Bonsoirj ai ma carpe koi qui reste au fond du bassin sur le côté elle est vivante mais bouge pas elle a 12 ans Je l ai retrouvé il y a une semaine flottant je pensais qu elle était morte et elle est
Les maladies des koïs sont fréquentes, principalement quand la composition de l’eau et la qualité de l’eau ne sont pas bonnes. Quand le koï est contaminé, il importe de bien observer les symptômes et de déterminer quelle affection ont les poissons. Un koï malade Un poisson malade se reconnait à son comportement apathique et à des taches sur la peau. D’autres symptômes sont le frottement sur le fond ou un autre comportement inhabituel. Les maladies les plus fréquentes des koïs sont Pourriture des nageoires Ventre gonflé Maladie des points blancs Pou du poisson Ver des branchies Ténia du poisson Ver de peau Herpès du koï Maladie des trous Saprolegnia Costia Protozoaires Trichodina Chilodonella Tuberculose du poisson Oodinium Cryptobia Vérole Prévenir les maladies des koïs Quand un koï est malade, il y a différents médicaments disponibles. Il est avisé de placer le koï en quarantaine en dehors du bassin De fortes variations dans la qualité de l’eau fait diminuer la résistance du koï, ce qui permet aux maladies des koïs de faire leur apparition. Contrôlez et mesurez régulièrement la qualité de l’eau du bassin. C’est très facile avec un set de de test de l’eau. Pour garde rune bonne qualité d’eau, un bon filtre est nécessaire. Les déchets résiduels dans l’eau sont ainsi absorbés. Si le filtre contient aussi du charbon actif, celui-ci peut filtrer les agents pathogènes de l’eau. Pour éviter d’avoir un poisson malade au printemps, il importe de donner aux poissons une bonne nourriture de qualité en été contenant tous les nutriments essentiels comme les vitamines et les minéraux. La résistance du koï est donc préservée. Ne mettez pas trop de koïs dans votre bassin. La norme est maximum 1 koï par 1000 litres d’eau. Ilest conseillé de leur apporter à manger toujours au même endroit et toujours aux mêmes heures afin leur garder cette habitude. La fréquence de donation dépend des températures de l’eau de votre bassin. On vous donne une liste à retenir pour la bonne alimentation de vos carpes. De 7°C à 10°C : 1 fois par jour. De 10°C à 15°C 9. TECHNIQUES DE REPRODUCTION DE CERTAINES ESPECES ELEVEES EN EAU CHAUDE ET COMMERCIALEMENT IMPORTANTES Reproduction de la carpe commune Cyprinus carpio Bien que la carpe commune se reproduise en eaux fermées, ses zones frayères naturelles se situent dans les plaines inondées et les terrains envahis par les crues, où l'eau fraîche et riche en oxygène, l'élévation du niveau de l'eau et les herbes immergées stimulent la reproduction. Là, les ennemis des poissons sont rares, le jeune frai trouve amplement de quoi se nourrir et le taux de survie est satisfaisant. La température optimale pour la reproduction de la carpe commune se situe entre 18 et 22°C. Figure 74 Préparation de glandes pituitaires séchées à l'acétone Figure 75 Conservation des glandes pituitaires Les étangs, au contraire, contiennent beaucoup de miniprédateurs qui constituent une menace pour la reproduction. Notons que la carpe commune ne se reproduit pas dans les étangs où vivent d'autres espèces, particulièrement les carnivores. Toutefois, il arrive que dans les bassins de reproduction, des femelles pondent sans avoir été induites et même sans la présence de mâles, notamment pendant la deuxième moitié de la saison de reproduction. Reproduction artificiellement stimulée La reproduction artificiellement stimulée de la carpe commune s'effectue dans des étangs-frayères spéciaux, ou étangs de Dubisch, que nous avons décrits précédemment. Si elles sont pleinement matures, et à condition que la température de l'eau soit dans les limites convenables, les carpes fraient habituellement dans les premières heures de la matinée, le lendemain de leur mise en bassin. L'instinct de reproduction des carpes communes semble plus développé en zones tropicales et subtropicales, où la fraie est immédiate. La carpe commune se reproduit même dans de très petits espaces de 25 à 30 m2, sur des tapis d'herbes kakabans qui servent de collecteurs d'oeufs. Le kakaban peut alors être transporté, avec les oeufs qui y sont collés, jusqu'aux bassins d'éclosion. Dans les lacs, la carpe commune se reproduit quand les pluies deviennent suffisamment abondantes pour élever le niveau de l'eau et inonder les zones herbeuses. C'est une tradition très ancienne que de pêcher la carpe commune, quand elle se réunit en groupes serrés pour frayer sur les hauts-fonds, puis de recueillir ses produits sexuels par pression manuelle de l'abdomen. Avant que soit connue et pratiquée la technique de dissolution de la couche adhésive de leur membrane, les oeufs de la carpe commune, mélangés à la laitance, étaient répandus à l'aide d'une cuiller et d'une passoire à trous de 2–2,5 mm sur la surface d'un tamis servant de collecteur artificiel Fig. 76. Les oeufs étaient ensuite mis à incuber dans des paniers ou des chambres d'aspersion. Parfois, on semait les oeufs de carpe sur les parties herbeuses d'un étang fraîchement inondé. Reproduction par traitement hormonal Chez la carpe commune, le taux de réussite de l'hypophysation est d'environ 60 à 70 pour cent; mais les résultats seront beaucoup moins bons si la nourriture donnée aux géniteurs n'a pas été suffisamment riche en protéines. L'ovulation est totale chez la carpe commune autrement dit, tous les oeufs mûrissent et tombent en même temps dans la cavité ovarienne, ce qui signifie que la femelle peut être “vidée” de ses oeufs en une seule pression manuelle. Sauf, toutefois, les grosses carpes de 7 à 10 kg qui ovulent souvent en plusieurs fois et doivent subir l'extraction en 5 à 8 heures, à une heure d'intervalle. La carpe commune peut être induite par hypophysation dans un très petit bac ou une enceinte de tulle hapa, où elle lâche ses oeufs au hasard. Ceux-ci se collent aux parois s'il n'a pas été prévu de collecteurs spéciaux, du genre kakabans ou plantes aquatiques qui assureront une meilleure propagation. Avant que soit pratiquée la technique de suturation de l'orifice génital chez les femelles, il fallait surveiller très attentivement dans le bac de stockage les femelles prêtes à ovuler pour en extraire les oeufs. La dissolution de la couche adhésive des oeufs, la suturation des femelles, le développement des premières nourritures pour le jeune frai et la lutte préventive contre ses ennemis ont considérablement facilité la réussite de la propagation commerciale de la carpe commune, qui est devenu le plus cultivé de tous les poissons d'élevage du monde entier. La même technologie a été appliquée aux autres cyprinidés européens, y compris la “carpe” carnivore Aspius aspius, ou aspe. Reproduction des grandes carpes chinoises Les grandes carpes chinoises comprennent la carpe herbivore Ctenopharyngodon idella, la carpe argentée Hypophthalmichthys molitrix et la carpe grosse tête Aristichthys nobilis. Ce sont des géniteurs de rivière aux oeufs flottants et non-collants, que leur espace périvitellin relativement grand fait gonfler considérablement. Lorsqu'il est possible de simuler les conditions de milieu de la rivière, la femelle mature peut être induite à pondre en bac et en étang, par injection d'extrait pituitaire de poisson ou de gonadotrophine chorionique humaine HCG. Mais, habituellement, seule l'ovulation peut être induite en bacs, en étangs ou en bassins, les produits sexuels étant recueillis par extraction manuelle et fécondés artificiellement. La ponte induite des carpes herbivores est la plus facile, celle de la carpe argentée la plus délicate. La ponte spontanée n'est pour ainsi dire jamais totale chez les carpes chinoises, qui ne relâchent que 50 à 70 pour cent seulement de leurs oeufs, tandis que le reste dépérit et sera perdu, à moins que l'on ne procède à temps à leur extraction manuelle. La technique chinoise de reproduction induite et de collecte des oeufs a été décrite précédemment. Si c'est la HCG qui est normalement utilisée en Chine pour la reproduction induite des carpes, cette gonadotrophine humaine est aussi employée avec succès en combinaison avec l'extrait pituitaire de poisson les meilleurs résultats sont obtenus en injectant la femelle de deux doses égales à intervalle d'environ six heures. L'extraction manuelle des oeufs et du sperme, ainsi que la fécondation artificielle, se font au moyen d'injections préparatoires et décisives la première étant dosée à 10 pour cent, la dernière à 90 pour cent 18 ou 24 heures après. Le dosage est déterminé d'après le poids et la plus grande