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Ainsi que précédemment mentionné à la section 2, la compréhension des risques et des possibilités que le changement climatique présente pour le Canada tient à la connaissance que l'on a non seulement du phénomène mais également de la sensibilité au climat des principaux aspects de l'économie et du tissu social du Canada, et à la capacité des gouvernements canadiens, de l'industrie et des individus de mettre en œuvre des mesures d'adaptation. Le Canada est un pays vaste qui présente une grande diversité d'une région à l'autre sur les plans du climat, des paysages, des collectivités et de l'économie, que mettent en évidence les contrastes entre les divers chapitres à caractère régional de la présente évaluation. Les tendances et les projections à l'échelle nationale fournissent un contexte précieux pour les analyses régionales. Au cours des 50 dernières années, les changements du climat ont entraîné une hausse des températures dans la plupart des régions du Canada, en plus de modifier les régimes de précipitations, de réduire l'étendue de la glace de mer, d'altérer les conditions hydrologiques et de modifier le caractère de certains phénomènes météorologiques extrêmes. Pendant la même période, le secteur des services est devenu prédominant dans l'économie du pays, la population a vieilli et augmenté dans les grands centres urbains. Selon toute vraisemblance, ces tendances se poursuivront et auront des implications sur la vuln érabilité dans l'avenir. Par exemple, le secteur des services est sans doute moins sensible aux changements du climat que celui des ressources primaires, et les personnes âgées ont généralement plus de difficulté à faire face aux phénomènes météorologiques extrêmes, comme les vagues de chaleur. Les économies vigoureuses disposent également d'un éventail plus large d'options en matière d'adaptation et sont considérées comme plus en mesure de s'adapter. La présente section donne un aperçu de ce que le changement climatique signifie pour le Canada en examinant les conditions actuelles, les tendances constat ées et les projections sur les plans de l'économie, de la population et du climat. L'importance de l'échelle est un thème récurrent dans l'évaluation de la vulnérabilité au changement climatique, en ce sens qu'elle met en évidence le fait que les analyses globales aux échelles nationale et mondiale sous-estimeront inévitablement l'ampleur des impacts économiques et sociaux qui se manifestent aux échelles régionale et locale. L'ÉCONOMIE CANADIENNE État actuel L'économie canadienne est vaste et diversifiée, et le PIB national s'élève à plus de 1 billion de dollars. Il s'agit principalement d'une économie tertiaire le secteur des services représente près de 70 p. 100 du PIB, tandis que les industries productrices de biens y comptent pour environ 30 p. 100 voir le tableau 7. Dans le secteur des services, les principaux contributeurs sont les secteurs de la finance et des assurances, de la vente en gros et au d étail, des soins de santé et de l'administration publique. Dans le secteur des industries productrices de biens, ce sont les industries manufacturières de l'automobile, des aéronefs et des produits pharmaceutiques qui y contribuent le plus. Les industries ax ées sur l'exploitation des ressources naturelles, à savoir les mines, l'agriculture, les forêts, la pêche et la chasse, ne représentent qu'un faible pourcentage du PIB à l'échelle nationale voir le tableau 7, mais elles demeurent une composante importante de l'économie canadienne. Ces industries ont toujours joué un rôle majeur dans la croissance du pays et contribuent encore pour beaucoup au commerce ext érieur et au fondement de la richesse nationale. Tendances et projections La vigueur de l'économie canadienne au cours des dix dernières années s'est traduite par une croissance continue de la production par habitant grâce à la fois à un taux d'emploi à la hausse et à une plus grande productivité de la main-d'œuvre. L'augmentation de la productivité, qui est largement attribuable au développement technologique et aux activités d'investissement, devrait se maintenir à court et à moyen termes. À la lumière des tendances actuelles, il est raisonnable d'envisager une croissance soutenue du PIB canadien et un accroissement de la richesse du pays. Le changement climatique aura une incidence sur l'économie canadienne en progression rapide, car les facteurs démographiques, commerciaux et technologiques exerceront une grande influence sur les r éalisations futures. Il est donc difficile de prévoir l'ampleur des impacts du phénomène sur l'économie canadienne. Les modèles semblent indiquer que, même si, dans l'ensemble, les répercussions sur l'économie seraient légèrement avantageuses à court terme dans un scénario de réchauffement modéré, les systèmes ne pourront faire face à une élévation plus grande des températures et aux changements du climat qui en découleront, entraînant ainsi des pertes économiques nettes Stern, 2006. Il faut également bien comprendre que la plupart des études menées jusqu'ici sur les répercussions économiques du changement climatique ne tiennent compte que des changements des conditions moyennes et ne prennent pas en consid ération les phénomènes météorologiques extrêmes, malgré le fait que les catastrophes naturelles associées à ces phénomènes occasionnent fréquemment des coûts importants à court et à long termes. De plus, les économies locales et régionales pourraient subir des pertes graves dues à la fois aux phénomènes météorologiques extrêmes et à des changements progressifs à plus long terme du climat. À l'échelle locale, les collectivités tributaires de ressources naturelles sensibles au climat pourraient être particulièrement vulnérables au changement climatique voir l'encadré 4; Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, 2007b. TABLEAU 7 Produit intérieur brut aux prix de base selon le type d'activité Statistique Canada, 2007a. En millions de dollars constants 1997 2002 2003 2004 2005 2006 Industries de production de biens Agriculture, foresterie, pêche et chass 19 721 21 632 23 047 23 777 23 373 Exploitation minière et extraction de pétrole et de gaz 36 345 38 287 39 469 39 750 40 157 Fabrication 172 130 171 499 174 992 176 497 174 992 Construction 54 620 56 274 59 764 63 108 67 618 Services publics 26 982 27 221 27 366 28 562 28 042 Industries de services Transport et entreposage 46 638 47 176 49 494 51 403 52 792 Industrie de l’information et industrie culturelle 41 017 41 924 42 534 44 258 45 315 Commerce de gros 57 846 60 252 63 510 68 040 73 510 Commerce de détail 56 771 58 533 60 732 63 627 67 273 Finance et assurance, services immobiliers et services de location et de location à bail, gestion de sociétés et d’entreprises 193 595 197 828 205 480 212 385 220 507 Services professionnels, scientifiques et techniques 43 729 45 610 46 838 48 284 49 728 Services administratifs, services de soutien, services de gestion des déchets et services d’assainissement 21 799 22 531 23 351 24 187 25 664 Administrations publiques 56 346 57 882 59 084 59 902 61 527 Services d’enseignement 44 712 45 252 46 293 47 055 47 959 Soins de santé et assistance sociale 56 933 58 369 59 477 60 305 61 572 Arts, spectacles et loisirs 9 130 9 117 9 223 9 283 9 529 Hébergement et services de restauration 23 063 22 533 22 983 23 223 24 143 Autres services sauf les administrations publiques 24 496 25 065 25 529 26 015 26 628 Toutes les industries1 985 873 1 006 985 1 039 166 1 069 661 1 100 329 1Système de classification des industries de l’Amérique du Nord Les rapports d'ensemble nationaux, dans lesquels les pertes ou les gains sont exprimés en termes de PIB national, ont tendance à occulter les répercussions sur les provinces et territoires plus petits. Ainsi, par exemple, l'effondrement de la pêche à la morue du Nord, à Terre-Neuve, en 1992, a eu des répercussions catastrophiques à l'échelle de la province et des collectivités, dont la perte de quelque 40 000 emplois Mason, 2002, et, pourtant, son incidence se fait à peine sentir à l'échelle du PIB national. Certains des principaux impacts du changement climatique sur l'économie canadienne peuvent être regroupés, par catégorie, de la façon suivante Impacts des phénomènes extrêmes et des perturbations naturelles les pertes économiques qui découlent de tels événements au Canada s'élèvent souvent à des centaines de millions de dollars p. ex., l'ouragan Juan, les tempêtes de grêle en Alberta, les feux de friche en Colombie-Britannique, voire des milliards de dollars la temp ête de verglas en 1998, l'inondation au Saguenay en 1996, les sécheresses d'échelle nationale en 2001 et 2002. Il ne faut pas oublier non plus les dommages caus és par les insectes aux forêts et aux cultures, qui peuvent être considérables. Impacts sur les bâtiments et les infrastructures dans cette catégorie figurent la hausse des coûts d'entretien et de protection, les coûts liés aux pertes totales ou au remplacement, et la perte d'actifs. Les chemins d'hiver voir les chapitres 3 et 7, l'érosion côtière voir les chapitres 3, 4, 5 et 8 et la dégradation du pergélisol voir les chapitres 3 et 5 