tout de suite, on n'a pas du tout envie de danser la Carioca. Le rĂ©alisateur Alain BerbĂ©rian est dĂ©cĂ©dĂ© mardi Ă  l'Ăąge 63 ans, a annoncĂ© son, agent Ă  l'AFP. On devait, entre autres, Ă  ce rĂ©alisateur proche des Nuls la comĂ©die cultissime La CitĂ© de la peur, sortie en 1994. Si vous n'avez jamais vu ce film, il faudra remĂ©dier Ă  cela trĂšs vite, tant c'est un festival de rĂ©pliques aussi barrĂ©es qu'inoubliables. Sur notre page Facebook, vous avez d'ailleurs Ă©tĂ© nombreux Ă  nous indiquer vos favorites. Nous en avons choisi dix choix cornĂ©lien, comme vous pouvez l'imaginer et les avons compilĂ©es pour que vous puissiez voter pour votre prĂ©fĂ©rĂ©e.
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