circonférence du corps Fig. 77. Il importe de connaître l'époque exacte de l'ovulation, car tout retard dans l'extraction se traduirait par une maturation excessive des oeufs dans l'ovaire. Le cycle de l'ovulogenèse dépend de la température de l'eau où baigne la femelle. Comme nous l'avons déjà signalé, on exprime en heures-degrés l'intervalle de temps séparant l'injection décisive de l'ovulation en fonction de la température. Quand les conditions thermiques sont optimales, la valeur du facteur heures-degrés est d'environ 200–220. Cette valeur diminue quand la température dépasse le point optimal 20–26°C et augmente quand elle s'abaisse. Chez les carpes chinoises, l'ovulation a lieu habituellement entre 9 et 11 heures après l'injection décisive. La fécondation des carpes chinoises ne cause aucun problème, vu la nature non adhérente de leurs oeufs. Il faut éviter d'avoir un débit d'eau trop fort dans le dispositif d'incubation, pour ne pas blesser les oeufs dont l'enveloppe est très mince. En les traitant au tannin, on diminue les risques d'attaques bactériennes et fongiques. Les larves éclosent 24 ou 32 heures après la fécondation à des températures de 22 à 24°C. L'éclosion peut être accélérée en versant sur les oeufs une enzyme protéase alcaline. Sitôt écloses et durant leur première journée, les larves des carpes chinoises nagent verticalement, ce qui, grâce à la technique dite “de sortie en nageant”, permet de les isoler des membranes d'oeufs, des oeufs gâtés et autres déchets. Si l'incubateur est d'un modèle n'autorisant pas ce procédé, il faudra siphonner les larves ou bien les pêcher à l'épuisette, sinon elles s'emmêleraient avec les déchets d'incubation et mourraient. Le second jour, les larves se tiennent au fond où elles nagent de manière intermittente. C'est alors que différents organes commencent d'apparaître qui leur permettent de respirer, de nager et de se nourrir “à l'instar d'un véritable poisson”. Les microprédateurs, comme les Cyclops, sont très dangereux pour ces larves, dont ils peuvent tuer des milliers si l'on ne prend pas des précautions pour les éliminer ou les empêcher de se multiplier. Les larves gonflent d'air leur vessie natatoire au cours du 4ème ou 5ème jour. Elles commencent à se nourrir de protozoaires et de rotifères, puis, au bout d'une semaine, consomment de plus en plus de petits crustacés. Le jeune frai des carpes chinoises est très rustique, contrairement à celui de la carpe commune qui est très délicat. En trois ou quatre semaines, ces juvéniles atteignent entre 2,5 et 3,5 cm de long. Reproduction des grandes carpes indiennes Les grandes carpes indiennes comptent les espèces suivantes catla Catla catla, rohu Labeo rohita, mrigal cirrhinus mrigala et kalbasu Labeo calbasu. Elles fraient habituellement sur les terrains inondés adjacents aux rives des cours d'eau, leurs oeufs sont semi-flottants et non-adhérents. Reproduction semi-artificielle La reproduction semi-artificielle des grandes carpes indiennes se pratique dans ce que l'on appelle en Inde des “bundhs”, qui sont des étangs d'un type spécial où les conditions de la rivière sont simulées. Ils sont en général construits sur les pentes d'un terrain accidenté et remblayés. Ils reçoivent des quantités d'eau considérables, qui, après de violentes tornades, ruissellent sur tout le bassin versant. Ces bundhs, équipés d'une bonde pour évacuer l'eau en excès, disposent de hauts-fonds qui servent de frayères. Les bundhs sont de deux types permanents “wet bundhs” et saisonniers “dry bundhs”. a Le bundh permanent est un étang, soit préexistant et situé en un emplacement convenable, soit construit en élevant un remblai en travers de la pente d'un vaste bassin versant. La partie profonde de l'étang retient l'eau toute l'année, tandis que la partie surélevée des bords d'amont s'assèche durant la saison sèche, pour s'inonder de nouveau à la saison des pluies. Les reproducteurs sont, soit élevés dans la partie permanente du bundh, soit transférés depuis d'autres étangs dès que commence la saison des pluies. Stimulés par l'interruption d'eaux chargées de limon et bien oxygénées, les carpes fraient spontanément. Pour empêcher les reproducteurs de s'échapper, la sortie d'eau est munie d'une claire-voie de bambou ou d'un écran. b Le bundh saisonnier est un étang beaucoup plus petit que le précédent. On a tendance actuellement à les construire là où le terrain s'y prête. Lorsque l'eau commence à s'accumuler avec les premières chutes de pluie, on y introduit des reproducteurs ayant atteint leur pleine maturité dans les étangs permanents. Habituellement, une forte averse, venant inonder le bundh d'eau de pluie fraîche, suffit à déclencher la fraie. Ce bundh temporaire a sur le précédent le gros avantage de permettre une fraie sélective d'une espèce déterminée de grandes carpes, pour obtenir des produits purs. Dans ces deux types de bundhs, l'eau de pluie fraîche, bien oxygénée et chargée de limon, ainsi que les conditions d'inondation du terrain, sont les facteurs les plus importants d'une fraie réussie. Ponte induite par injection d'hormones pituitaires de poisson En vue de l'hypophysation des grandes carpes indiennes, on commence par fixer un hapa de ponte au fond de l'étang. Puis, après avoir injecté la femelle de 2 à 3 mg de glande pituitaire par kilo de son poids corporel, on la met dans le hapa avec deux mâles, eux aussi préalablement sélectionnés. Six heures après, la femelle reçoit une seconde dose plus forte de 5 à 8 mg/kg de poids corporel et les mâles une dose faible de 2 à 3 mg/kg de poids corporel. La ponte survient en général 3 à 6 heures après la seconde injection. Les oeufs fécondés sont retirés pour éclore dans le hapa dit d'incubation; mais les oeufs des grandes carpes indiennes peuvent facilement éclore dans n'importe quel incubateur du type à entonnoir. Le temps d'incubation varie de 15 à 18 heures aux températures de 27 à 31°C. La technique mentionnée ci-dessus réussit parfaitement avec la rohu et la catla. Il est manifeste que les grandes carpes indiennes injectées n'ont pas une demande d'oxygène très élevée c'est pourquoi il est possible de pratiquer leur reproduction induite dans les hapa où non seulement il n'y a pas d'eau courante, mais où les échanges d'eau sont peu importants. On peut organiser la reproduction induite des grandes carpes indiennes dans des bacs de stockage alimentés en eau courante. On peut aussi procéder à l'extraction manuelle des oeufs et de la laitance pour produire des oeufs fécondés, comme avec les grandes carpes chinoises. Reproduction de l'ictalure tacheté Ictalurus punctatus L'ictalure tacheté peut être reproduit par fraie naturelle en vivier, aussi bien que par hypophysation. Ponte en vivier immergé C'est une méthode très largement utilisée chez les éleveurs de poisson-chat, mais qui pourrait être adaptée pour d'autres géniteurs d'étang, ainsi que pour ceux qui fraient sur des nids artificiels ou dans des récipients de ponte. Les viviers sont immergés dans des étangs ou dans de petits cours d'eau à débit lent. Disposés en rangs, ils mesurent en général de 1,50 à 2 m de large sur 2,50 à 3,50 m de long et sont profonds de 1 m. Ils sont faits de planches et de treillage métallique galvanisé à maille de 2,5 à 5 cm. La partie inférieure du vivier est enfouie dans le fond du bassin, sa partie supérieure surmontant de 30 ou 50 cm le niveau de l'eau. Des bidons de lait ou fûts de 45 litres ouverts à une extrémité sont ensuite mouillés dans le fond, où l'ictalure les utilisera comme réceptacles pour sa ponte. Au moment de la saison de fraie, on met une paire de poissons mâle et femelle dans chaque vivier, en faisant attention de bien repérer le sexe de chaque poisson. Les réceptacles doivent être vérifiés chaque jour, ou au moins un jour sur deux. Après la ponte, ou bien on laisse le mâle pour veiller sur les oeufs, ou bien on recueille la masse d'oeufs que l'on met à incuber dans les appareils ad hoc. En général, on se sert d'une auge munie d'un arbre à pale. Si le jeune frai éclot à l'intérieur du vivier ou du réceptacle, il peut sortir à travers le treillage et nager dans le bassin ou l'étang. Une nouvelle paire de reproducteurs sera alors mise à frayer dans le vivier. La bonne température de reproduction se situe entre 21 et 29°C, elle est optimale à 26°C. Ponte induite par traitement hormonal Le poisson-chat peut être induit à se reproduire même en aquarium, en lui administrant les doses prescrites d'extrait hypophysaire ou de HCG. S'il s'agit d'extrait pituitaire, on donne au total 12 mg de glande séchée à l'acétone par kilo de poids corporel en 3 doses égales, à intervalles