sont des préoccupations importantes au Canada. Impacts sur la production, les prix et la demande de biens et de services ces impacts auront des coûts évidents tant au Canada que partout ailleurs dans le monde voir le chapitre 9 et seront à la fois positifs et négatifs. Coûts liés aux impacts sur la sécurité publique, la santé et le bien-être des populations bien que difficiles à quantifier et à prévoir, ces coûts peuvent être élevés. À titre d'exemple, l'incidence des maladies à transmission vectorielle, les effets à long terme des inondations p. ex., les répercussions sur la santé mentale, les problèmes de moisissure et les difficultés financières et les impacts d'un climat en évolution sur la culture et les modes de vie traditionnels. Une diminution des phénomènes climatiques extrêmes en hiver pourrait par contre présenter des avantages. Impacts causés par les changements hydrologiques s'opérant dans les lacs et les cours d'eau les variations des niveaux d'eau et de l'approvisionnement en eau exerceront des pressions sur plusieurs secteurs économiques, dont l'énergie p. ex., l'hydroélectricité, le tourisme et les loisirs, les pêches en eau douce et les transports. Encadré 4 Collectivités tributaires des ressources L'agriculture, la foresterie, la pêche et la chasse ne représentent que 2 p. 100 environ du PIB national voir le tableau 7 et, au plus, 7 p. 100 du PIB provincial en Saskatchewan; ces secteurs sont n éanmoins essentiels au bien-être économique de nombreuses sous-régions et collectivités, où les activités axées sur les terres et les ressources sont toujours à la base de la vie économique. Par exemple, le bien-être économique de plus de 1600 collectivités canadiennes dépend à plus de 30 p. 100 d'un ou de plusieurs de ces secteurs c'est-à-dire que 30 p. 100 ou plus des revenus d'emploi proviennent de ces secteurs; Ressources naturelles Canada, 2006. Parmi ces 1 600 collectivit és, 808 dépendent de l'agriculture, 651 du secteur forestier et environ 200 du secteur des pêches. Il convient de noter que ces estimations ne rendent pas compte des petites collectivit és tributaires des ressources naturelles population de moins de 250 personnes. De plus, les ressources naturelles font partie intégrante des modes de vie des collectivités autochtones du Canada. L'économie de subsistance peut y constituer de 25 p. 100 à 50 p. 100 de l'économie globale, et sa valeur pourrait se chiffrer à environ 15 000 $ par ménage dans l'Arctique et à la moitié de ce montant dans la région sub-arctique Berkes et Fast, 1996; Centre for Indigenous Environmental Resources, 2006. Toutefois, la comptabilit é économique traditionnelle reflète mal ces valeurs. Plusieurs facteurs augmentent la vulnérabilité des collectivités tributaires des ressources au changement climatique. Il s'agit de la forte sensibilité au climat de nombreuses ressources naturelles l'agriculture, la forêt et les pêches, ainsi que de nombre d'autres facteurs liés à une faible capacité d'adaptation, notamment une diversification économique limitée, la pénurie de ressources économiques qui peuvent être consacrées à l'adaptation, le vieillissement de la population et un accès généralement plus restreint aux services p. ex., un isolement plus marqué. Dans l'ensemble, les répercussions économiques à l'échelle des collectivités peuvent être importantes. Les analyses globales ont tendance à occulter les effets cruciaux à l'échelle locale et les difficultés imposées. On ne dispose que de données limitées sur la sensibilité ou la vulnérabilité du secteur des services, qui domine maintenant l'économie du Canada. Toutefois, à court terme, il est probable qu'il soit moins sensible à un changement climatique lent ou modéré que celui des ressources renouvelables. Néanmoins, tous les secteurs risquent d'atteindre des seuils critiques au fur et à mesure de l'évolution du climat, ce qui déclencherait d'éventuelles rétroactions à long terme Schneider, 2004 et des catastrophes qui s'avéreraient très coûteuses Stern, 2006. POPULATION ET PROFIL DÉMOGRAPHIQUE État actuel Le Canada compte 32,6 millions d'habitants, pour une densité de population de 3,5 personnes/km2 parmi les plus basses de la planète; Statistique Canada, 2007d. Ces chiffres ne sont toutefois pas représentatifs des régions de résidence de la plupart des Canadiens, car plus de la moitié de la population habite dans le corridor densément peuplé allant de Québec à Windsor. Tendances et projectionsNote de bas de page 1 La population du Canada est passée de 24,3 millions d'habitants en 1981 à 32,6 millions en 2006 Statistique Canada, 2006, 2007e. La croissance démographique a été caractérisée par deux grandes tendances l'urbanisation et le vieillissement de la population, qui devraient toutes deux se poursuivre. En 2001, près de 80 p. 100 de la population canadienne habitait dans des villes, et le nombre de citadins a crû d'environ 50 p. 100 depuis 1971. L'accroissement de la population urbaine est attribuable, d'une part, au choix fait par les nouveaux immigrants de s'établir dans une ville et, d'autre part, à la migration de résidents des régions rurales vers la ville afin de tirer profit des occasions d'emploi. De plus, il existe un lien non seulement entre ces considérations démographiques et la croissance des secteurs secondaire et tertiaire, mais aussi avec le d éveloppement urbain comme tel. En 2001, c'est toujours en Ontario et au Québec que l'on trouvait la plus grande concentration de zones urbaines au Canada, mais l'Alberta et la Colombie-Britannique connaissent aussi actuellement une expansion fulgurante. Il est couramment admis que les personnes âgées sont les plus vulnérables au changement climatique, en particulier sur le plan de la santé. La proportion de personnes âgées 65 ans et plus au Canada a crû de 3 p. 100 entre 1981 et 2005 passant de 10 à 13 p. 100, et tous les scénarios prévoient que cette augmentation se poursuivra jusqu'en 2056 Statistique Canada, 2005. Dans les scénarios de croissance modérée, la proportion de personnes âgées devrait presque doubler d'ici 25 ans et, en 2056, la moitié de la population canadienne devrait avoir plus de 47 ans. La proportion de personnes plus âgées 80 ans et plus connaîtrait aussi une croissance marquée. Le scénario de croissance modérée prévoit, par exemple, qu'environ un Canadien sur dix aura plus de 80 ans en 2056, comparativement à environ un sur trente en 2005. D'autres segments de la population sont jugés plus vulnérables au changement climatique, dont les enfants, les Autochtones, les personnes souffrant d éjà de problèmes de santé et les démunis Santé Canada, 2005. La plupart des scénarios analysés par Statistique Canada prévoient que la population du Canada continuera de s'accroître jusqu'en 2056 voir la figure 6 et le tableau 8. Dans le scénario de croissance modérée, la taille de la population canadienne augmenterait de 30 p. 100 d'ici 2056 et, dans le scénario de forte croissance, de 53 p. 100 pendant la même période. Dans le scénario de croissance faible, pour sa part, on projette une hausse de la population jusqu'en 2039, puis une baisse progressive jusqu'en 2056. Tous les scenarios analysés indiquent une croissance démographique naturelle négative à moyen ou à long terme et un seul facteur de croissance de la population canadienne l'immigration. FIGURE 6 Population constatée 1981 à 2005 et projetée 2006 à 2056 du Canada, selon trois scénarios Statistique Canada, 2005. image agrandie TABLEAU 8 Projections de la population du Canada selon des scénarios de croissance faible, modérée et élevée jusqu'en 2031 et 2056 établies d'après Statistique Canada, 2005. Scénario 2031 2056 Croissance lente 36,3 millions 35,9 millions Croissance moyenne 39 millions 42,5 millions Croissance rapide 41,8 millions 49,7 millions Population actuelle 2006 32,6 millions La Colombie-Britannique est la province qui connaîtrait le plus haut taux d'accroissement annuel moyen de la population, suivie de l'Ontario et de l'Alberta voir le tableau 9. On prévoit que certaines provinces, soit la Saskatchewan et Terre-Neuve-et-Labrador, verront leur population baisser l égèrement, tandis que les provinces plus peuplées de l'Ontario, de la Colombie-Britannique, de l'Alberta et du Québec afficheront de fortes croissances démographiques, principalement dans les grands centres urbains. Les chapitres à caractère régional du rapport traitent plus en détail des tendances provinciales et territoriales. Les résultats des projections sont entachés de plus d'incertitude aux échelles provinciale et territoriale qu'à l'échelle nationale en raison du phénomène de la migration interprovinciale, laquelle s'est avérée très fluctuante par le passé. TABLEAU 9 Projections de la croissance provinciale pour 2031 selon un scénario de croissance modérée et de tendances migratoires modérées établies d’après Statistique Canada, 2005. Province Population en milliers Moyenne du taux de croissance annuel taux par millier 2005 2031 Colombie-Britannique 4 254,5 5 502,9 9,9 Alberta 3 256,8 4 144,9 9,3 Saskatchewan 994,1 975,8 -0,7 Manitoba 1 177,6 1 355,7 5,4 Ontario 12 541,4 16 130,4 9,7 Québec 7 598,1 8 396,4 3,8 Terre-Neuve-et-Labrador 516,0 505,6 -0,8 