de 24 à 48 heures entre chaque injection. La plupart des poissons commencent à pondre entre 16 et 24 heures après la dernière injection. L'incubation se fait en général dans des auges où l'eau est agitée mécaniquement par des roues à aubes. Les oeufs éclosent en 6 jours environ à la température de 25 à 27°C. Il est possible d'avancer de quelques semaines la ponte de l'ictalure en lui injectant de l'extrait pituitaire ou de la HCG. Le jeune frai commence à se nourrir au bout de 3 à 5 jours. Il est naturellement très important de disposer à ce moment de la nourriture idoine. On trouve sur le marché aux Etats-Unis plusieurs aliments artificiels pour cette première nourriture. Le jeune frai doit être nourri toutes les 2 ou 4 heures, 24 heures sur 24 pendant la première semaine, après quoi il suffit de l'alimenter quatre fois par jour. Les juvéniles qui n'auront pas appris à se nourrir dans les premiers jours qui suivent l'absorption de leur vésicule ne survivront pas. On nourrit généralement le jeune frai en auges ou en bassins. L'auge est faite de bois, de métal, de fibre de verre ou de plastique. Longue de 2,50 à 3 m, profonde de 0,30 et large de 0,50, elle doit être alimentée en eau courante et munie d'une vidange et d'un tuyau ascendant à crépine. Chaque auge doit être alimentée d'un débit d'eau pure et bien aérée d'environ 20 litres par minute. Les juvéniles sont élevés jusqu'au stade alevin dans les auges, ou bien ils sont transférés dans des étangs de croissance qui mesurent environ 4 000 à 5 000 m2. Les insectes prédateurs constituent souvent un problème dans les étangs d'alevinage, que l'on peut prévenir en ne remplissant l'étang qu'immédiatement avant de le mettre en charge. Si l'eau a séjourné plusieurs jours, il faut la traiter avec des insecticides ne laissant aucun résidu, deux ou trois jours avant d'y mettre les alevins. A signaler aussi une vieille méthode qui consiste à asperger la surface de l'eau, deux fois pendant la semaine précédant la mise en charge et par des jours sans vent, à raison de 20 à 40 litres de pétrole ou de gasoil par hectare d'étang. La charge biotique d'un étang d'alevinage est de 100 000 à 500 000 alevins par hectare. Les jeunes sont nourris chaque jour au taux de 4 ou 5 pour cent de leur poids corporel. La taille des alevins élevés en étang dépendra de l'alimentation plus ou moins intensive, et aussi de la densité du peuplement. Reproduction du poisson-chat européen Silurus glanis Les modes d'élevage du poisson-chat européen sont autant d'illustrations de l'application, ou de l'adoption, de techniques différentes basées sur les possibilités locales. Le poisson-chat européen, ou grand glane, se reproduit à la fois en eaux fermées et en terrains inondés. Pondant sur des nids, il fraye habituellement sur des racines plongeant dans l'eau ou sur des plantes aquatiques. Les oeufs sont adhérents et pendent aux touffes du nid. Les reproducteurs doivent être nourris abondamment. Bien que carnivore et mangeur de menu fretin, de grenouilles et de têtards, le glane accepte volontiers une nourriture artificielle sous forme de boulettes. Pendant la période où on le prépare pour la reproduction, on lui donne tous les jours du poisson de rebut à raison de 2 fois et demi à 3 fois au total son poids corporel. Il faut séparer les sexes quand la température de l'eau atteint 12 ou 15°C, sinon les mâles mordent cruellement les femelles Fig. 78. Induction de la fraie par pose de “nids artificiels” Des nids artificiels en forme de tente sont amarrés dans de petits bassins dont le fond est damé. Une fois le bassin rempli, on y met autant de paires de reproducteurs qu'il y a de nids. Le poisson pondra au bout de quelques jours, habituellement tôt le matin. Auparavant, le mâle nettoie le nid. Puis, a lieu un début de parade sexuelle des géniteurs nageant autour du nid, ce qui déclenche l'acte de fraie. La ponte est gardée par le mâle. Plus tard, le nid sera démonté et les rameaux chargés d'oeufs seront pendus dans le bassin à l'intérieur d'une enceinte de filet à maille de 1,0 à 1,5 mm, disposée tout près de l'arrivée d'eau Fig. 79. Le jeune frai qui commence à se nourrir dans l'enceinte de filet, habituellement avec du plancton, est aussi alimenté parfois avec un mélange artificiel spécialement préparé, composé de jaunes d'oeufs durs, de chair de poisson et de farine formant une espèce de pâte dont on enduit les flancs d'un pot de fleurs ou d'un plateau noir que l'on place ensuite dans l'enceinte. Les restes de nourriture doivent être enlevés avant qu'ils commencent de se corrompre. Induction de la fraie par hypophysation La fraie du grand glane européen peut être induite par injection d'extrait pituitaire, à la dose de 3,5 mg à 4 mg de glande séchée à l'acétone par kilo de poids corporel pour les femelles, la moitié seulement pour les mâles, en une seule injection pour les uns comme pour les autres. Un nid buissonnant en forme de tente est aménagé dans un bassin de ciment de 4 à 6 m2 alimenté par un courant d'eau pure, où l'on plonge une paire de reproducteurs hypophysés. La ponte a lieu le jour suivant si la température de l'eau se situe autour de 23–25°C. Les oeufs sont finalement mis à éclore dans des incubateurs du type caissons, entonnoirs, jarres ou auges Fig. 80. Induction de l'ovulation et extraction manuelle des oeufs Une fois amenés à l'écloserie, les reproducteurs sont tranquillisés dans une solution de MS 222 à 1/12 500 soit 4 g de MS 222 dans 50 litres d'eau. Afin d'éviter que mâles et femelles se mordent, leurs bouches sont suturées au fil de nylon par un trou percé à la tarière, le fil étant noué assez lâche pour permettre aux poissons de respirer normalement Fig. 81. On injecte alors au mâle et à la femelle, en une seule fois, la quantité d'extrait pituitaire préalablement calculée 3,5 à 4,0 mg de glande séchée à l'acétone par kilo du poids corporel de la femelle, la moitié pour le mâle. Habituellement, l'injection se fait à midi et l'extraction des oeufs le lendemain, tôt dans la matinée. La valeur heures-degrés pour l'ovulation de cette espèce est de 430–460. Contrairement aux carpes chinoises, les oeufs du glane ne risquent pas de devenir rapidement trop mûrs. Après l'extraction des oeufs, la fécondation se fait dans une solution de sel ordinaire à 0,3 pour cent. Comme les oeufs sont très délicats, il est recommandé de ne pas les mélanger trop vigoureusement pendant la fécondation. Si les mâles ne donnent pas assez de laitance, on ouvre l'abdomen de l'un d'eux d'où l'on retire une moitié de testicule et on recoud. Le mâle récupèrera et survivra à l'opération. Ce demi-testicule est ensuite écrasé et le sperme ainsi obtenu permet de féconder les oeufs, ce qui s'effectue en 2 à 5 minutes, après quoi la masse d'oeufs est mise en incubateurs pour l'éclosion. Au bout de 10 à 12 heures, la grappe d'oeufs est traitée pendant 2 ou 3 minutes dans une solution d'enzyme protéase alcaline pour dissoudre leur assise adhésive, ce qui permettra aux oeufs de se séparer les uns des autres. Pendant cette opération, on arrête l'arrivée d'eau et l'on agite la grappe d'oeufs pour en faciliter la séparation. Les oeufs sont également traités au vert de malachite contre les champignons, à la dose de 5 ppm pendant 30 à 60 minutes. Quand les oeufs commencent à éclore, on les retire des incubateurs pour les mettre sur des claies où ils finiront d'éclore. Les larves sont élevées dans une enceinte de tulle à maille de 0,8 à 1,0 mm. Grâce aux mouvements vigoureux de leur queue, ces larves renouvellent constamment l'eau autour de leur corps, ce qui élimine le danger d'asphyxie, assez commun chez les larves d'autres espèces. Les juvéniles de glane qui commencent à se nourrir sont de couleur grise. Leur première nourriture est composée de plancton ou de Tubifex hachés, mais ils se jettent aussi sur la pâte préparée spécialement dont il a été question précédemment et dont on enduit les flancs d'un pot de fleurs, ou que l'on colle sur un plateau noir, à l'intérieur du caisson d'élevage Fig. 82. A noter qu'il faut prévoir un abri où il puisse se cacher, sinon le jeune frai manifeste des signes de nervosité. Lorsqu'il a deux ou trois semaines, le jeune frai qui a alors 2 ou 3 cm de long est mis dans des étangs pourvus suffisamment de caches, et aussi de petits poissons pour se nourrir. Reproduction de la tanche Tinca tinca La tanche se reproduit en eaux fermées, où elle disperse sur la végétation immergée ses oeufs, qui sont très petits et collants. L'utilisation de ce poisson comme éboueur, ayant sa propre niche en polyculture, a conduit à le reproduire artificiellement. La tanche est sexuellement mûre quand elle dépasse le poids de 300 g. Il faut séparer les sexes à l'époque de la fraie pour éviter les pontes sauvages; mais cette ségrégation est des plus simples, car les différences de leurs nageoires pelviennes permettent de les distinguer sans peine. Chez les mâles, en effet, le second rayon de la nageoire pelvienne est épaissi et courbe. La tanche réagit bien à l'ovulation induite, quand la température de l'eau atteint 23–24°C. Aux femelles pesant environ 300 g, on injecte en une seule fois dans la cavité abdominale, sous la nageoire pelvienne, 9 à 10 mg d'extrait pituitaire séché à l'acétone; aux mâles de même taille, on n'administre que 6 mg d'extrait pituitaire. Les deux sexes sont alors réunis dans le bassin de stockage, où ils fraient immédiatement. Les éclaboussures d'eau dans le réservoir marquent le début de la fraie. Cinq ou dix minutes après, les femelles et les mâles sont retirés du bassin et l'on procède à l'extraction manuelle une femelle de 300 g donne 30 à 50 g d'oeufs secs et un mâle fournit trois à cinq gouttes de sperme épais. Les oeufs sont collants et, comme pour la carpe, on se sert d'une solution de carbamide pour en dissoudre l'assise adhésive, après avoir aidé à leur fécondation en y ajoutant de l'eau salée. Au bout d'une heure et demi, les oeufs sont finalement traités au tannin à 0,05 pour cent 5 g de tannin dans 10 litres d'eau. Les oeufs sont incubés en bouteilles de Zoug, ou dans un entonnoir de plastique à cône aigu, car ils sont très petits et lourds. L'éclosion a lieu le troisième jour à la température de 22–23°C. Les larves, qui sont très petites, sont recueillies dans un dispositif d'élevage du modèle à entonnoir, muni d'un manchon de tissu filtrant à maille de 150 à 200 microns. Les larves gonflent d'air leur vessie natatoire le cinquième ou sixième jour et commencent alors à prendre des rotifères comme première nourriture. Le nourrissage du jeune frai de tanche se pratique comme pour celui de la carpe commune. Reproduction du sandre Stizostedion Lucioperca lucioperca Le sandre est un poisson carnivore important des eaux naturelles comme des étangs d'élevage. Il se reproduit bien en eaux fermées sur des matériaux de fibre végétale, des nids artificiels ou des pierres, que le mâle nettoie avant la ponte. Celle-ci se produit habituellement quand la température de l'eau est entre 9 et 12°C. Dans les eaux naturelles, les nids artificiels sont attachés à des câbles longs d'1 km posés sur les terrains-frayères, que l'on contrôle tous les deux ou trois jours. Les nids couverts d'oeufs sont transférés dans un endroit tranquille du lac, où ils sont mis à éclore dans un panier suspendu, ou encore dans un étang ne contenant aucune autre espèce de poisson. Les oeufs peuvent également être incubés en chambres d'aspersion, qui ont donné d'excellents résultats atteignant même parfois 100 pour cent d'éclosions réussies. Lorsqu'on fait reproduire ce poisson dans de petits bassins à fond damé, les géniteurs sont réunis à raison de un mâle pour une femelle, chaque paire étant dotée d'un nid artificiel. Les nids chargés d'oeufs peuvent être transportés sans risques sur de longues distances en les emballant dans de la ouate ou de la mousse humide. Les oeufs de sandre supportent bien le voyage parce que leur membrane comporte une assise double de cellules. Aussi, leur transport représente-t-il le meilleur moyen de distribuer ce poisson, qui, jeune ou adulte, est extrêmement délicat et ne survit que difficilement à de longs voyages. Jusqu'à ce jour, la reproduction induite du sandre par hypophysation n'a pu encore être réussie. Les poissons traités aux hormones prennent un aspect décharné et une couleur sombre, la mort survient en quelques semaines. Les larves, qui nagent verticalement dans le bassin, doivent être protégées de la lumière solaire directe qui affecte leur équilibre et peut finalement provoquer leur mort. De même, les juvéniles qui commencent à se nourrir doivent être tenus à l'ombre, car la lumière brillante les aveugle et les empêche de localiser leur proie. Si ces juvéniles peuvent se nourrir de crustacés de 0,5 m de taille, leur croissance est plus rapide avec les rotifères au cours de leur première semaine d'existence. A un mois d'âge, s'ils n'ont pas assez à manger, ces alevins se mangent entre eux. Reproduction du gourami géant Osphronemus goramy Le gourami géant est un géniteur d'étang nidificateur. Le mâle garde le nid et aère les oeufs. Sa reproduction peut être induite en immergeant des nids artificiels composés d'un cadre et de matières fibreuses, dans l'étang rempli d'eau fraîche à la profondeur adéquate. Malgré les soins parentaux, les oeufs n'ont en condition naturelle qu'un taux de survie très bas à cause de la présence d'ennemis tels que sangsues, larves d'insectes et petits crabes, en raison aussi de la pollution à l'intérieur du nid et des fluctuations de l'eau dans l'étang. C'est pourquoi, afin d'améliorer ce taux, on recueille les oeufs pondus dans les nids pour les faire éclore en condition contrôlée. L'étang-frayère du gourami géant doit avoir de 300 à 500 m2 de superficie et être profond d'environ un mètre. Sa charge biotique en reproducteurs est d'une unité par 7 ou 10 m2 d'étang, à raison de 2 femelles pour 1 mâle un plus grand nombre de mâles se traduirait par des batailles entre eux et des blessures. Les cadres du nid artificiel, faits de bambou refendu ou de bâtons assemblés en cônes, sont longs de 75 à 90 cm, le diamètre de l'ouverture du cône-entonnoir étant de 30–35 cm. On enfonce le sommet du cône dans le bord de l'étang, de façon qu'il s'ouvre à peu près à l'horizontale à 15 ou 20 cm au-dessous de la surface, l'ouverture face au centre de l'étang. On peut aussi attacher ces cadres horizontalement à deux pieux enfoncés dans le fond du bassin de la matière fibreuse qui servira de nid. Une dizaine de ces cadres sont disposés dans chaque étang. Une fois introduits dans l'étang, les reproducteurs réarrangent à leur convenance la matière fibreuse et construisent un nid rond dans la cavité du cadre. Les cadres sont inspectés régulièrement, puis, dès que la ponte a eu lieu, les nids en sont détachés et les oeufs retirés, afin de faire place à une nouvelle paire de géniteurs et d'obtenir un approvisionnement régulier d'oeufs. Pour séparer les oeufs du nid fibreux, celui-ci est délicatement détaché tout entier du cadre et mis dans un baquet d'eau, où l'on enlève alors avec le plus grand soin les fibres extérieures, puis, l'une après l'autre, les fibres du centre où se trouvent les oeufs. Chacune de ces strates est plongée dans un récipient plein d'eau, à la surface de laquelle les oeufs viendront flotter au bout d'un certain temps. On les pêche alors à l'épuisette pour les transférer aussitôt dans un conteneur de même eau que l'étang, où on les fera éclore et où l'on élèvera ensuite les larves. Dans le cas où il faudrait les transporter à longue distance, les oeufs sont emballés en sacs de plastique sous oxygène comprimé. Les oeufs sont de couleur jaune et presque transparents, d'environ 2,5 m de diamètre. La vésicule vitelline est fluide et contient un globule huileux, ce qui leur permet de flotter. A la température de 28°C, ils éclosent en 48 heures. L'éclosion se fait en bacs ou aquariums munis d'un système d'aération à débit lent. On y plante aussi de la végétation aquatique du genre Hydrilla et Ceratophyllum, où les larves fraîchement écloses peuvent se fixer et se reposer. Les larves fraîchement écloses demeurent sur le dos, la vésicule ventrale dirigée vers le haut; puis, au bout de quelque temps, elles vont se fixer aux plantes ou à d'autres objets sans guère bouger. C'est au cinquième jour après l'éclosion qu'elles assument leur position normale de poisson et commencent à prendre leur première nourriture microscopique, du genre infusoires ciliés. On nourrit généralement les larves avec des paramécies, dont la culture est préparée à l'écloserie. Au 10ème jour de son alimentation, le jeune frai reçoit du zooplancton de petite taille. Il se développe bien dans un étang riche en zooplancton, dont on favorise la multiplication en le fertilisant avec du fumier de bovins. La charge biotique des étangs d'alevinage est d'environ 200 juvéniles par m2. En 4 à 6 semaines, les alevins sont longs de 6 à 8 cm, leur taux de croissance dépendant de la quantité et de la qualité de la nourriture disponible. Reproduction du mulet cabot Mugil cephalus Dans l'élevage du mulet cabot, la pratique traditionnelle consiste à capturer les juvéniles de ce poisson qui naviguent par bancs compacts dans les estuaires et les eaux littorales, deux mois