Île-du-Prince-Édouard 138,1 149,5 3,1 Nouvelle-Écosse 937,9 979,4 1,7 Nouveau-Brunswick 752,0 767,2 0,8 Yukon 31,0 34,0 3,6 Territoires du Nord-Ouest 43,0 54,4 9,1 Nunavut 30,0 33,3 4,0 TENDANCES ET PROJECTIONS DU CLIMAT Tendances constatées - températures et précipitations FIGURE 7 Anomalie de la température annuelle au niveau national et tendences à long-terme, 1948 à 2006 Environnement Canada, 2006. image agrandie Les effets du changement climatique de nature anthropique sur le Canada se dégagent clairement des tendances constatées et des températures Zhang et al., 2006, et ils agissent déjà sur les systèmes humain et naturel voir Gillett et al., 2004. Des observations sont recueillies dans le sud du Canada depuis plus d'une centaine d'années et dans d'autres parties du pays depuis le milieu du XXe siècle. Ces données, et les données satellitaires des quelque 25 dernières années environ, dressent un tableau détaillé de la façon dont le climat du Canada et ses variables biophysiques ont changé au cours des dernières décennies. La présente section fournit un aperçu des changements constatés; pour une information plus détaillée, le lecteur peut consulter les ouvrages de Barrow et al. 2004 et de Hengeveld et al. 2005. FIGURE 8 Répartition régionale des tendances linéaires des températures en °C constatées au Canada entre 1948 et 2003, par saison. Les symboles X » désignent des régions où les tendances sont statistiquement significatives. Source Hengeveld et al. 2005. image agrandie Au Canada, les températures se sont élevées en moyenne de plus de 1,3°C depuis 1948 voir la figure 7, soit à peu près le double de la moyenne mondiale. Au cours de cette période, la plus forte hausse des températures a été enregistrée au Yukon et dans les Territoires du Nord-Ouest. Toutes les régions du pays ont connu un réchauffement ces dernières années 1966 à 2003; McBean et al., 2005, y compris l'est de l'Arctique, où la tendance au refroidissement s'est inversée et où l'on note depuis le début des années 1990 une tendance au réchauffement Huntington et al., 2005a; Nickels et al., 2006. Sur une base saisonnière voir la figure 8, les hausses de température ont été plus grandes et plus variables dans l'espace pendant l'hiver et le printemps. Le nord-ouest du Canada a connu une hausse de plus de 3 °C des températures hivernales entre 1948 et 2003. Pendant la même période, des tendances au refroidissement en hiver et au printemps jusqu'à -2,5°C ont été constatées dans des régions de l'est de l'Arctique. Pendant l'été, le réchauffement a été à la fois moins élevé et plus uniforme dans'espace, contrairement au réchauffement de l'automne, qui s'est principalement manifesté dans des régions de l'Arctique et en Colombie-Britannique voir la figure 8. FIGURE 9 Tendances des anomalies annuelles des precipitations moyennes au Canada, par rapport aux normales de 1951 à 1980, et à moyenne continue pondérée. Source Environnement agrandie En ce qui concerne les précipitations, les tendances nationales voir la figure 9 sont plus difficiles à évaluer, principalement à cause de leur nature discontinue et de leurs divers états pluie, neige et pluie verglaçante. Néanmoins, le Canada a connu en moyenne du temps plus humide au cours des 50 dernières années, enregistrant une augmentation d'environ 12 p. 100 des précipitations à travers tout le pays Environnement Canada, 2003. Les changements du régime de précipitations ont également varié d'une région et d'une saison à l'autre voir les figures 10 et 11 depuis 1950. En moyenne sur l'année, c'est dans l'Extrême-Arctique que l'on a enregistré le pourcentage d'augmentation des précipitations le plus important, tandis que, dans les régions du sud du Canada en particulier dans les Prairies, on a constaté peu de changement, voire une baisse voir la figure 10. Dans la majeure partie du Nunavut, par exemple, les précipitations annuelles ont crû de 25 p. 100 à 45 p. 100 et, dans le sud du Canada, la hausse moyenne a été de 5 p. 100 à 35 p. 100 Environnement Canada, 2003. FIGURE 10 Répartition régionale des tendances linéaires des précipitations annuelles en % de changement constatées au Canada entre 1948 et 2003. Les symboles X » désignent les régions où les tendances sont statistiquement significatives. Source Zhang et al. 2000, dernière modification faite en 2005. image agrandie Depuis 1950, les tendances saisonnières révèlent que, dans la majeure partie de l'Arctique, pendant les quatre saisons, le temps a été plus humide. Les précipitations se sont également accrues de manière significative dans certaines régions du sud de la Colombie-Britannique et du sud-est du Canada au printemps et à l'automne. En revanche, dans le sud du Canada, à l'exception de la partie occidentale du sud de l'Ontario, où plus de neige d'effet de lac voir le chapitre 6 est tombée, les précipitations hivernales ont baissé de façon significative. FIGURE 11 Changements des régimes de précipitations depuis 1950, par saison. Les données, qui représentent le changement total au cours des 54 années entières de données, sont exprimées en mm. L'ordre de grandeur des changements est représenté par la taille du cercle, où la couleur verte indique une hausse et la couleur brune, une baisse. Les X » désignent les régions où les données ne sont pas statistiquement significatives. Source Environnement Canada. image agrandie De 1950 à 2003, on a également constaté au Canada des changements de la fréquence des épisodes de températures et de précipitations extrêmes, à savoir tiré de Vincent et Mekis, 2006 moins de nuits de temps froid extrême, moins de jours de temps froid extrême, moins de jours avec gel, plus de nuits de chaleur extrême, plus de jours de chaleur extrême, plus de jours avec précipitations, baisse de la hauteur moyenne des précipitations quotidiennes, baisse du nombre maximum de jours consécutifs de temps sec, baisse de l'accumulation totale annuelle de neige dans le sud du Canada, hausse de l'accumulation totale annuelle de neige dans le nord et le nord-est du Canada. Ces changements ont été accompagnés d'une diminution considérable du nombre de degrés-jours de chauffage. D'autres changements importants ont également été constatés à l'échelle régionale par rapport au nombre d'épisodes de précipitations intenses. En moyenne, la fraction des précipitations tombées sous la forme d'un épisode intense dans la fourchette supérieure des 10 p. 100 a diminué dans le sud du Canada et augmenté dans le nord du Canada, en particulier dans le nord-est. En outre, plus de précipitations tombent sous forme de pluie que de neige. TABLEAU 10 Répartition régionale des tendances linéaires des précipitations annuelles en % de changement constatées au Canada entre 1948 et 2003. Les symboles X » désignent les régions où les tendances sont statistiquement significatives. Source Zhang et al. 2000, dernière modification faite en 2005. Région Tendances de l'ÉT mm/an Changement de l'ÉT mm au cours de 40 ans Côte du pacifique 1,16 46,40 Sud de la Colombie-Britannique 1,24 49,68 Yukon 0,06 2,24 Prairies 0,03 1,12 Mackenzie 0,24 9,80 Forêt du nord-ouest 0,22 8,80 Nord-est 0,75 30,00 Grands lacs 0,69 27,56 Atlantique 1,04 41,48 Toundra 0,16 6,48 Autres changements constatés Les changements survenus dans les températures et les précipitations depuis 50 à 100 ans ont eu des effets sur d'autres variables, dont la glace de mer, la couverture de neige, le pergélisol, l'évaporation et le niveau marin. Dans les chapitres à caractère régional du rapport, on examine en détail ces changements ainsi que leurs implications sur l'environnement, l'économie et la société. La présente section ne fait que souligner les principales observations. FIGURE 12 Tendances de l'extension minimale septembre de la glace de mer dans l'Arctique de 1978 à 2005, selon les données satellitaires de la NASA. La ligne droite de couleur bleue indique la tendance de 1979 à 2005, qui montre actuellement une baisse de plus de 8 p. 100. Source National Snow and Ice Data Center 2005. image agrandie La cryosphère a réagi au réchauffement constaté. À titre d'exemple, vers la fin de l'été, l'étendue de la glace de mer dans l'Arctique a diminué de 8 p. 100 par décennie depuis 1950 voir la figure 12. Au cours de la même période, la durée de la couverture de neige a baissé de 20 jours en moyenne dans l'Arctique voir la figure 13. Toutefois, l'accumulation totale de neige par année a été plus importante dans certaines régions de l'Arctique Taylor et al., 2006, parce que des températures plus élevées font augmenter l'humidité et, donc, les précipitations. Pendant les années 1990, l'épaisseur de la couche active s'est accrue de façon générale dans les régions de pergélisol du Canada p. ex., Brown et al., 2000; Nixon et al., 2003; Smith et al., 2005. La température du pergélisol peu profond a monté de 0,3 °C à 0,5 °C par décennie dans les 20 à 30 dernières années du XXe siècle dans l'Extrême-Arctique canadien Taylor et al., 2006, tandis que, dans l'ouest de l'Arctique, les températures ont connu une variation nulle à proche de 1 °C par décennie Smith et al., 2005. FIGURE 13 Tendances de la durée de la couverture de glace dans l'Arctique canadien, mesurées en termes de jours, par rapport à 1990. Source Ross Brown, Environnement Canada, communication personnelle, 2007. image agrandie La diminution récente du volume d'eau de fonte des glaciers dans l'ouest du Canada Demuth et al., 2002 ainsi que les changements du régime des précipitations et la hausse de l'évaporation dans d'autres régions liée à l'élévation des températures ont eu des effets sur les ressources hydriques dans la majeure partie du Canada Shabbar et Skinner, 2004. Les taux d'évapotranspiration réelle ÉTR sont en moyenne plus élevés dans l'ensemble des régions du pays depuis 40 ans voir la tableau 10, quoique la tendance soit faible ou non uniforme dans certaines r égions Fernandes et al., 2007 en raison du peu d'eau qui puisse s'évaporer. À titre d'exemple, les taux d'évapotranspiration ont légèrement baissé dans les régions sèches des Prairies, où l'eau évaporable se fait déjà rare pendant une bonne partie de l'année Huntington, 2006; Fernandes et al., 2007. Bon nombre de régions du pays pourraient connaître une augmentation des précipitations voir la figure 14, mais elle ne sera pas suffisante pour contrebalancer la hausse de l'ÉTR due au réchauffement. Dans la région des Grands Lacs, par exemple, une hausse de 1 °C de la température annuelle moyenne serait accompagnée d'une augmentation de 7 p. 100 à 8 p. 100 de l'évaporation réelle voir Fernandes et al., 2007, ce qui réduirait la disponibilité de l'eau. Les niveaux d'eau dans les lacs de tout le Canada ont considérablement varié avec le temps et les récentes tendances à la baisse des niveaux dans la partie supérieure des Grands Lacs en raison de l'élévation des températures sont très impressionnantes Mortsch et al., 2006. On prévoit que les niveaux d'eau dans les Grands Lacs continueront à baisser dans l'avenir voir la figure 15; voir également le chapitre 6; Moulton et Cuthbert, 2000; Mortsch et al., 2006. FIGURE 14 Changement saisonnier des précipitations d'ici les années 2050 par rapport à la période de 1961 à 1990, fondé sur la médiane de sept modèles de circulation générale et utilisant les scenarios d'émissions du Special Report on Emissions Scenarios SRES. image agrandie Au cours du siècle dernier, le niveau mondial des océans s'est élevé d'environ 0,17 m plage de 0,12 m à 0,22 m; Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, 2007a. L'ampleur de l'élévation du niveau marin relatif le long des côtes canadiennes variera selon que la côte connaîtra un relèvement glacio-isostatique ou une subsidence de la croûte terrestre après la déglaciation survenue il y a des milliers d'années. Dans certaines parties du Canada, comme autour de la baie d'Hudson par exemple, les terres ont continué d'émerger malgré l'élévation mondiale du niveau des mers. Cependant, dans d'autres régions, dont la plus grande partie du littoral atlantique, la subsidence des terres est deux fois plus importante que l'élévation du niveau de la mer à certains endroits McCulloch et al., 2002. Ainsi, à Charlottetown, le niveau relatif de la mer s'est élevé de 0,32 m au cours du XXe siècle Forbes et al., 2004. Sur la côte ouest, la hausse relative du niveau marin a été plus faible, soit de 4 cm à Vancouver, 8 cm à Victoria, 12 cm à Prince Rupert et le niveau a baissé de 13 cm à Tofino pendant la même période de temps British Columbia Ministry of Water, Land and Air Protection, 2002. Dans le nord, la c ôte du Yukon et celle des Territoires du Nord-Ouest qui lui est adjacente s'affaissant, l'élévation relative du niveau de la mer y est donc plus marquée que le long d'une bonne partie de la côte de l'Arctique. Projections - températures et précipitationsNote de bas de page 2 Selon les projections, l'ensemble du Canada, sauf peut-être la région extracôtière de l'Atlantique, devrait se réchauffer au cours des 80 prochaines années. Les changements du climat, pour la plupart, seront une poursuite des régimes et, fréquemment, une accélération des tendances mentionnées ci-dessus. L'ampleur du réchauffement ne sera donc pas uniforme à l'échelle du pays voir la figure 16. Au cours du présent siècle, c'est dans l'Extrême-Arctique que les hausses de températures seront les plus importantes et, dans les régions du centre du pays, elles seront plus marquées que sur les côtes est et ouest voir la figure 16. La figure 17 illustre également les différences régionales dans les projections des températures ainsi que le changement historique et projeté des températures pour six villes du Canada. FIGURE 15 Changements prévus des niveaux d'eau dans les Grands Lacs Mortsch et al., 2006. image agrandie Sur une base saisonnière, le réchauffement devrait être plus marqué pendant l'hiver voir la figure 16 en partie à cause de la rétroaction d'une réduction de la couverture de neige et de glace sur l'albédo de la surface des terres. D'ici les années 2050, on s'attend à ce que le réchauffement en hiver soit plus prononcé dans les régions de la baie d'Hudson et de l'Extrême-Arctique, et moins marqué dans le sud-ouest de la Colombie-Britannique et dans le sud de la région de l'Atlantique. Une baisse de l'amplitude thermique de jour en hiver dans tout le pays indique que le réchauffement sera sans doute plus important la nuit que le jour Barrow et al., 2004. Cette tendance n'a pas été relevée pour les autres saisons. De plus, selon les projections des modèles, le réchauffement sera plus faible pendant l'été et l'automne, et l'élévation de la température au cours de l'été sera plus uniforme à l'échelle du pays, ce qui est conforme aux tendances constatées dont il était question précédemment. La fréquence des températures extrêmement élevées dépassant 30 °C pendant l'été devrait s'accroître dans toutes les régions du Canada voir la figure 18; Kharin et al., 2007. On prévoit également que les vagues de chaleur seront plus intenses et plus fréquentes. Plusieurs chapitres à caractère régional p. ex, les chapitres 5, 6 et 7 abordent la question des impacts sur la santé des épisodes de chaleur accablante ainsi que de l'adoption de mesures d'adaptation efficaces pour y faire face. Les modèles projettent en même temps une baisse importante des jours de froid extrême Kharin et al., 2007, ce qui entraînera une diminution globale de l'indice de rigueur du climat Barrow et al., 2004. FIGURE 16 Variation saisonnière de la température au Canada d'ici 2050 par rapport à la période de 1961 à 1990 fondée sur la médiane de sept modèles de circulation générale et utilisant les scenarios d'émissions du Special Report on Emissions Scenarios SRES. image agrandie Il est plus difficile d'établir des projections de précipitations dans l'avenir, les changements à cet égard étant moins statistiquement significatifs que pour les températures Barrow et al., 2004. C'est pourquoi les résultats des modèles présentent une plage plus grande pour les projections des précipitations voir la figure 19. Les précipitations totales annuelles devraient augmenter dans toutes les régions du pays au cours du présent siècle. Un gradient sud-nord est évident d'ici les années 2080, avec une augmentation des précipitations allant de 0 à 10 p. 100 dans l'extrême sud et jusqu'à 40 à 50 p. 100 dans l'Extrême-Arctique. Cependant, du fait de l'évaporation accrue induite par des températures plus élevées, de nombreuses régions connaîtront un déficit d'humidité en dépit de l'accroissement des précipitations. Les changements saisonniers des précipitations auront généralement des répercussions plus grandes, à l'échelle régionale, que les totaux annuels. Dans la majeure partie du sud du Canada, les augmentations projet ées sont faibles 0 à 10 p. 100 d'ici les années 2050 pendant l'été et l'automne. Dans certaines régions, surtout dans le centre-sud des Prairies et dans le sud-ouest de la Colombie-Britannique, on pr évoit même que les précipitations diminueront pendant l'été voir la figure 14. Il y aura donc moins d'eau disponible pendant la saison de croissance dans de grandes régions agricoles. Parmi les autres changements importants relatifs aux précipitations figurent l'augmentation de la proportion de précipitations tombant sous forme de pluie plutôt que de neige, et une augmentation des épisodes de précipitations quotidiennes extrêmes voir la figure 20; Kharin et Zwiers, 2000. FIGURE 17 Tendances historiques losange bleu et moyennes annuelles élevées triangle jaune, moyennes losange vert et faibles carré rose des températures pour les années 2020, 2050 et 2080, pour six villes canadiennes a Yarmouth, en Nouvelle-Écosse; b Drummondville, au Québec; c Ottawa, en Ontario; d Regina, en Saskatchewan; e Victoria, en Colombie-Britannique; et f Yellowknife, dans les Territoires du Nord-Ouest. Il est à remarquer que les données historiques présentées ici sont limitées en raison du peu de données disponibles, et les variations projetées proviennent d'un éventail de modèles de circulation générale utilisant les scénarios d'émissions du Special Report on Emissions Scenarios SRES. image agrandie FIGURE 18 Nombre de jours avec des températures supérieures à 30 °C, pendant les périodes d'observation 1961 à 1990 et les périodes futures 2020 à 2040; 2041 à 2069; et 2080 à 2100; Hengeveld et al. 2005. image agrandie