environ après la fraie en mer de leurs parents. Pour la reproduction artificielle, on se procure généralement les géniteurs dans les établissements piscicoles d'eau saumâtre, ou bien on les pêche dans les eaux naturelles au moment de leur migration vers leurs zones frayères. Les géniteurs sont nourris dans des bassins d'eau de mer extérieurs avec une alimentation riche en protéines. Leur conditionnement prolongé en eau salée à 32–35 ppm est un préalable indispensable à la reproduction. Les femelles matures sont ensuite tranférées dans de petits bacs à l'intérieur de la station, où l'eau est maintenue à la température de 20–22°C. Une fois par semaine, puis chaque jour au fur et à mesure de la maturation des ovules, si besoin est, on en prélève un échantillon en introduisant dans l'oviducte des femelles une canule de polyéthylène de 0,85 mm de diamètre. Le diamètre moyen des ovules est un indicateur de leur maturation quand il atteint au moins 0,6 mm, on estime que la femelle est prête à recevoir une injection d'hormone. La suite des opérations et leur dosage dépend du genre d'hormones disponible et de l'état de développement des ovules. Avec de la gonadotrophine purifiée de saumon, la dose totale, calculée à raison de 12 à 21 mg par kilo de poids corporel, est administrée en deux fractions égales, à intervalle de 24 à 48 heures. En Israël, on a utilisé avec succès l'extrait pituitaire de carpe commune pour faire ovuler le mulet cabot, dont l'induction peut aussi se faire avec la gonadotrophine chorionique humaine HCG à la dose de 60 000 UI par kilo de poids corporel, administrée en deux fractions égales. L'injection se fait intramusculaire, à la base de la nageoire dorsale. Les femelles pondent environ 12 heures après la seconde injection. Pendant la saison de fraie, les mâles produisent en abondance des spermatozoaires sans avoir besoin de traitement hormonal. La fraie spontanée induite est en général préférée à l'extraction manuelle des oeufs suivie de fécondation artificielle. Les femelles sont mises individuellement dans des aquariums de 200 litres, où l'on lâche les mâles “en chasse” deux heures environ avant le moment attendu de la ponte. Les femelles boivent énormément d'eau avant de pondre, ce qui provoque une hydratation totale des oeufs et se manifeste par une augmentation rapide du volume de leur abdomen. La dilatation du cloaque est une indication de leur ponte imminente. A ce moment, les mâles nagent en parfait unisson avec les femelles, ou bien en cercle autour d'elles. Les oeufs fécondés, qui flottent en surface, peuvent être recueillis dans un collecteur. Dès la ponte terminée, les géniteurs vidés de leur substance sont retirés du bac ou de l'aquarium. Les oeufs sont incubés dans des dispositifs cylindriques à entonnoir, à une densité qui ne doit pas dépasser 400 oeufs par litre. Un système d'aération permet de fournir un supplément d'oxygène. Les oeufs éclosent en 50 à 60 heures environ, à la température de 20–22°C. Les larves fraîchement écloses sont placées dans des bacs d'élevage à raison d'une dizaine par litre. Dès le quatrième jour, leurs yeux commencent à se pigmenter et les larves sont capables de se nourrir. La préparation des bacs de premier alevinage, comme celle de la nourriture des juvéniles, doit s'effectuer au moins une semaine avant la ponte. On procède à des cultures séparées d'algues Dunaliella, Chlorella et Isochrysis, que l'on mélange ensuite dans l'eau des bacs de nourrissage avec des rotifères Brachionus plicatilis. L'objectif consiste à obtenir environ 100 millions d'algues unicellulaires et de 5 000 à 10 000 rotifères par litre d'eau de mer. La température doit être maintenue à 20–22°C. L'aération des bacs permet d'entretenir la circulation dans l'eau de l'oxygène et des éléments nutritifs. L'addition contrôlée d'eau douce à la fin de la première semaine diminue la salinité de l'eau de mer à 24 ppm au 30ème jour. A partir du 10ème jour, l'alimentation des juvéniles reçoit un appoint de nauplies de copépodes et d'Artemia, suivi au 40ème jour de crevettes Artemia, suivi au 40ème jour de crevettes Artemia et de copépodes, puis de nourriture artificielle. On trouvera en annexe 2 le détail des différents produits chimiques utilisés dans la reproduction des poissons et dans l'élevage des jeunes. L'annexe 3 récapitule les aspects essentiels du cycle biologique de la reproduction chez les poissons. L'annexe 4 retrace l'historique de la reproduction artificielle des poissons. Figure 76 Semis d'oeufs fécondés de carpe ordinaire sur un nid’ artificiel Figure 77 Relation, chez les femelles des grandes carpes chinoises, entre leur plus grande circonférence abdominale et le dosage d'extrait pituitaire Figure 78 Reproduction du grand silure européen, ou glane, Silurus glanis. Opérations préparatoires Figure 79 Reproduction de Silurus glanis. Fraie induite en bassins de terre équipés de nids artificiels Figure 80 Reproduction de Silurus glanis. Fraie induite par hypophysation en petits bacs de ciment Figure 81 Reproduction de Silurus glanis. Ovulation induite - Extraction des oeufs par pression manuelle - Incubation Figure 82 Reproduction de Silurus glanis. Elevage des larves et des alevins Figure 83 Dimorphisme sexuel chez Tinca tinca tanche Figure 84 Reproduction induite du gourami géant Osphronemus Olfax goramy

Sien hiver l’eau du fond est moins froide qu’à la surface, en été c’est l’inverse qui se produit. L’eau plus froide au fond du bassin aide les poissons à ne pas cuire. Donc, que tu sois Varois et habites à une

La carpe koï a été inventée en Chine, la carpe n'a été introduite au Japon qu'après l'invasion par la Chine. Ce que je vais vous expliquer risque de ne pas vous plaire mais elle était élevée essentiellement pour la saveur de sa chair. C'est un poisson vivant en eau douce qu'on retrouve en Europe, Asie, Amérique et en Orient. La végétation est importante. Dans la nature, la ponte se déroule dans des eaux peu profondes. Un peu d'histoire sur la reproduction des carpes koïs En Europe, la carpe koï a été rapidement utilisée comme poissons d'ornement, signe de richesse et surtout de chance dans votre propriété. Les premières carpes de couleurs ont été reproduites au début des années 1800. Ce n'est qu'à la fin du 19e siècle que la plupart des variétés sont établies. Comment faciliter la reproduction de carpes koïs dans votre bassin? Plantez des nénuphars ou des plantes immergées en suffisante pour simuler un biotope naturelle. Ces plantes vont permettre aux poissons d'y accrocher leurs oeufs. Vos carpes koïs mangent toutes vos plantes? Vous pouvez facilement utiliser la solution des brosses de fraie pour bassin. Comment est-ce que mes carpes koïs se reproduisent? Une carpe koï atteint sa maturité sexuelle à l'âge de 2 à 3 ans. Tout dépend également de sa vitesse de croissance. Il faut également savoir que le ratio sexuel pour obtenir de bons résultats est de deux ou trois mâles par femme. Les jeunes carpes koïs sont les plus féconds entre 2 et 5 ans. En général, les premiers oeufs de carpes koïs peuvent éclore après une petite semaine et libérer une centaine voir des milleurs d'individus. Une température importante et constance est propice au développement plus rapide des oeufs de vos carpes koïs. Plus l'eau est chaude, plus l'éclosion est rapide. Comment reconnaître une carpe koï mâle d'une femme? Comment distinguer une koï mâle d'une carpe koï femelle? En fait, on peut constater des points de noces sur les opercules branchiaux, et chez le mâle, le corps est plus fin plus allongé. Chez la carpe koï mâle, les nageoires pectorales sont souvent de taille supérieure à celle des femelles. Chez la femelle, le sexe est de forme arrondie et convexe. Chez le mâle, le sexe est concave et plus allongée. En période de fraie, la carpe koï prête à pondre a la particularité d'un abdomen large et souple. Le mâle doit liberer sa laitance sur les oeufs. Comment créer un environnement propice aux alevins de carpes koïs? Si vous souhaitez faciliter la reproduction, on vous conseille d'éviter de manipuler trop rapidement vos femelles en période de fraie sans quoi vous pourriez faciliter l'expulsion de nombreux oeufs. Il est conseillé de bien nourrir les femelles avant la phase de reproduction afin qu’elles aient un bon état corporel. Si vous observez de la reproduction oeufs + laitance, on vous conseille d'isoler les mâles qui ont tendance à se nourrir d'oeufs en période de reproduction régime protéinée car besoin énergétique. Si vous disposez comme expliquez ci-dessus de végétation suffisante et de brosse de fraie, vos oeufs seront protéger plus efficacement. Quand la carpe koï est un mini alevin, elle peut survivre quelques jours sur des réserves énergétiques. Les jeunes ont tendance à se fixer aux plantes aquatiques présentes dans le bassin pondeteria, nymphae, hipuris, myriophile, ceratophylum. Comment nourrir des bébés alevins de carpes koïs? Après quelques jours, les alevins comment à nager plus rapidement et à se nourrir de micro-organismes présents dans l'eau. A partir de ce moment, vous pouvez commencer à nourrir vos alevins avec des artemias, des vers, ... Au bout de deux à trois semaines, vous pourrez commencer à les nourrir avec des petites granules. Vous avez une question sur la reproduction de vos carpes koïs? Contactez-nous maintenant Largile a une grande capacité de rétention : dans les bassins, comme il est chargé de façon négative, il va attirer les parasites qui sont dans l’eau, descendre au fond du bassin : il ne reste plus qu’à nettoyer le filtre. Pour les carpes koï, ça apporte des minéraux dont elles vont se nourrir par les ouïes, et ça permet de