FIGURE 19 Tendances historiques losange bleu et totaux annuels élevées triangle jaune, moyennes losange vert et faibles carré rose des précipitations pour les années 2020, 2050 et 2080, pour six villes canadiennes a Yarmouth, en Nouvelle-Écosse; b Drummondville, au Québec; c Ottawa, en Ontario; d Regina, en Saskatchewan; e Victoria, en Colombie-Britannique; et f Yellowknife, dans les Territoires du Nord-Ouest. Il est à remarquer que les données historiques présentées ici sont limitées en raison du peu de données disponibles et les variations projetées proviennent d'un éventail de modèles de circulation générale utilisant les scénarios d'émissions du Special Report on Emissions Scenarios SRES. image agrandie Autres changements projetés L'élévation du niveau de la mer se poursuivra au cours du présent siècle, avec des projections mondiales de 0,18 m à 0,59 m d'ici 2100 Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, 2007a. Les changements du niveau marin relatif au Canada demeureront semblables aux régimes constatés pendant le XXe siècle. Ainsi, dans les régions qui connaissent un relèvement de la croûte terrestre p. ex., la baie d'Hudson, des portions de la côte de la Colombie-Britannique et la côte du Labrador, les impacts de l'élévation seront généralement moins marqués que dans les régions qui sont présentement sujettes à la subsidence p. ex., la côte de la mer de Beaufort, la majeure partie de la côte Atlantique et le delta du Fraser. Les effets de l'élévation du niveau marin sur les collectivités et les activités côtières, comme le transport de marchandises et le tourisme, sont présentés plus en détail dans les chapitres 3, 4, 5 et 8. L'élévation du niveau de la mer s'accompagne d'une augmentation du risque d'inondations causées par des ondes de tempête. Ce type d'inondation sera donc plus fréquent dans l'avenir, en particulier dans les régions déjà plus touchées. À Charlottetown, par exemple, les inondations causées par des ondes de tempête, qui sont survenues à six reprises entre 1911 et 1998, risquent de se produire tous les ans d'ici 2100 si aucune mesure d'adaptation significative n'est adoptée pour protéger la ville McCulloch et al., 2002. FIGURE 20 Changements projetés des épisodes de precipitations extrêmes sur 24 heures, en Amérique du Nord, entre les latitudes 25° Nord et 65° Nord d'après Kharin et Zwiers, 2000. Source Environnement Canada. image agrandie On ne peut établir de relation simple et directe entre la glace de mer et la température du fait que des interactions complexes, associées à des changements des régimes de circulation atmosphérique et océanique p. ex., les oscillations arctique et nord-atlantique, ont une incidence consid érable sur les régimes de la glace de mer Barrow et al., 2004. La réduction de l'étendue de la glace de mer continuera donc de varier aux échelles locale et régionale, comme elle l'a fait au cours du dernier siècle Barrow et al., 2004. On prévoit, toutefois, que l'étendue des glaces dans l'Arctique diminuera pendant le XXIe siècle et que la perte de glace sera plus grande en été qu'en hiver Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, 2007a; Anisimov et al., 2007. Bien que les estimations de la réduction varient d'un modèle de climat à l'autre voir le chapitre 3, plusieurs scénarios indiquent que de grandes portions de l'océan Arctique seront de façon saisonnière libres de glace d'ici la fin du XXIe siècle Solomon et al., 2007. L'élévation du niveau de la mer, les tempêtes ainsi que la diminution de l'étendue des glaces de mer contribuent à faire croître l'érosion côtière voir les chapitres 3 et 4; Manson et al., 2005. Dans les régions nordiques, la fonte du pergélisol va rendre les côtes plus vulnérables à l'érosion. CONCLUSIONS Le climat du Canada est en train de changer et les projections indiquent que cet état de choses va se poursuivre. Outre les changements progressifs des températures et des précipitations, on a constaté et projeté des changements des températures et des précipitations extrêmes, de l'élévation du niveau de la mer, des ondes de tempête, de l'étendue de la glace de mer et de nombreux autres paramètres de nature climatique ou liés au climat. Ces changements continueront de se produire dans un contexte socio-économique lui-même en évolution et susceptible d'avoir une incidence considérable sur les impacts nets. Les différences régionales du climat projeté, de la sensibilité et des facteurs régissant la capacité d'adaptation p. ex., l'accès à des ressources économiques, le profil démographique font que la variabilité varie de façon considérable à la grandeur du pays, à la fois à l'intérieur d'une région et d'une région à l'autre. Les chapitres à caractère régional du présent rapport mettent ces différences en évidence.| Րец кαбθ | በզеፉуվ дуцኞռут ቤե | Кխвιрαρዡ ξէ | Уս րоռе иነυса |
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Desmorts, des records de température et des milliers d’hectares de forêt brûlés : une vague de chaleur intense frappe l’ouest de l’Europe depuis la semaine dernière.
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Cettetempérature est de -30 °C pour les cultures ligneuses en période de dormance (ifd_wood_dorm). L'indice prévu des semaines 1 et 2 est disponible tous les jours du 1er novembre au 31 mars. L'indice prévu des semaines 3 et 4 est disponible toutes les semaines (le jeudi) du 1er novembre au 31 mars. Les cultures d’hiver sont les grandes cultures bisannuelles Vous ne savez pas quand partir à Marrakech ? Je vous explique tout ce qu'il faut savoir dans cet article 🙂Marrakech est l’une des destinations les plus populaires au Maroc. La ville rouge propose un mélange entre des paysages naturels superbes et des monuments et des sites culturels à l’architecture remarquable. Pour vous aider à organiser votre voyage, je vous propose un petit guide qui devrait vous permettre d’en apprendre plus sur le climat de la région et sur tout ce que vous devez savoir pour choisir le meilleur moment pour partir visiter saisons à MarrakechMarrakech est située au pied des montagnes de l’Atlas. Dans la région, les pluies sont rares tout au long de l’année, mais la température et le climat varient beaucoup selon les à MarrakechPendant toute la durée de l’été, comme sur la quasi-totalité du territoire marocain, les températures à Marrakech sont très élevées. En moyenne, de juin à septembre, la température est proche de 35 degrés dans cette région du centre du pays. Pendant les pics de chaleur de l’après-midi, la température peut même régulièrement dépasser les 45 vous choisissez de partir à Marrakech pendant l’été, le matin et la soirée seront les seuls moments où vous pourrez vraiment profiter de votre séjour. Durant les après-midi, la chaleur trop forte sera plutôt une invitation à trouver un endroit frais pour y faire la sieste. Vous pourrez facilement trouver de quoi occuper vos soirées à Marrakech, mais l’été sera souvent une saison à éviter, surtout si vous voyagez avec vos enfants. En plus d’être le mois le plus chaud de l’année, aout est également une période de très forte à MarrakechMarrakech est assez loin à l’intérieur des terres, à environ 500 m au-dessus du niveau de la mer. Pendant l’hiver, les températures restent la plupart du temps très agréables, mais les nuits et les matins peuvent être assez frais entre 6 et 8 degrés de décembre à février.Dès que le soleil se couche, la fraicheur s’installe, mais pendant la journée, vous pourrez profiter d’un bel ensoleillement et de températures proches de 20 degrés, même pendant le mois de janvier qui est le plus froid de l’année. Lors d’un séjour à Marrakech pendant l’hiver, vous profiterez d’une température bien plus douce qu’en Europe, et vous pourrez visiter les nombreux sites touristiques des alentours de la ville, sans avoir à souffrir des trop fortes tout juste 70 kilomètres de Marrakech, dans le Haut Atlas, vous pourrez même trouver la station de ski de l’Oukaïmeden, et accéder aux pistes pour faire du ski, du snowboard ou de la luge. Cette station située à plus de 2 500 mètres d’altitude est la plus haute d’ printemps et l’automne à MarrakechMarrakech est une ville qui se situe dans la partie sud du Maroc et qui bénéficie d’un climat subtropical. Cela signifie notamment que pendant le printemps et pendant l’automne, les températures sont chaudes et les précipitations printemps est probablement la meilleure partie de l’année pour visiter Marrakech. Les températures pendant le printemps sont bien plus supportables que pendant l’été, à plus forte raison si vous souhaitez pouvoir découvrir les abords de la ville. Le taux d’ensoleillement est très appréciable et au plus fort de la journée, la température dépasse souvent les 25 degrés, mais n’excède pratiquement jamais les 30 sera également une saison très propice si vous souhaitez voyager au Maroc, et plus particulièrement dans la région de Marrakech. Les températures chutent rapidement après l’été pour devenir beaucoup plus agréables, et l’humidité baisse drastiquement. À mesure que l’hiver approche, les pluies sont plus présentes et après le 15 novembre, les conditions deviennent rapidement moins moi ces deux saisons sont les meilleures périodes pour partir à Marrakech. Si vous ne savez pas quand partir à Marrakech et que vous êtes flexibles sur vos dates de congés, ce sont les saisons que je vous recommande sans aucune hésitation ! Quand partir à Marrakech au meilleur prix ?Le prix des billets d’avion pour Marrakech est très variable en fonction de la période et de l’aéroport de départ. C’est au départ de Paris que vous pourrez trouver les billets les moins chers. En moyenne, le prix du billet depuis Paris est proche de 140 €. Les mois où les vols sont les moins chers sont novembre, janvier, février et mars. Pendant ces périodes, le tarif moyen d’un billet est d’environ 100 €.À l’inverse, les mois de juillet, aout et octobre sont ceux où les vols sont les plus chers. En juillet et octobre, le billet coute en moyenne un peu plus de 160 €. En aout, le mois où la fréquentation est la plus importante, le prix moyen d’un vol depuis Paris dépasse même les 200 €. En partant pendant les périodes les plus intéressantes, vous pourrez donc espérer obtenir des billets pour deux fois moins chers que pendant la période la plus avoir accès au tarif le plus avantageux, il est important de réserver votre billet à l’avance. Toutefois, si vous prévoyez un séjour à Marrakech, vous y prendre trop tôt ne sera pas forcément la meilleure idée. La plupart du temps, l’idéal sera de réserver 2 à 3 mois avant la date de votre ce qui concerne les prix des hôtels, ceux-ci varient en fait assez peu tout au long de l’année. Les meilleures périodes pour voyager à Marrakech à prix réduit sont donc celles où la fréquentation est faible et où les prix des billets d’avion sont bas. Le mois de février semble idéal, d’autant plus que pendant l’hiver si vous voulez un peu de dépaysement, vous pourrez profiter d’un climat très doux, bien loin de la grisaille plus d’économies pendant votre séjour à MarrakechPensez toujours à négocier. La négociation est en quelque sorte le sport national marocain. Négocier le prix lors de vos achats est presque un moyen de montrer votre respect aux commerçants. La seule règle à suivre et de négocier uniquement si vous être vraiment intéressé par le aux chauffeurs d’allumer leur compteur. Si vous prenez le taxi, vous tomberez peut-être sur un chauffeur qui oubliera » d’allumer son compteur, et qui préfèrera vous proposer une course à un tarif spécialement adapté aux touristes... Pensez donc à vérifier que le compteur est bien allumé, et si ce n’est pas le cas, vous pourrez même tenter de négocier le prix de votre en dirhams. Les commerçants acceptent bien souvent les euros, mais ils auront également tendance à arrondir les prix à leur avantage. Dès l’aéroport vous trouverez beaucoup de points de change pour convertir vos partir à Marrakech pour vivre les fêtes et les festivals ?Si vous souhaitez profiter de votre voyage pour faire connaissance avec les habitants de Marrakech et pour assister aux grands évènements qui sont organisés dans cette ville, certaines périodes sont à privilégier En janvier, le Marathon de Marrakech est organisé le deuxième dimanche du février, vous aurez l’occasion d’assister à La Biennale de Marrakech, un festival d’envergure internationale qui met en avant la littérature, le cinéma et l’art contemporain de l’Afrique du février, le MadJazz de Marrakech est l’un des rendez-vous culturels majeurs de la ville. Pendant ce festival musical très convivial, vous pourrez assister à des concerts de jazz classique, de jazz européen et de jazz électronique, mais aussi découvrir des expositions d’art contemporain et assister à des défilés de juin a lieu le célèbre festival du Marrakech du rire, qui fait aujourd’hui partie des évènements incontournables de Marrakech. Ce festival international d’humour créé par Jamel Debbouze accueille chaque année un grand nombre d’humoristes 30 juillet, vous pourrez assister à la fête du Trône. Les Marocains apprécient beaucoup cette fête traditionnelle durant laquelle plusieurs cérémonies sont organisées. D’autres évènements ont lieu dans la ville pendant le mois de juillet, comme le festival Samma des musiques sacrées et le festival des arts 21 aout, à Marrakech et dans les autres régions du pays, vous pourrez profiter d’une ambiance particulièrement festive lors de la fête de la jeunesse. Cette fête populaire se déroule au lendemain de la commémoration de la Révolution du Roi et du peuple et pour cette occasion, de nombreuses activités culturelles et sportives sont 18 novembre, c’est la fête de l’indépendance au Maroc. Pour célébrer le retour du roi Mohammed V après son exil en 1955 et la fin du protectorat de la France sur le Maroc, des cérémonies ont lieu partout dans le pays, y compris à décembre se tient le Festival international du film à Marrakech. Cet évènement créé en 2001 est devenu le plus grand festival de cinéma du Maghreb et un des rendez-vous incontournables de périodes à éviterVous l’aurez compris, je vous déconseille de voyager au Maroc pendant les périodes les plus chaudes de l’année. En juillet et en aout, en plus de devoir supporter une chaleur souvent excessive, vous devrez partager la ville avec un très grand nombre de touristes. Ce moment de l’année n’est donc vraiment pas le meilleur pour découvrir Marrakech d’une manière plus plus de la chaleur, pendant la période du ramadan, c’est toute la ville qui fonctionne au ralenti durant la journée. Les boutiques sont fermées et très peu d’activités sont Nouvel An et la période des vacances de Pâques sont deux périodes où la fréquentation grimpe en flèche pendant quelques jours. Les hôtels sont souvent complets, les prix des billets d’avion explosent et une fois sur place, vous aurez beaucoup plus de mal à pouvoir profiter de votre séjour pour visiter les sites les plus intéressants de Marrakech.Des vaporisateurs d'eau à Paris. Archive, le 8 août 2020 en pleine canicule. BUREAU Branle-bas de combat. Ce samedi 16 juillet, 38 départements, ainsi que l'Andorre, ont été placés en vigilance orange canicule par Météo France. A la vue de ce niveau d'alerte et alors que le mercure devrait encore grimper jusqu'à atteindre le pic de la canicule, prévu ce lundi, les services de l'État se mobilisent. Le but ? Éviter que ne se reproduise la catastrophe de 2003. Pour répondre aux canicules comme celle qui frappe la France actuellement, l'État dispose d'un dispositif clef le plan canicule. En fonction des prévisions de Météo France, mais également d'un ensemble d'indicateurs sanitaires, les préfectures peuvent déclencher des mesures pour tenter d'atténuer les conséquences de ces phénomènes météorologiques qui mettent à mal nos organismes. Quand est déclenché le plan canicule ? D'abord un dispositif de surveillance et de prévention, le plan canicule a été élaboré en 2004, un an après la canicule de 2003. Conjuguée à l'impréparation des autorités, cette vague de chaleur exceptionnelle a causé 15 000 morts, débordé les hôpitaux et avait notamment nécessité d'utiliser le marché de Rungis pour stocker les corps de certaines victimes..."Depuis, on a beaucoup appris", a encore répété, mercredi, le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, lors d'un déplacement en maison de retraite. Offre limitée. 2 mois pour 1€ sans engagement Pour prévenir les chaleurs, l'État active chaque année le plan canicule, entre le 1er juin et le 15 septembre. Le but ? Établir une "veille saisonnière", qui correspond au niveau "vigilance verte" de Météo France. Même si les températures sont clémentes, les services de l'État adoptent "une vigilance accrue", en lien avec les prévisions météorologiques, pour prévenir toute dégradation de la situation. Si la surveillance est nationale, l'essentiel du plan canicule est aux mains des préfets depuis 2020. Le gouvernement espère ainsi une réaction au plus près des réalités de chaque territoire. Quels sont les différents niveaux d'alertes ? A la vigilance verte s'ajoutent trois niveaux d'alerte, définis "pour chaque département, avec les acteurs de la santé, en s'appuyant sur les impacts sanitaires constatés par le passé", selon Météo France. Il y a d'abord la vigilance jaune, un "pic de chaleur" présentant un risque pour certaines personnes, mais d'une durée courte - de deux jours maximum - ou d'une intensité modérée sur plus de trois jours. Vient ensuite le niveau orange, qui correspond à une période de chaleur intense "pendant 3 jours et 3 nuits consécutifs, susceptible de constituer un risque sanitaire pour l'ensemble de la population exposée", selon Météo France. 38 départements sont actuellement concernés. Aucun n'a pour l'instant atteint le niveau maximum, la vigilance rouge, une canicule dite "extrême", "exceptionnelle par sa durée, son intensité, son extension géographique, et qui présente un fort impact sanitaire pour l'ensemble de la population". A ce stade, de nombreuses activités seraient à l'arrêt, devenues trop à risque au regard des températures. Comment la situation risque-t-elle d'évoluer ?La canicule va s'intensifier jusqu'à ce lundi. De nouveaux départements pourraient encore franchir le seuil d'alerte orange. "Dimanche, la hausse des températures se poursuivra en particulier dans le Sud-Ouest où les 40°C seront plus souvent atteints. Les fortes chaleurs commenceront à s'étendre vers le nord-ouest", indique Météo France dans son dernier bulletin météorologique. Lundi, des départements plus au nord-ouest du pays devraient basculer en vigilance orange, et des records de températures devraient également être battus. 