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Ilfaut bien les nourrir à l’automne et leur donner, ainsi qu’au printemps, des compléments vitaminés leur permettant de préparer, puis de récupérer, les 4 mois de jeûne. Voici quelques réflexes à avoir si des poissons montrent des signes de faiblesse dans votre bassin. En donnant à manger à vos poissons, surveillez bien tout
Voici un sujet souvent évoqué dans les discussions des carpistes au bord de l’eau. Les carpes fantômes, souvent appelées les carpes imprenables », alimentent les rêves les plus fous. Qui n’a jamais entendu parler de cette énorme commune que personne n’a jamais eu la chance de capturer ? Le sujet des carpes fantômes est à la fois délicat et passionnant. Depuis plus de 25 ans que je traque les carpes spécimens aux quatre coins de l’Europe, j’ai maintenant la certitude que des carpes qui nagent dans des eaux sauvages j’exclus de mon propos tous les sites privés et autres plans d’eaux publics surpêchés et où les carpes sont en surpopulation ne se feront jamais capturées. Ces carpes fantômes constituent une partie plus ou moins grande de la population d’une eau donnée étang, lac, rivière ou portion de fleuve. Bien réelles, puisque l’on peut les observer lors du frai, depuis un arbre ou encore en plongée, elles sont absentes de nos albums photos ! Quelques petites anecdotes Avec mon frère, nous apprécions une petite gravière sauvage de très faible superficie environ un hectare que nous pêchons souvent en début de saison ou en plein été. Nous y effectuons en général deux ou trois micro sessions de 24h par an. Presque à chaque sortie, nous enregistrerons des départs. Cependant, il s’agit toujours de carpes connues. Nous avons répertorié seulement huit poissons différents, que nous avons pris jusqu’à quatre fois. La densité de carpes semble donc très faible d’après nos résultats et nous pensions avoir réussi à capturer toutes les carpes du site sauf une petite commune que nous avions croisée à deux reprises en posant nos lignes. Mais par une chaude journée du mois de mai, nous avons pu observer un banc de quatorze carpes en train de se faire dorer la pilule sous la surface. Parmi elles, nous avons reconnu quelques unes de nos amies familières. Cependant, une majorité des poissons, dont quelques très beaux spécimens, nous était totalement inconnue. Connaissant parfaitement ces lieux sauvages et préservés, nous avons la quasi certitude que ces carpes n’ont pas pu être lâchées par qui que ce soit. Elles sont certainement là depuis que nous avons débuté la pêche sur cette gravière. Nous nous sommes alors remis en question en nous efforçant de changer notre approche. Nous avons tenté deux nouvelles stratégies. En effet, depuis de nombreuses années, nous n’effectuons aucun amorçage et nous nous contentions de pêcher au spot. Grâce à un amorçage à long terme uniquement au lupin, nous avons réussi à capturer deux nouvelles » carpes. L’année d’après, nous avons effectué un amorçage à très long terme uniquement à la bouillette, nous avons encore réussi à capturer trois nouveaux poissons, dont un spécimen bien massif. Lors de ces tests, nous avons bien sûr repris et cela à plusieurs reprises les poissons que nous connaissions bien. Certes, avec ces changements d’approche, nous avons réussi à leurrer de nouvelles carpes mais toujours pas la totalité du cheptel. Pour cette année, nous avons prévu d’enchainer plusieurs nuits sur ce site. Les carpes connues vont sans doute se faire remarquer rapidement. Nous espérons capturer les fameuses carpes fantômes lors des dernières nuits. Affaire à suivre donc. Il s’agit pourtant ici d’une micro population d’une toute petite gravière. Alors imaginez ce qu’il se passe dans les plus grandes étendues d’eau ! Sur de telles étendues d’eau, la proportion de carpes fantômes frôle les 100%. D’ailleurs venons en aux grands lacs. Dans certains d’entre eux, nagent quelques koïs. Elles proviennent souvent des bassins des grandes propriétés qui jouxtent les berges de ces joyaux. Depuis 15 ans, j’observe toutes les années une carpe koï rouge vif qui doit maintenant avoisiner les 15/20kg. A ma connaissance, jamais personne ne l’a capturée. Je l’ai déjà vu roder à proximité de mes amorçages. Mais contrairement aux autres carpes qui nagent avec elles, elle reste toujours en retrait. Lorsque ces dernières rentrent en frénésie et dévorent mes bouillettes ou mes graines, elle reste impassible. Elle semble vraiment insensible à tous les appâts que j’essaie de lui proposer. Il faut dire que le lac où elle vit regorge de nourriture naturelle et que la population de carpes est très faible. En tout cas, pour moi cette carpe est presque devenue une obsession. Cette carpe est très facilement reconnaissable mais combien de miroirs et de communes se comportent de la sorte. Bien malin qui peut vraiment le savoir. Les gourmandes et les fantômes En fait, sur une eau donnée, par exemple un petit lac, nous retrouvons très souvent les mêmes poissons, si bien qu’à un moment nous avons le sentiment de bien connaître toute la population de carpes. Une fois que vous avez attrapé certaines carpes à plusieurs reprises, il vous semble que vous n’aurez désormais plus de surprises dans ces lieux… Jusqu’à ce que vous ayez, comme nous, la chance d’observer un ou plusieurs poissons complètement inconnus nager calmement ou de manière agitée lors du frai. Ces observations nous conduisent à classer nos chères amies en trois grandes catégories Les carpes gourmandes ». Elles nous sont en général familières. Elles sont peu farouches, souvent curieuses, et acceptent presque tous les appâts proposés par les pêcheurs. Ce sont les premières à se manifester sur un carpes méfiantes. Elles se laissent capturer occasionnellement mais rarement plus d’une fois dans l’ carpes fantômes. Il est très rare de les capturer, même sur des eaux très fréquentées si la population est faible bien sur…. Ces poissons ne mordent qu’à certaines périodes de l’année, dans des conditions très particulières…voire jamais ! Certaines carpes ne consomment que de la nourriture naturelle. Les carpes fantômes ne sont pas imaginaires, elles existent réellement, puisque l’on peut les observer. Elles font souvent partie des mêmes bancs que les poissons que nous connaissons bien. Attention, le poids du poisson n’entre pas en jeu ici. Ce n’est pas parce qu’une carpe est grosse qu’elle est forcément difficile à prendre. C’est uniquement le caractère, ou plutôt le comportement alimentaire de l’individu, qui est important. On peut par exemple faire l’hypothèse que ce genre de carpes ne recherche que des aliments très précis, qui peuvent être minuscules, et ignorent totalement le reste. Les carpes gourmandes ne sont pas plus bêtes, mais simplement plus curieuses, plus opportunistes et aiment goûter à des saveurs nouvelles. Un spécimen inconnu procure une joie intense. Les fantômes existent partout Dans une eau, la proportion de carpes fantômes est très variable. Selon nous, elle varie entre environ 1% et 99%. Le premier cas se rencontre dans les carpodrômes aux fonds pauvres et où la densité de poissons est très importante. Là, les carpes, habituées aux appâts distribués tout au long de l’année, et affamées en raison d’une concurrence alimentaire trop forte, se montrent presque toutes très faciles à leurrer. Dans ce cas, c’est surtout le hasard qui va faire que certains poissons malchanceux sont repris souvent. Là où la densité de carpes est vraiment importante, les plus gros sujets sont mêmes plus simples à prendre car, même si leur expérience peut les rendre plus méfiants, ils ont des besoins