37°C sont attendus à Rennes et à Nantes, 38°C à Bordeaux. "L'épisode caniculaire commencera à s'atténuer par l'ouest à partir de mardi", conclut Météo France. Qui est mobilisé ? En recevant ces niveaux d'alertes, les préfets peuvent mettre en place différentes réponses. Les services publics, le ministère de la Santé en tête, multiplient les recommandations hydratation, limitations des activités de plein air destinées à l'ensemble de la population. Des accès facilités à des locaux rafraîchis ou à des lieux de baignades peuvent être mis en place. Certains chantiers peuvent être interdits. Les services forestiers et les pompiers sont mobilisés pour lutter contre les départs de feu. Dans les Ehpad, les résidents sont invités à séjourner dans les pièces les plus au frais. Les soignants doivent leur proposer régulièrement de l'eau et déconseillent les sorties aux heures les plus chaudes. Certains traitements sont arrêtés pour ne pas sursolliciter les reins, organes responsables de la filtration de l'eau. En parallèle, les services de santé se préparent, coordonnés par les Agences Régionales de Santé, pour répartir les personnes nécessitant une prise en charge, en fonction du remplissage des hôpitaux, déjà en difficulté à cause du Covid-19. Enfin, dès le niveau orange, les mairies doivent contacter les personnes âgées isolées à domicile pour leur proposer un accompagnement et vérifier qu'elles vont bien. "Il n'y aura pas zéro décès, mais on ne retrouvera pas des personnes mortes chez elles trois, quatre voire dix jours après" comme en 2003, estime Isabelle Sénécal, responsable du pôle plaidoyer des Petits Frères des Pauvres interrogée par l'AFP. Si le dispositif est perfectible, "le plan canicule est rodé, il marche", rassure-t-elle. 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Lavaleur moyenne de l'IFM a augmenté de 18 % entre la période 1961-1980 et la période 1989-2008. À l’horizon 2040, l'IFM moyen devrait progresser de 30 % par rapport à la période 1961-2000. Certaines simulations montrent que cette augmentation pourrait atteindre jusqu’à 75 % d’ici 2060. À cette échéance, une année comme 2003 deviendrait ainsi la norme
L’inscription dans une université au Canada pour un étudiant étranger en 2022-2023 Dernière mise à jour 20 Jan 2022 9 206 Cet article va vous présenter ce qu’il faut savoir sur les formalités et délais pour faire une inscription dans une université publique au Canada pour un étudiant étranger pour la rentrée 2022-2023. Chaque étudiant étranger qui souhaite faire des études universitaires au Canada doit faire une inscription dans une université publique canadienne. Pour cela, chaque étudiant étranger doit suivre des formalités spécifiques pour chaque type d’université Canadienne pour pouvoir faire ou avoir une inscription dans une faculté publique au Canada. Par conséquent, vous allez voir seulement les formalités des inscriptions que doit faire un étudiant étranger auprès des universités et facultés publiques au Canada. D’autres part, on attire votre attention que chaque étudiant étranger peut étudier au Canada gratuitement dans les meilleures universités au Canada avec des bourses au Canada pour les étrangers. On commence. L’inscription dans une université au Canada pour un étudiant étranger en 2022-2023 L’étudiant étranger doit respecter quelques formalités pour partir étudier au Canada. Les formalités à suivre par les étudiants sont les même dans les universités ou Facultés publiques au Canada pour faire une inscription en premier année universitaire, deuxième ou troisième cycle au Canada. Au Canada, il y a trois dates pour la rentrée universitaire. La première rentrée en mois de Janvier de chaque année. La deuxième rentrée en mois de mai de chaque année. La troisième rentrée en mois de septembre de chaque année. Allons y. 1. La première rentrée en mois de Janvier de chaque année. Tous les étudiants étrangers qui veulent faire une inscription en première année, en deuxième année, en Master ou en Doctorat dans une université publique au Canada dans la session de Janvier doivent passer directement par les universités publiques au Canada. Ils doivent envoyer leurs demandes d’inscription à une ou plusieurs universités au Canada via email, le site de l’université ou via une plateforme spécialisée de l’université. La période des inscriptions dans les universités publiques au Canada dans la session de Janvier commence avant de 3 mois de la date de la rentrée scolaire. On espère que vous allez satisfaire les conditions d’admission de l’université Canadienne. Si vous ratez cette rentrée universitaire au Canada, vous pouvez commencer à étudier dans la suivante. 2. La deuxième rentrée en mois de mai de chaque année. Tous les étudiants étrangers qui veulent faire une inscription en première année, en deuxième année, en Master ou en Doctorat dans une université publique au Canada dans la session de Mai doivent passer directement par les universités publiques au Canada. Ils doivent envoyer leurs demandes d’inscription à une ou plusieurs universités au Canada via email, le site de l’université ou via une plateforme spécialisée de l’université. La période des inscriptions dans les universités publiques au Canada dans la session de Mai commence avant de 3 mois de la date de la rentrée scolaire. On espère que vous allez satisfaire les conditions d’admission de l’université Canadienne. Si vous ratez cette rentrée universitaire au Canada, vous pouvez commencer à étudier dans la suivante. 3. La troisième rentrée en mois de septembre de chaque année. Tous les étudiants étrangers qui veulent faire une inscription en première année, en deuxième année, en Master ou en Doctorat dans une université publique au Canada dans la session de Septembre doivent passer directement par les universités publiques au Canada. Ils doivent envoyer leurs demandes d’inscription à une ou plusieurs universités au Canada via email, le site de l’université ou via une plateforme spécialisée de l’université. La période des inscriptions dans les universités publiques au Canada dans la session de Septembre commence avant de 3 mois de la date de la rentrée scolaire. On espère que vous allez satisfaire les conditions d’admission de l’université Canadienne. Si vous ratez cette rentrée universitaire au Canada, vous pouvez commencer à étudier dans la suivante. Récapitulation Normalement c’est parfait maintenant. On a explorer rapidement les étapes et les formalités à suivre et à faire une inscription dans une université faculté publique au Canada pour un étudiant étranger pour la rentrée 2022-2023. Nous espérons que notre article vous a donné des informations qui vont vous aider. Après avoir vu les formalités des inscriptions, vous pouvez voir maintenant Les conditions d’admission aux universités au Canada. Les prix des études universitaires au Canada. Vous pouvez voir aussi d’autres opportunités pour faire des études universitaires à l’étranger dans les meilleures universités du Monde. En plus, vous pouvez voir comment étudier gratuitement à l’étranger avec des bourses pour étudiants. SalutationsLaRégion européenne de l’OMS connaît actuellement un été particulièrement chaud, et cette situation devrait se poursuivre au cours de ces prochaines semaines. En période de vacances, on se réjouit généralement de cette nouvelle. Or, le public, les professionnels de santé et les autorités de santé publique doivent se préparer aux vagues de chaleur, et s’attaquer aux
Julien Raza se lève avec une migraine chaque matin. Victime d’un puissant coup de chaleur en 2018, cet électricien souffre depuis de séquelles persistantes. La lumière et le bruit le tourmentent. Et la chaleur, il ne peut plus la supporter. On pense qu’on est blindés jusqu’à ce que ça arrive, pis ça arrive comme un coup de poing », raconte l’homme qui, encore aujourd’hui, dit ne pas pouvoir réfléchir à un problème complexe sans qu’un puissant mal de tête l’assaille. La chaleur est probablement la menace la plus concrète, la plus impitoyable et la plus inéluctable posée par les changements climatiques au Québec. Elle met en danger la santé — et même la vie — des personnes les plus exposées et les plus isolées. Celles souffrant de maladies chroniques sont particulièrement à risque. Trois témoignages recueillis par Le Devoir, dont celui de M. Raza, permettent de mieux comprendre qui sont les victimes de la chaleur dans la province. Ces histoires montrent aussi l’importance de s’adapter rapidement au climat changeant et de freiner son réchauffement. Travail et traumatismes Le coup de chaleur dont a été victime M. Raza remonte à l’une des canicules les plus intenses et les plus soutenues » de l’histoire du Québec. Le 5 juillet 2018, le mercure avoisinait les 34 °C à Beauharnois, en Montérégie, où cet homme de 35 ans travaillait dans un centre de données. La chaleur dégagée par les ordinateurs s’y additionnait alors à celle de l’extérieur. Pendant que M. Raza fait le