alimentaires plus importants que les autres. Ils se font donc capturer plus souvent ! A l’opposé, le deuxième cas se rencontre dans les lacs immenses aux ressources quasi-infinies, tels que le lac Léman ou certains grands fleuves, où les poissons sont particulièrement difficiles à prendre, en raison d’un comportement alimentaire très spécifique. La quantité de nourriture est tellement importante, qu’il est très difficile voire impossible d’arriver à détourner les carpes de celle-ci. Cohabitation Il ne faut pas croire que les carpes gourmandes et les carpes fantômes vivent séparément. Bien au contraire, lorsque l’on a la chance d’apercevoir une carpe fantôme en maraude, il n’est pas rare de voir qu’elle est accompagnée d’une ou plusieurs carpes connues. En ayant remarqué ce phénomène plusieurs fois, nous émettons l’hypothèse suivante Lorsque que ce banc de carpes arrive sur une zone amorcée, les carpes gourmandes n’hésitent pas à consommer ces appâts tombés du ciel. De nature plus méfiante et plus discrète les carpes fantômes restent un peu en retrait, alors que les gourmandes se goinfrent. Ce qui est inévitable arrive, la carpe gourmande tombe sur un de nos montages et c’est la panique. Effrayée, la carpe fantôme disparaît dans les abysses du lac avec ses autres congénères. Pour contourner ce problème, depuis quelques années, nous utilisons deux techniques complètement opposées en apparence. Nous effectuons un très long amorçage d’accoutumance. Le jour de notre session, par contre, nous utilisons la méthode dite du single hook-bait ». Ce n’est pas une solution ultime mais elle peut être une solution diabolique pour ces fantômes. Ses principaux inconvénients sont le temps nombreux allers-retours pour les amorçages et les quantités d’appâts nécessaires. Ce n’est pas avec 10kg de bouillettes que vous allez faire croire à une carpe fantôme que la bouillette est devenue un appât qu’elle rencontre régulièrement au fond de l’eau. La proportion de carpes fantômes est donc très variable, mais doit toujours être prise en compte. Bien malin celui qui pourrait annoncer le nombre exact de carpes dans un lac, et même dans un petit étang, simplement après l’avoir pêché, même intensément. Il y aura toujours des carpes dont on ignore totalement l’existence. Beaucoup d’entre nous ont déjà assisté au massacre occasionné par la vidange d’un étang. Eh bien chaque fois, même les spécialistes des lieux », qui pêchaient cet étang depuis toujours, sont surpris de constater la présence de poissons qui ne sont jamais venus tester le confort de leur matelas de réception. Les carpes fantômes sont souvent des communes. La race de carpe Il ne fait aucun doute que le comportement alimentaire du poisson va largement expliquer le fait qu’il se retrouve souvent ou jamais piqué à un hameçon. Mais un autre paramètre semble rentrer en compte la race de la carpe. Nous connaissons une gravière sauvage 9 hectares très riche en belles communes dorées. Il y a quelques années, lors d’un repérage en bateau au mois d’avril, nous avons observé des bancs de carpes communes comportant de très nombreux poissons ! Il y avait des carpes partout autour du bateau. Nous avons estimé le nombre de carpes observées ce jour-là à plus de trente. Ces belles communes, d’environ 15kg de moyenne, étaient passives, sous la surface. Un moment inoubliable ! Nous étions impatients d’attaquer la pêche, hyper-motivés par ces images qui restaient gravées dans nos cerveaux. Et pourtant, lors de notre séance de pêche, quelques jours plus tard, nous n’avons vu aucune de ces splendides communes sauvages… Mais nous avons pris trois carpes miroir, exactement où nous avions vu les communes qui se tenaient encore dans la zone. C’était à n’y rien comprendre. Pas une de ces innombrables communes ne s’était laissée piéger. Et ces trois miroirs, d’où sortaient-elles ? Nous avons réitéré de nombreuses séances d’observations sur ce lac. Nous avons encore eu la chance de voir des communes, rien que des communes. Les miroirs représentent vraiment une fraction infime de la population de ce lac. Ce fait est troublant. Depuis, après de nombreux efforts et de gros amorçages d’accoutumance, nous sommes tout de même parvenus à prendre quelques communes, mais bien peu quand on connaît le potentiel du lac. L’automne est une saison où certaines carpes fantômes apparaissent. Si vouloir prendre un beau poisson déjà pris par vous ou un ami est tout à fait envisageable en adoptant la même approche, vouloir ferrer un poisson observé en plongée ou lors du frai est un défi d’une autre ampleur, car il s’agit peut-être d’une carpe fantôme très difficile. Gardez à l’esprit qu’une carpe vue n’est pas une carpe prise. Les carpes fantômes montrent toute la vulnérabilité des pêches stéréotypées. Nous nous devons donc de réfléchir sur notre approche. Pêcher systématiquement avec 4 cannes eschées des mêmes appâts, dans la même profondeur, à la même distance n’a aucun sens. La première chose à faire si vous souhaitez prendre des nouvelles carpes est de varier votre approche, et de changer vos habitudes, même si ce n’est pas toujours facile. Au contraire, si vous rêvez de reprendre un poisson connu, il faut essayer de réunir les conditions qui avaient menées à la réussite pour la précédente capture. Chaque carpe, comme chaque homme, a un comportement particulier. Ce comportement évolue au long de sa vie, mais les choses qu’elle aime et celles qu’elle n’aime pas restent plus ou moins les mêmes au cours du temps. Nous croyons beaucoup en la théorie des dates anniversaires. Selon nous, si vous voulez reprendre un poisson qui vous fait rêver, pêchez le même secteur, à la même période de l’année, dans des conditions climatiques proches, et avec le même appât que celui qui a permis la prise convoitée l’année précédente c’est de cette façon que vous mettrez toutes les chances de votre côté. D’ailleurs nous avons remarqué à plusieurs reprises que certains gros poissons de lacs sauvages ne se manifestent uniquement à une période très précise de l’année. Quand toutes les pièces du puzzle s’agencent parfaitement, la touche se produit. A propos des koïs du domaine public Sur un de nos lieux de pêche favoris, depuis de très nombreuses années, nous croisons régulièrement deux carpes koïs blanches. Elles grossissent lentement mais régulièrement. Nous avons essayé différentes méthodes et approches stratégiques pour les capturer mais sans aucun résultat. Lors d’une pêche à vue, un de ces poissons s’est même approché à moins de 20cm de notre appât mais une autre carpe du banc avait été moins méfiante et s’était saisie de la bouillette. Ce n’est que durant l’automne 2012, après un amorçage à long terme conséquent, qu’une nuit nous avons eu la chance d’en épuiser une de 13kg. Si vous pratiquez la pêche à vue, vous avez sans doute remarqué que certains poissons ignorent totalement votre appât, même si ce dernier est très attractif ver de terre, boule d’asticots, maïs doux… et présenté juste devant eux. Ils continuent à nager comme si ce dernier était invisible. La forte montée d’adrénaline retombe alors bien vite, et un sentiment de déception vous envahit alors. Certes, la discrétion, qui n’est pas toujours optimale lors d’une pêche à vue, peut expliquer ce comportement dédaigneux de nos chères amies. Mais il y a fort à parier qu’il se produit le même phénomène lorsque l’on pêche loin du bord, avec une méthode plus conventionnelle. Il faut prendre conscience que même le maïs, surnommé l’aimant à carpes », laisse indifférent bien des poissons en milieu sauvage. Ce phénomène de dédain alimentaire de certaines carpes en l’occurrence celles que l’on appelle les carpes fantômes est une explication supplémentaire à l’impact très positif des amorçages à long terme. Pour certains poissons, le temps d’adaptation à un appât donné peut être très long. Donc plus un amorçage travaillera longtemps avant notre pêche, plus on aura de poissons habitués à nos appâts, et plus nos chances de réussite seront élevées. Lac à fantômes. Cette réflexion souligne l’importance de la remise en question perpétuelle dans notre pêche. Un bon » carpiste est sans doute quelqu’un qui ose utiliser des appâts originaux, innovants, présentés de manière différente. C’est quelqu’un qui va tester des hypothèses, comme l’importance d’utiliser des montages plus fins, déposés beaucoup plus ou moins profonds que d’habitude, dans des endroits insolites… Finalement, c’est quelqu’un qui cherche à résoudre les mystères des eaux qu’il pêche. Mais c’est aussi quelqu’un qui sait accepter que, parfois, ce sont les carpes qui gagnent. Un montage isolé peut rapporter un fantôme.
Trèspratique pour observer ou nourrir les carpes koi. La lagune Elle est calculée en fonction du débit de la filtration. Elle a pour but de fixer les phosphates que le filtre biologique ne peut pas gérer. D'un profondeur de 45 cm, elle est remplie de cailloux roulés 16/22 et 20/40 mm. Un réseau de distribution distribue l'eau tous les 50 cm, le réglage du
Le plus beau dans un bassin de jardin, ce n'est pas seulement de s'asseoir au bord, d'écouter le clapotis de l'eau et de savourer l’oasis de son propre jardin pour se détendre, c’est aussi de nourrir les poissons et d'établir un contact direct avec les animaux. Car, en fin de compte, il y a toujours de nouveaux pensionnaires à y découvrir, comme de nombreux insectes et des plantes. Dès lors, la question se pose Pourquoi automatiser le nourrissage et laisser une machine le faire ? » Si l’on se penche sur les recommandations de nourrissage de la gamme de nourriture JBL PROPOND, mais aussi d’autres fabricants et d’experts en la matière, on y parle de plusieurs repas par jour. La prise en compte des températures et de l’âge des animaux y jouent un rôle important. Quantité totale contre quantité à distribuer La règle générale est la même que pour nous les humains mieux vaut plusieurs petites portions qu'une seule grosse. L’organisme ne sera pas trop sollicité et on évitera d’augmenter les besoins en oxygène des poissons, ce qui peut devenir un problème, surtout en cas de températures élevées. L'anatomie de la carpe koï fait qu’elle a toujours faim et qu'elle est sans cesse à la recherche de nourriture. Cet instinct est également resté présent dans nos variétés d’élevage. L’offre de nourriture doit donc être répartie en petites portions. L’idéal est de respecter un intervalle de 3 à 4 heures entre chaque nourrissage et de les répartir sur toute la journée pendant qu’il fait jour. En matière de quantités, une quantité journalière à donner est également indiquée sur les différentes variétés de nourriture JBL PROPOND en fonction de la taille du poisson. Il suffit de multiplier cette quantité par le nombre des poissons et les différentes tailles. La quantité sera ensuite divisée par le nombre de nourrissages par jour. Là encore, on devra veiller à ce qu'aucun résidu alimentaire ne reste au fond plus de 3 à 5 minutes. Sinon, réduire la quantité et prévoir un autre repas. Peut-on alors conserver le même intervalle entre les repas tout au long de l’année ? La réponse est clairement NON ! Les basses températures de 5 à 15 °C nécessitent non seulement une nourriture spéciale JBL PROPOND WINTER M , mais aussi des intervalles plus longs entre les nourrissages par jour ou par semaine. Lorsque la température est en hausse, nous recommandons d’augmenter les nourrissages de 2 fois à 7 fois par semaine. Pour les températures à partir de / jusqu’à 15 °C, vous utiliserez respectivement des variétés spéciales printemps et spéciales automne JBL PROPOND SPRING M & JBL PROPOND AUTUMN M et pourrez distribuer la nourriture 1 à 3 fois par jour. Pour les jeunes poissons, même jusqu’à 6 fois par jour en petites quantités. Veillez bien à ce que chaque unité distribuée dans la journée ne vous fasse pas dépasser la quantité totale de la ration journalière Pour en savoir plus, consultez le billet de blog suivant La bonne quantité de nourriture - distribuée seule ou en mix . À partir de 20 °C de température, vous pourrez passer à un aliment spécial été JBL PROPOND SUMMER M et conserver l’intervalle entre les repas. À partir de 30 °C dans l’eau, on devra cesser de nourrir les carpes koï, car elles ont déjà forte affaire avec la température. Il n’est pas utile d’augmenter en plus leurs besoins en oxygène pour la digestion et le fait de nager jusqu’à la surface de l’eau pourrait aussi provoquer un coup de soleil » en cas de fort rayonnement solaire. Le nourrissage automatique J’approuve ! Si vous travaillez, si vous avez d’autres obligations ou d’autres loisirs à côté, vous ne pouvez pas respecter vous-même les intervalles de nourrissage sept jours sur sept. Dans ce cas, un distributeur automatique de nourriture comme le JBL PROPOND AUTOFOOD , peut être une aide fiable, et ce même en dehors des vacances. De plus, vous découvrirez un comportement de vos poissons que vous n’aviez jamais vu auparavant. Quelques minutes avant le nourrissage, les poissons se bousculent déjà devant la bouche d’éjection de la nourriture et attendent ». Grâce aux multiples nourrissages par jour, vous augmenterez non seulement l’activité de vos poissons, mais vous aurez également encore plus de choses à observer. La distribution de portions plus petites par jour réduira également le degré de pollution du bassin, tout en conservant une quantité de nourriture identique. Partagez cet article avec vos amis ! Pour en savoir plus sur le sujet La bonne quantité de nourriture - distribuée seule ou en mix Avec les variétés JBL ProPond Season Food AllSeasons, Spring, Summer, Autumn et Winter, vous avez acquis une alimentation complète et optimale pour vos poissons de bassin. Maintenant, il existe des périodes intermédiaires au cours de l'année et vous pouvez aussi vouloir stimuler la croissance, la coloration ou la vitalité de vos poissons. Continuer la lecture Social Media, Online Marketing, Homepage, Kundenservice, Problemlöser, Fotografie, Blogger, Tauchen, Inlineskating, Aquaristik, Gartenteich, Reisen, Technik, Elektronische Musik Ma personne Seit Teenagerzeiten mit Aquarien in Kontakt. Klassische Fischaquarien, reine Pflanzenaquarien bis hin zum Aquascape. Aber auch ein Gartenteich und Riffaquarien begleiten mich privat im Hobby. Als Wirtschaftsinformatiker, bin ich als Online Marketing Manager bei JBL für die Bereiche Social Media, Webentwicklung und der Kommunikation mit dem Anwender der JBL Produkte zuständig und kenne die JBL Produkte im Detail. 8sTU. 332 362 353 20 102 114 12 54 261

carpe koi qui reste au fond du bassin