ménage, il ressent un malaise. En deux minutes, j’ai perdu toute l’eau que j’avais dans le corps, raconte-t-il. J’ai commencé à voir tout croche. J’avais de la misère à parler et à bouger. » Confus, aux prises avec des nausées, il s’extrait de la salle surchauffée. Grâce à des bouteilles d’eau et en se mettant sous un jet d’eau froide, il réussit à abaisser sa température corporelle. Puisqu’il n’est pas en état de conduire, un collègue le dépose chez lui ; il dort ensuite pendant 24 heures. M. Raza retourne au travail le jour suivant. Il a un nouveau coup de chaleur la semaine suivante. Cette fois-là, il va à l’hôpital, où les médecins le mettent en arrêt de travail pour deux semaines. Mais à son retour au boulot, la chaleur lui assène un troisième coup de poing ». Ses migraines commencent après ce troisième événement. C’est comme si ma tête ne pouvait plus le prendre », dit-il. L’électricien entame alors un arrêt de travail qui, hormis de brefs retours, dure deux ans. Il bénéficie initialement d’indemnités, mais, après le décret de la consolidation de sa lésion de travail, il est contraint de puiser dans ses épargnes, car il ne se sent pas en mesure de retourner à son poste. Huit mois pas de salaire, ça te bouffe tes économies, mettons. C’est la mise de fonds de la maison qui est partie pour ma survie », explique-t-il, avec, en main, des diagnostics de céphalées mixtes, d’intolérance à la chaleur et de syndrome post-traumatique lié à la chaleur. M. Raza considère que son employeur a fait preuve d’ énormément d’ignorance » en matière de prévention contre les dangers de la chaleur. Il estime par ailleurs qu’en vertu des normes du travail, il n’aurait probablement jamais dû travailler dans des salles où, selon lui, la température excédait 50 °C. De 2017 à 2021, on dénombre au Québec 187 lésions professionnelles liées à la chaleur, selon des données transmises par la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail CNESST au Devoir. Au moins trois travailleurs sont par ailleurs décédés de coups de chaleur. Vieillesse et vulnérabilité Bien que les travailleurs soient sans contredit à risque, ce sont toutefois les personnes âgées, surtout celles souffrant de maladies chroniques ou d’obésité, qui constituent l’essentiel des victimes de la chaleur. Jean-Marc Michaud habitait avec sa conjointe dans un logement à prix modique à La Pocatière, dans le Bas-Saint-Laurent, quand, en 2019, des températures élevées frappent la région. L’homme de 78 ans était aux prises avec de nombreux problèmes de santé, explique sa fille, Annie Michaud. Il était magané par la vie. Il était encore autonome, mais ça prenait quelqu’un avec lui tout le temps », souligne-t-elle. Douleurs aux jambes, maladie pulmonaire, insuffisance cardiaque, début d’alzheimer M. Michaud était mal en point. Trois ou quatre ans avant son décès, il avait passé un mois en dialyse aux soins intensifs », raconte sa fille. Le matin du 21 juillet, il est resté au lit plus longtemps qu’à l’habitude. Sa conjointe l’a laissé dormir et a vaqué à ses occupations. À l’heure du dîner, elle est allée voir dans la chambre et elle a dit “Voyons, Jean-Marc, réveille-toi !” Mais il ne s’est jamais réveillé », raconte Mme Michaud. Dans son rapport, la coroner conclut que M. Michaud est probablement décédé d’une insuffisance rénale aiguë sur des reins déjà hypothéqués par la maladie, consécutive à une restriction hydrique et à la chaleur importante et prolongée ». La chaleur s’accumulait depuis plusieurs jours dans l’appartement du couple, ajoute la coroner. Le jour du décès, il y faisait 29 °C. M. Michaud utilisait un ventilateur et des débarbouillettes d’eau froide pour se rafraîchir, mais ce ne fut pas suffisant. Bien qu’elle reconnaisse qu’il faisait très chaud chez ses parents, Mme Michaud pense que de strictement pointer la chaleur brosse un portrait incomplet du décès. Dans leur rapport, les coroners ne peuvent pas juste mettre c’est la chaleur, merci bonsoir ! Je l’ai un peu sur le coeur… », confie-t-elle. De façon générale, on sous-estime encore beaucoup l’impact de la chaleur sur la santé », fait remarquer Claudel Pétrin-Desrosiers, présidente de l’Association québécoise des médecins pour l’environnement. Même quand les gens ne souffrent pas d’un coup de chaleur, les températures élevées augmentent le stress » sur leur corps, explique la médecin de famille. La chaleur va précipiter différents problèmes, comme les maladies cardiaques, les maladies pulmonaires, les AVC et les insuffisances rénales. » En période de chaleur extrême, on constate au Québec comme ailleurs une mortalité toutes causes confondues de 10 à 15 % plus élevée, relève la Dre Pétrin-Desrosiers. Santé mentale et chaleur En plus des maladies chroniques, un autre facteur de risque méconnu contribue fortement à la vulnérabilité à la chaleur la schizophrénie. Lors de la vague de chaleur de 2018 à Montréal, par exemple, 26 % des décès associés à la chaleur ont été constatés chez des personnes schizophrènes, alors que celles-ci représentent moins de 1 % de la population de la métropole. De l’autre côté du fleuve, Nicole Dagenais faisait partie de cette population à risque. Cette femme de 59 ans atteinte de schizophrénie habitait en juillet 2018 dans une maison de chambres de Longueuil, en Montérégie, quand la puissante canicule frappa le sud du Québec. C’est pas quelqu’un qui pouvait prendre des décisions pour elle-même », raconte Denis Dagenais, son frère. Nous, on le sait si t’as trop chaud, tu te mets à l’ombre, tu te mets une fan si t’as pas d’air climatisé, tu restes tranquille, tu bois de l’eau. Mais elle, elle n’avait pas la présence d’esprit de faire ça. » En plus de sa maladie mentale, Mme Dagenais souffrait de problèmes à la glande thyroïde et de psoriasis. Elle prenait un médicament pour contrôler ses épisodes maniaques, un antipsychotique, un anxiolytique et un antidépresseur. Après avoir habité chez ses parents jusqu’à la mi-quarantaine, Mme Dagenais vivait seule. Depuis que sa soeur, son père et sa mère étaient décédés, elle était plutôt isolée, explique son frère. Nicole et lui s’étaient brouillés et se voyaient rarement. Le soir du 6 juillet 2018, l’une des voisines de Mme Dagenais dans la maison de chambres, inquiète de ne pas l’avoir aperçue de la journée, demande à faire ouvrir la porte de sa chambre. Elle découvre la dame par terre, le visage contre le sol, sans vie. Après analyse, la coroner juge que des complications d’une exposition à la chaleur excessive » expliquent le décès. Cette chambre-là, c’était un four », relate M. Dagenais. Au moment du décès de Nicole, on n’y trouvait aucun appareil d’air climatisé, mais des ventilateurs qui fonctionnaient. Par ailleurs, le corps de Nicole Dagenais avait probablement du mal à réguler sa température en raison des médicaments qu’elle consommait, note la coroner. Ce problème explique en partie pourquoi les personnes souffrant de schizophrénie sont surreprésentées dans les décès caniculaires. Solutions fraîcheur Les deux victimes et le proche d’une victime interrogés par Le Devoir insistent sur une chose l’air climatisé aurait pu changer les choses. Ce n’est toutefois pas la panacée permettant de parer aux vagues de chaleur meurtrières multipliées par la crise climatique, répond Céline Campagna, chercheuse sur les questions de climat à l’Institut national de santé publique du Québec INSPQ. En cas de panne de courant majeure lors d’une canicule, une dépendance à la climatisation pourrait entraîner une hécatombe ». Il est impensable de mettre tous nos oeufs dans le même panier, ce serait même dangereux », explique-t-elle. Par ailleurs, en refroidissant les bâtiments, la climatisation réchauffe l’air extérieur. Cela crée un environnement encore plus chaud pour les voisins qui n’ont pas de climatiseur. Dans un monde idéal, les établissements publics — les hôpitaux, les CLSC, les CHSLD, les ressources intermédiaires — seraient climatisés et les municipalités pourraient offrir des haltes rafraîchissantes », croit pour sa part la Dre Pétrin-Desrosiers. Toutefois, installer la climatisation dans toutes les résidences est illusoire » et ne change rien au problème de fond, selon elle. Les solutions préconisées par les experts consistent ainsi à mobiliser les organismes communautaires lors des canicules, à renforcer le tissu social, à diminuer les émissions de gaz à effet de serre et à massivement verdir les milieux de vie. À propos de verdissement, Julien Raza saisit chaque occasion de s’immerger en forêt pour soulager les séquelles de son coup de chaleur. Ce résident de Montréal s’évade presque chaque fin de semaine en camping. Depuis l’automne dernier, il a aussi changé d’emploi il est maintenant électromécanicien dans l’industrie alimentaire, où il profite d’un environnement de travail frais. Avec sa conjointe, il prévoit de déménager dans les Laurentides dès l’automne prochain pour fuir la touffeur croissante de Montréal. Je ne veux pas passer mon temps dans un appartement dans le noir. On n’a pas de terrain, nous autres, c’est pour ça qu’on sort de la ville chaque week-end c’est la seule façon de survivre là-dedans. » À voir en vidéo
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